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Je suis en train de terminer les Hauts Esprits de Claude Ecken chez Nesti.

Et pour l'instant, je suis assez déçu. Je ne retrouve pas vraiment l'auteur d' Enfer Clos ou de Le Monde, tous droits réservés .

Je vous la fais courte (je ferais plus long dans ma chronique lundi) mais il s'agit en fait d'un petit village en France qui accumule les accidents de voitures dans un virage qui semble maudit. Du coup les rumeurs et les suspicions prennent de l'ampleur en même temps que le nombre de morts augmentent. Est-ce de la sorcellerie ? Le Diable loge-t-il dans le virage ? Ou la vérité est-elle ailleurs ?

S'il y a de bons passages de suspens, c'est assez maladroit dans l'ensemble et plutôt longuet. Les villageois sont un tantinet caricaturaux et les ressorts de l'intrigues pas très originaux...

C'est dommage parce que les deux autres livres d'Ecken sont plutôt bons... Apparemment, ce serait un roman qui date de plusieurs années... Une oeuvre de jeunesse

jerome a écrit :Apparemment, ce serait un roman qui date de plusieurs années... Une oeuvre de jeunesse

Ca me rassure, car c'est vraiment très en dessous du niveau de son receuil Le monde, tous droits réservés.
Les morts violentes s'entassent, avec de bien belles descriptions, mais sur le fond de l'histoire cela reste relativement creux.

Booga a écrit :

jerome a écrit :Apparemment, ce serait un roman qui date de plusieurs années... Une oeuvre de jeunesse

Ca me rassure, car c'est vraiment très en dessous du niveau de son receuil Le monde, tous droits réservés.
Les morts violentes s'entassent, avec de bien belles descriptions, mais sur le fond de l'histoire cela reste relativement creux.

A la limite, en étant un peu pervers, je dirais que le seul intérêt de Hauts Esprits repose dans les descriptions des morts violentes qui émaillent le roman, avec palme d'or à ce qui arrive aux deux gosses en vacances dans la maison au-dessus du virage. C'est époustouflant de cruauté assumée, de violence clinique, il n'y a aucune concession au politiquement correct, et je trouve ça très cinématographique dans les plans et points de vue utilisés.
Dommage que l'histoire soit aussi téléphonée.

DuncanI a écrit :A la limite, en étant un peu pervers, je dirais que le seul intérêt de Hauts Esprits repose dans les descriptions des morts violentes qui émaillent le roman, avec palme d'or à ce qui arrive aux deux gosses en vacances dans la maison au-dessus du virage. C'est époustouflant de cruauté assumée, de violence clinique, il n'y a aucune concession au politiquement correct, et je trouve ça très cinématographique dans les plans et points de vue utilisés.
Dommage que l'histoire soit aussi téléphonée.

Je suis assez d'accord avec toi. Les morts violentes sont assez trash. Sauf qu'il y en a un peu trop à mon goût. Au début c'est rigolo... Claude Ecken prend son temps, il nous raconte la vie de ses victimes etc. Ensuite c'est long... Ces scènes se répètent trop souvent et ça ralentit le récit

L'autre solution aurait consisté à ne garder que les accidents, intituler ça Conduisez prudemment dans les virages et le mettre en vente dans toutes les auto-écoles. Ca aurait fait un carton, dommage... (et, oui : c'est un jeu de mot lamentable )

DuncanI a écrit :L'autre solution aurait consisté à ne garder que les accidents, intituler ça Conduisez prudemment dans les virages et le mettre en vente dans toutes les auto-écoles. Ca aurait fait un carton, dommage... (et, oui : c'est un jeu de mot lamentable )

ca c'est une idée... Les Huats Esprits ou le roman de la prévention routière...