La Horde du Contrevent
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Eh ben, si ça vous met dans tous vos états, deux ou trois malheureuses citations de philo...
Heidegger, ou Husserl, ou qui vous voulez, on aime ou on aime pas.
Pas de quoi en faire un fromage.
Et si on comprend pas, eh ben, c'est pas grave, mais y a peut-être pas besoin d'aller s'en vanter non plus.
Et sinon, oui, j'ai vouvoyé Jean-Baptiste, parce que j'ai pas gardé les cochons avec lui, pas encore fumé de pétards ni signé de pétitions engagées avec lui. On est vieux jeu, en philo, que voulez-vous...
Heidegger, ou Husserl, ou qui vous voulez, on aime ou on aime pas.
Pas de quoi en faire un fromage.
Et si on comprend pas, eh ben, c'est pas grave, mais y a peut-être pas besoin d'aller s'en vanter non plus.
Et sinon, oui, j'ai vouvoyé Jean-Baptiste, parce que j'ai pas gardé les cochons avec lui, pas encore fumé de pétards ni signé de pétitions engagées avec lui. On est vieux jeu, en philo, que voulez-vous...
Bruno - http://systar.hautetfort.com
- Eons
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Des profs de philo pas nuls, ça existe ? Je n'en ai jamais rencontré non plus...orcusnf a écrit :(3 ans de philo oui, mais 3 profs nuls, vla le résultat)
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Salut,
A+
Patrice
Je m'émerveille toujours devant la faculté des philosophes de broder des tas de belles phrases sur de telles vacuités.Mais l'homme moderne a oublié cette leçon, que par nature c'est lui qui fait le monde; que l'Adam (c'est-à-dire l'homme) est celui qui nomme et fait l'étant. Oubli stigmatisé en leur temps aussi bien par un Husserl que par un Heidegger. C'est le geste inaugural de la métaphysique cartésienne et de l'époque moderne : confondre le Dasein avec son monde, lire ce qu'il en est de l'essence de l'homme sur le modèle de la substance étendue. En somme, se voulant révolutionnaire et en appelant à un autre mode de vie, Alain Damasio ne fait que reproduire le geste cartésien d'une perte de la conscience dans le monde, geste qui, si l'on en croit Husserl, est à l'origine de la crise des sciences modernes et de la faillite des techniques devenues Gestell arraisonnant une nature promue simple réserve énergétique.
A+
Patrice
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Tonton Joseph, ne persifle pas.Lensman a écrit :Vacuité, je te trouve généreux... la vacuité, ça a un certain sens. Là, je parlerais plutôt de "bruit sans signifiacation" (l'expression est du mathématicien et philosophe Bertrand Russell).
Oncle Joe
Je te décrypterai tout ça prochainement devant des bières. Promis, ça a un sens.
Par contre, je sais d'avance que tu ne seras pas d'accord avec l'idée ici exprimée...
Bruno - http://systar.hautetfort.com
- orcusnf
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Eons a écrit :Des profs de philo pas nuls, ça existe ? Je n'en ai jamais rencontré non plus...orcusnf a écrit :(3 ans de philo oui, mais 3 profs nuls, vla le résultat)
arrête tu vas nous vexer nébal.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
orcusnf a écrit :Eons a écrit :Des profs de philo pas nuls, ça existe ? Je n'en ai jamais rencontré non plus...orcusnf a écrit :(3 ans de philo oui, mais 3 profs nuls, vla le résultat)
arrête tu vas nous vexer nébal.
Et pourquoi donc serais-je vexé ?
Au passage, j'en avions jamais rencontré non plus, mais je suis prêt à croire que ça existe ; y'a pas de raisons...
Enfin, si, y'en a plein, mais l'espoir fait vivre, comme disent les philosophes de comptoir de l'Amicale des Lieux Communs.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
@Stéphane : Huuuu!!!!! tu y va fort dans ta critique
Pour ma part, ce livre a été un voyage aérien et splendide.
Aurais-je été influencé par mon coté parapentiste ? Surement. Une fois qu'on a plaisir à voler, on ne regarde plus le ciel de la même manière. Les nuages portent leur message. Les masses d'air donnent des indices qu'on peut lire sur les arbres, les champs, dans le vol des oiseaux, dans la propagation des sons et des odeurs...
Alors oui, dès le début de l'histoire j'ai pris le vent avec la horde.
Mais au fur et à mesure de ma lecture, c'est surtout le talent des mots de Damasio qui m'ont scotché. Le genre de lecture qu'il est impossible de lire en diagonale sans passer à coté de l'ambiance ( atmosphère!) de cet univers planétaire.
Je qualifierai même ce roman de huis clos et c'est un des paradoxe de ce roman si ouvert sur la ligne d'horizon.
Pour ma part, ce livre a été un voyage aérien et splendide.
Aurais-je été influencé par mon coté parapentiste ? Surement. Une fois qu'on a plaisir à voler, on ne regarde plus le ciel de la même manière. Les nuages portent leur message. Les masses d'air donnent des indices qu'on peut lire sur les arbres, les champs, dans le vol des oiseaux, dans la propagation des sons et des odeurs...
Alors oui, dès le début de l'histoire j'ai pris le vent avec la horde.
Mais au fur et à mesure de ma lecture, c'est surtout le talent des mots de Damasio qui m'ont scotché. Le genre de lecture qu'il est impossible de lire en diagonale sans passer à coté de l'ambiance ( atmosphère!) de cet univers planétaire.
Je qualifierai même ce roman de huis clos et c'est un des paradoxe de ce roman si ouvert sur la ligne d'horizon.
Modifié en dernier par Sillage le dim. juin 15, 2008 12:22 pm, modifié 1 fois.
- Eons
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Non, pas tout le monde : j'ai commencé à lire l'extrait paru dans un Géante Rouge, il m'est tombé des mains, d'ennui ; ça m'a définitivement coupé l'envie de lire le bouquin.Stéphane a écrit :Je viens de repenser qu'il y avait un sujet particulier pour La Horde du Contrevent. Donc mon avis pas très positif est là.
Mais pourquoi tout le monde a aimé ce bouquin ?
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- orcusnf
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Stéphane a écrit :Je viens de repenser qu'il y avait un sujet particulier pour La Horde du Contrevent. Donc mon avis pas très positif est là.
Mais pourquoi tout le monde a aimé ce bouquin ?
Tu as donné la réponse mais tu ne veux pas l'admettre. Dans ton article, tu critiques la pauvreté descriptive de l'univers, mais c'est volontaire, l'essentiel, le fondamental est le pack, ses membres, leurs intéractions, leur aventure, rien d'autre. On s'en fout du monde extérieur, seul compte le pack.stéphane a écrit :La vraie qualité de La Horde du Contrevent réside dans ses personnages.
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- dracosolis
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alors ça doit être parce que je suis deltiste que j'ai laissé tomber la horde sans l'ombre d'un état d'âme...Sillage a écrit :@Stéphane : Huuuu!!!!! tu y va fort dans ta critique
Pour ma part, ce livre a été un voyage aérien et splendide.
Aurais-je été influencé par mon coté parapentiste ? Surement. Une fois qu'on a plaisir à voler, on ne regarde plus le ciel de la même manière. Les nuages portent leur message. Les masses d'air donnent des indices qu'on peut lire sur les arbres, les champs, dans le vol des oiseaux, dans la propagation des sons et des odeurs...
Alors oui, dès le début de l'histoire j'ai pris le vent avec la horde.
Mais au fur et à mesure de ma lecture, c'est surtout le talent des mots de Damasio qui m'ont scotché. Le genre de lecture qu'il est impossible de lire en diagonale sans passer à coté de l'ambiance ( atmosphère!) de cet univers planétaire.
Je qualifierai même ce roman de huis clos et c'est un des paradoxe de ce roman si ouvert sur la ligne d'horizon.