Le renégat de Robin Hobb

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Hoêl
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Le renégat de Robin Hobb

Message par Hoêl » mar. mars 31, 2009 10:16 am

Alors , avant toute autre chose , non , ce n'est pas de la S.F.!
Cela étant posé , une fois de plus , j'ai dévoré le livre en une aprè-midi , le personnage double de Jamère/Le fils du soldat y gagne encore en épaisseur , au propre comme au figuré , ses relations avec les Ocellions s'y font plus approfondies et complexes , d'autant plus qu'il abandonne la société des hommes pour se plonger dans l'univers de cette étrange espèce .
Robin Hobb se renouvèle d'étonnante façon , elle qui a construit son succès avec des romans où l'action dominait (même si l'introspection y était déjà bien présente) , arrive à tenir en haleine avec le récit d'une quête de nourriture dans la forêt et le fetin qui s'ensuit , avec des voyages onirique et des rafistolages de hutte ...Asuurément une grande dame de l'imaginaire !
Seul bémol , comme d'habitude , Pygmalion tronçonne l'original , ce qui nuit à la lisibilité de l'ensemble et mettra le volume hors de portée de trop de bourses .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

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Le_navire
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Message par Le_navire » mar. mars 31, 2009 11:38 am

Eh ben je vais te dire, le troncçonnage pour celui-là, ça a peut être du bon.

Les deux premières trilogies de l'Assassin Royal, j'avais adoré. Et les Aventuriers de la mer, après un démarrage un peu longuet, aussi. Je les ai lus et relus, et je me régale toujours autant, bien loin de trouver, comme d'autres, que Fitz est chiant avec ses introspections.

Mais alors celle-là...
Lue en anglais à cause des sous, donc en trois volumes que je me suis tapés en quelques trois semaines. Et là, je cale.
Spoilers inside a écrit :Nevare (c'est le nom original, à cause du jeu de mot Nevare, Never que le scout (traduit j'imagine par "éclaireur") utilise sans cesse) est le personnage le plus velléitaire de toute la création littéraire. Même si comme pour Fitz, on retrouve cette idée de perte d'une partie de soi (Fitz qui met ses souvenirs dans le dragon et n'est plus jamais lui-même jusqu'à ce qu'ils lui soient rendus) qui annihile la volonté, dans son cas ça prend des proportions telles que j'ai fini par le détester, ce type. Et j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, mais des longueurs... Et des répétitions, surtout, à n'en plus finir. Autant je reconnais qu'on peut se poser des questions, et qu'on peut se les reposer quinze fois dans sa vie de manière légèrement différente, en fonction de l'évolution des circonstances, autant il arrive un moment où un auteur doit épargner à ses lecteurs les allez-retours de la pensée humaine quand ça n'apporte strictement rien au récit, ce qui est bien trop souvent le cas ici. Bref, je me suis barbée la moitié du temps.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

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