"Plasma" de Walter Jon Williams

[Aikau le bô]

Ayah, petite fonctionnaire à l'office du plasma, s'ennuie ferme. Barzaki (plus ou moins l'équivalent d'arabe), elle ne peut espérer grimper dans les échelons hierarchique, alors lorsqu'elle trouve un puit de plasma en quatité astronomique, elle sait que le moment est venu pour elle de risquer le tout pour le tout et de vendre cette mane à Constantin, métropolite déchu qui rêve de construire sa « Cité nouvelle » en fomantant un coup d' Etat contre une métropole voisine: Caraqui...

Le récit est plaisant, le rythme soutenu et les personnages attachants. Un bon livre, oui, mais la véribable force de cet ouvrage c'est son univers centré autour du plasma, sorte d'énergie magique générée par les batiments grâce à la géomancie et qui, avec l'aide d'un mage expérimenté, permet de réaliser n'importe quel prodige. L'auteur nous aiguille sur de nombreuse amorces de scénar, nous allèche, sans jamais sortir de son histoire: le petit guide du coup d'Etat en 300 pages... Un vrai délice et une source d'inspiration pour les joueurs de jeux de rôles facile et très efficace!

[Aikau le bô]

La Guerre du plasma
Williams, Walter Jon
J’ai lu

Ce tome est la suite directe du premier tome (2 semaines après la fin de Plasma). Je ne révèlerai bien sûr rien de l’intrigue, enfin juste assez pour donner envie de lire ce roman, mais cette critique peut vous donner le dénouement (tout à fait prévisible et n'enlevant rien au suspense) du volume 1. Si vous tenez absolument à ne rien savoir, arretez-vous ici, mais franchement, l’intérêt de ces ouvrages ne résident pas dans l’histoire en elle-même, mais plutôt dans l’univers décrit... Vous voilà prévenu !

Constantin a réussi son coup d’état et a prit le contrôle de la Métropole de Caraqui. Ayah, soupçonnée (à raison) d’avoir aidé les putschistes, doit fuir sa propre Métropole. Constantin accueille sa maîtresse (la guerre, c’est pas que des coup de canons, c’est aussi des coups tout court…) et lui confie le service de récupération du plasma. Le travail consiste au départ à faire cesser les connexions illégales au réseau de plasma en luttant contre la mafia locale mais, au fur et à mesure que la situation politique se dégrade et que le gouvernement en exil de Caraqui lance une contre offensive militaire depuis les Métropoles voisines, le service d’Ayah grandi pour devenir un des rouages indispensable à l’effort de guerre. L’ancienne simple bureaucrate se retrouve face à des responsabilités sans cesse grandissantes : négociations entre les différentes factions, lutte contre la corruption, contre-espionnage, et bien sûr lutte interne pour conserver sa propre position hiérarchique…
La guerre est là. Les civils meurent sous les bombardements, les généraux se terrent dans les bunkers, le plasma se fait rare, la situation peut se retourner à tout instant… Constantin conservera-t-il la Métropole pour réaliser son rêve de « La Cité Nouvelle »... ?

Ce tome est un vrai plaisir ! C’est le petit manuel de la guerre illustré (façon de parler). On commence par des problèmes « simples » pour arriver à de la politique de haut vol (espionnage, trahison, gestion des ressources, …). On suit avec grand plaisir l’apprentissage d’Ayah dans ce monde de requins. L’écriture est efficace et agréable mais, comme le volume précédent, c’est vraiment dans le « background » que réside la véritable richesse de cette petite saga.
Je le redis, une lecture extrêmement agréable pour un rôliste ! En plus cet ouvrage intéressera tout autant ceux qui ont envie de vivre une guerre de l’intérieur, au niveau de l’État-major.

Chaudement recommandé !

Aikau le bô

[Jed]

J'ai effectivement passé un agréable moment en lisant ces deux romans. Maintenant, je ne sais pas si le fait que je sois rôliste ait joué un rôle ou non dans mon appréciation ^^

[Booga]

Deux très bon romans qui n'attendent que le dernier volet de l'histoire afin de savoir qui se cache derrière ce bouclier...