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Un pavé de 900 pages, mais un pur chef-d'oeuvre ! On ne s'y ennuie pas une minute.

Qui ne l'a pas lu passe à côté d'un incontournable...

On lit au dos : « Salué comme le « meilleur roman de science-fiction de l'année (2002) » par la revue Locus, Passage apparaît comme un digne successeur de Sans parler du chien et Le Grand Livre, deux romans incontournables qui ont valu à son auteur un succès international. »
Eh bien, je suis d'accord ! Ce sont trois incontournables.

Juste un regret : grosses faiblesses de composition dans l'édition J'ai lu de cette année. Des « alpha » et ß qui deviennent â ou á, floppée de paragraphes disparus (repérables au texte qui eût dû commencer le nouveau § collé au point finissant le précédent). Mais traduction impeccable.

Marrant, je pense exactement l'inverse. Personnage formidable et dialogue intelligent, comme toujours avec Connie Willis, mais dix fois trop long. La moitié aurait fait un chef d'œuvre, là c'est mou du genou, redondant et pour tout dire, un peu chiant.

D'ailleurs...

Plus condensé, je crois que les protagonistes y auraient perdu de leur profondeur. Et alors, c'est le reproche qui aurait été fait à ce livre.

Je précise qu'en règle générale je n'aime pas trop les pavés littéraires, justement à cause du trop fréquent remplissage inutile. Passage est une des exceptions.

On ne peut contenter tout le monde et son père. (Jean de la Fontaine)

A vrai dire, je trouve qu'il y a effectivement au moins 200 pages de trop.
Dommage... car c'est un roman intelligent, gonflé d'un humour pince-sans-rire que j'adore.

>> Eons, répètes après moi : c'est Sans parler du chien le chef-d'oeuvre de Connie Wilis.

kibu a écrit :>> Eons, répètes après moi : c'est Sans parler du chien le chef-d'oeuvre de Connie Wilis.

Nan !
Celui-là, je le mets en position 3, après Passage et Le grand livre.
(même ainsi, ça le laisse encore bien au-dessus de bon nombre de bonnes oeuvres d'autres auteurs.)

Eons a écrit :

kibu a écrit :>> Eons, répètes après moi : c'est Sans parler du chien le chef-d'oeuvre de Connie Wilis.

Nan !
Celui-là, je le mets en position 3, après Passage et Le grand livre.
(même ainsi, ça le laisse encore bien au-dessus de bon nombre de bonnes oeuvres d'autres auteurs.)

Moi c'est Le grand livre dont je n'ai pas trop vu l'intérêt. Je n'en ai pas d'autre souvenir que celui de la longue agonie de tout un village de l'Oxfordshire touché par la peste. Par contre Passage et Sans parler du chien sont des chefs d'oeuvre amha, le premier sur le thème de l'immédiat après-mort, le second subtil time opera...
A propos de CW, ne pas oublier ses recueils de nouvelles, Aux confins de l'étrange et Les veilleurs du feu.

Comme quoi tous les avis sont dans la nature. J'ai adoré "le grand livre" et "sans parler du chien", le dernier étant un des rares livres de SF dont j'ai pu apprécier l'humour.

Quand j'ai vu que "passage" était sorti chez j'ai lu, je me suis dit chouette, j'ame bien les gros livres et beaucoup ceux de C. Willis. Mais là, franchement quelle déception, même si les dialogues sont toujours intelligents et bien écrits, je trouve les personnages assez peu attachants (je ne parle même pas de Mr Mandrake qui est une vraie caricature) et l'histoire bof, bof. C'est long, au moins 400 pages pour arriver au titanic..

Mandrake EST une caricature. C'est - avec la cafétéria - un des fils humoristiques de ce bouquin.

Comme quoi, je n'ai vraiment pas accroché au livre. La cafétéria jamais ouverte m'a fait sourire mais pas Mandrake