Bifrost n°52

[jlavadou]

Ceci dit, je reconnais volontiers que c'est très subjectif tout ça, et que c'est uniquement mon ressenti. Mais comme je n'irai pas en faire la règle des ressentis, j'ai un peu de mal quand on essaie de faire règle le ressenti inverse...

Je ne crois pas que Thibaut ait fait autre chose qu'exprimer son ressenti sans vouloir en faire une règle universelle (il a d'ailleurs utilisé le "je")... C'est, en partie, le but d'une critique, non ?... Au lecteur de prendre du recul par rapport à ce qu'il lit et de piocher ce qui peut l'intéresser dans une critique. Pas la peine de crier au loup au moindre truc...

Quant aux "vérités", j'ai utilisé le "tu" par abus de langage, j'aurais dû mettre "je". A part ça je maintiens, mais ce n'est bien sûr que mon ressenti (de l'inutilité patente des forums de discussion...)

[Aldaran]

Il est vrai que c'est une personnalité littéraire très forte. Raison de plus pour que je souhaite qu'elle perdure dans la SF...
Oncle Joe

Et si Katioucha décide un jour d'écrire dans un autre registre ? Il y a quelques chances pour qu'on y trouve cette même personnalité, non ? Le genre est-il plus important que l'auteur ?
L'exemple de Dick est assez parlant. Y en a-t-il d'autres ?

[Lensman]

"je fournirai une biographie de maîtresses de roi de France par trimestre"... etc)
Oncle Joe

Sincèrement, pour avoir lu, ici même et ailleurs, une partie de l'histoire de France et d'Angleterre par Catherine, alias Katioucha, je rêve qu'elle remette au goût du jour Histoire d'amour de l'histoire de France et autres Rois maudits.

J'ai perdu une bonne occasion de me taire... et en plus, je le lirais...
Oncle Joe

[Bouse Bleuâtre]

2) je soupçonne certains auteurs (tous ?) d'être hypocrites - pour survivre ? pour continuer d'entretenir l'illusion ?

En fait, y a un peu de tout : des vrais modestes, des faux modestes, des faux mégalomanes, des vrais mégalomanes, des paranoïaques, des schizophrènes, un ou deux hébéphrènes bien cachés, des drogués, des alcooliques, des qu'en ont rien à foutre, des qui draguent le lecteur, un raton-laveur, des sympas, des mauvais coucheurs, des qui couchent, des qui couchent pas, des qui savent même pas qu'on peut coucher, des radins, des généreux, au moins deux qui font du sport, des qui se bouffent la tripe pour écrire et des qui pondent ça au kilomètre, des qui aiment AEVV et des qui l'aiment pas, des snobs et des voyous, des grands, des petits, des gros, des maigres, des motards, des qu'ont pas le permis, des qui prennent l'avion et des qui le prennent pas, des qui ont soutenu le président actuel et des qui l'ont pas vraiment soutenu, des qui ont écrit, des qui écrivent et des qui écriront, des qui ont du recul et d'autres qui ont de l'avance, des qui passent bien à la télé et d'autres qui passent pas bien à la radio…

[Lensman]

Il est vrai que c'est une personnalité littéraire très forte. Raison de plus pour que je souhaite qu'elle perdure dans la SF...
Oncle Joe

Et si Katioucha décide un jour d'écrire dans un autre registre ? Il y a quelques chances pour qu'on y trouve cette même personnalité, non ? Le genre est-il plus important que l'auteur ?
L'exemple de Dick est assez parlant. Y en a-t-il d'autres ?

On verra bien! Mais inutile de trop l'encourager, elle se débrouillera toute seule!
Oncle Joe

[MF]

Et perso, je trouve une unité à la production d'Asimov, tant en style qu'en thématiques (robots, ordinateurs, et secondairement : relations hommes/femmes, avec le charme de la désuétude). Je dois être une grande malade.

T'as un bon toubib ?

... parce qu'on est au moins 2...

...et je pourrai dire la même chose pour Scheckley, pour Brown, pour Varley, pour Andrevon, pour...

[Lensman]

Et perso, je trouve une unité à la production d'Asimov, tant en style qu'en thématiques (robots, ordinateurs, et secondairement : relations hommes/femmes, avec le charme de la désuétude). Je dois être une grande malade.

T'as un bon toubib ?

... parce qu'on est au moins 2...

...et je pourrai dire la même chose pour Scheckley, pour Brown, pour Varley, pour Andrevon, pour...

Et de 3, avec moi. Je parie d'ailleurs que cet auteur sera lu encore longtemps après que bien des stylistes d'aujourd'hui auront été oubliés...

[Lensman]

Je reviens à "Bifrost" n°52, pour souligner une très bonne critique de Xavier Mauméjean, consacrée à "Vélum". C'est le premier texte sur ce roman, populaire chez les critiques (mais que je n'ai pas encore lu), avec lequel j'ai enfin l'impression d'apprendre vraiment quelque chose. Les écrivains peuvent faire (parfois) de très bons critiques...
Page 180, notre ami Fred Jaccaud, auteur de toute une série historique fort informative sur l'histoire de la science-fiction française depuis ses lointaines origines, s'excuse (ce n'était guère nécessaire) d'une malencontreuse co(q)uille (qui n'en fait pas?) qui avait transformé l'écrivain George Sand en GeorgeS Sand:
"Quoi qu'on en dise, je dédouane ici mes relecteurs, qui me font l'honneur de me faire confiance."
Fred est trop gentil: c'est un peu comme si on dédouanait un patrouille de police de laisser un type se faire tabasser par des skinheads, au prétexte que le type en question leur paraît assez costaud pour se débrouiller tout seul...
Mais ces histoires de c(o)quilles sont dérisoires, et ce n'est pas "Bifrost" qui s'amuserait à ironiser sur les défaillances de collègues...
Oncle Joe

[Eons]

"Quoi qu'on en dise, je dédoine ici mes relecteurs, qui me font l'honneur de me faire confiance."

J'espère que c'est toi qui a mal recopié, Joe.

[Lensman]

"Quoi qu'on en dise, je dédoine ici mes relecteurs, qui me font l'honneur de me faire confiance."

J'espère que c'est toi qui a mal recopié, Joe.

Tu veux dire que, de ma part, cette coquille ne te surprend pas? Eh bien, tu as raison...
Oncle Joe
PS: cela dit, pourquoi "espérer" que je ne me sois pas amélioré en orthographe? (bon, je corrige...)

[Eric]

J
Page 180, notre ami Fred Jaccaud, auteur de toute une série historique fort informative sur l'histoire de la science-fiction française depuis ses lointaines origines, s'excuse (ce n'était guère nécessaire) d'une malencontreuse co(q)uille (qui n'en fait pas?) qui avait transformé l'écrivain George Sand en GeorgeS Sand:
"Quoi qu'on en dise, je dédouane ici mes relecteurs, qui me font l'honneur de me faire confiance."

Et au passage, on signalera tout de même que le plus intéressant est son papier sur l'immense Jacques Spitz, dont vient d'être formidablement réédité chez L'Arbre Vengeur l'indispensable Œil du purgatoire (chronique à venir dans Bibi 53).

[Lensman]

J
Page 180, notre ami Fred Jaccaud, auteur de toute une série historique fort informative sur l'histoire de la science-fiction française depuis ses lointaines origines, s'excuse (ce n'était guère nécessaire) d'une malencontreuse co(q)uille (qui n'en fait pas?) qui avait transformé l'écrivain George Sand en GeorgeS Sand:
"Quoi qu'on en dise, je dédouane ici mes relecteurs, qui me font l'honneur de me faire confiance."

Et au passage, on signalera tout de même que le plus intéressant est son papier sur l'immense Jacques Spitz, dont vient d'être formidablement réédité chez L'Arbre Vengeur l'indispensable Œil du purgatoire (chronique à venir dans Bibi 53).

Ce qui tombe d'autant bien qu'un recueil Jacques Spitz est à paraître chez Bragelonne, sous la direction de Laurent Genefort. On assiste donc au grand retour de Jacques Spitz (ne pas oublier non plus l'excellent roman "Les Signaux du Soleil", longtemps très difficile à trouver, dans "Les Chasseurs de chimères", l'anthologie de SF française entièrement d'époque composée par Serge Lehman pour Omnibus).
Oncle Joe

[Eons]

"Quoi qu'on en dise, je dédoine ici mes relecteurs, qui me font l'honneur de me faire confiance."

J'espère que c'est toi qui a mal recopié, Joe.

Tu veux dire que, de ma part, cette coquille ne te surprend pas? Eh bien, tu as raison...
Oncle Joe
PS: cela dit, pourquoi "espérer" que je ne me sois pas amélioré en orthographe? (bon, je corrige...)

Bé, dédouaner ses relecteurs de ses propres erreurs en en commettant une, ça choque un peu. Une erreur de recopie est en soi moins inquiétante (qui que soit le recopieur).

[Transhumain]

Ce que je voulais dire, c'est que quand tu lis Dufour, tu te prends une grande claque car elle t'assène des vérités qui te touchent profondément parce que tu les vis toi-même au quotidien.

Un peu comme les Evangiles, quoi.

[Erion]

Un peu comme les Evangiles, quoi.

T'as été crucifié ? Nan, même pas sur les forums.