Tout d'abord quelques mots sur l'auteur, le suédois Larsson pour ceux qui ne connaissent pas :
Quelques mots sur l'ouvrage, je précise que je n'ai lu que le tome 1 pour l'instant.Biographie de Stieg Larsson
De son vrai nom Karl Sti-Erland, Stieg Larsson s'engage dès le début de sa carrière dans le mouvement suédois de science-fiction et publie deux fanzines, Sfären et Fijagh. Il participe à l'exécutif de la plus grande association nordique de science-fiction, Skandinavisk Förening för Science Fiction (SFSF), avant d'en devenir le président en 1980. Journaliste et graphiste à l'agence de presse Tidningarnas Telegrambyrå, il est l'un des pionniers de la fondation Expo, et le rédacteur en chef de son magazine du même nom, observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Actif dans le parti socialiste suédois, Stieg Larsson le quitte en 1987, refusant de soutenir des régimes socialistes de l'étranger qui lui semblent peu démocratiques. Son engagement contre l'extrémisme de droite et le racisme se traduit dans les livres qu'il a coécrits, comme 'Extremhögern' (' Extrémisme de droite') et 'Sverigedemokraterna : Den Nationella Rörelsen' (' Les Démocrates suédois : le mouvement national'). Stieg Larsson meurt d'une crise cardiaque peu après avoir remis à son éditeur sa seule oeuvre littéraire, une trilogie de romans policiers rassemblés sous le titre de 'Millénium' : 'Les hommes qui n'aimaient pas les femmes' (2005), 'La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette' (2006) et 'La Reine dans le palais des courants d'air' (2007). Stieg Larsson s'inscrit dans le courant des auteurs de polars nordiques tels Henning Mankell, Liza Marklund et Hakan Nesser.
L'intrigue est policière, une enquête sur la disparition il y a plus de 30 ans d'une gamine de 16 ans en huis clos, je ne dévoilerai rien.
Le coup de l'enquête réouverte longtemps après par une personne extérieure, th-me assez classique et plutôt bien traité.
Ce qui est intéressant est la façon dont le livre est raconté, façon qui scotche et sidère tous ces braves lecteurs accro au bouquin et qui n'ont visiblement jamais ouvert un livre de SF digne de ce nom (oh le beau retour en charte !)
Des intrigues parallèles, une galerie de personnages de premier ou second plan parfaitement mis en place, une touche de cyberpunk, un mélange subtil de sexe / violence (physique et psychologique), une hackeuse haute en couleurs et avec "quelques petits" problèmes psys..
La liste est longue des références ou plutôt inspirations à l'univers littéraire que nous cotoyons régulièrement.
Un très bon moment pour moi, qui je ne sais pas pourquoi me fait penser à neal stefenson (mais c'est un compliment)
Vivement la suite, et tant mieux si un bon livre est autant vendu et lu par autant de lecteurs.
Dommage que l'auteur n'ait pas laissé sa liste de livres de chevet pour inspirer les milleniumaniaques du monde entier.[/quote]
On croirait une traduction d'un Perry Rhodan par Claude Lamy.
