Zhongguo de David Wingrove
Posté : mer. avr. 22, 2009 4:06 pm
J'ai achevé hier le 3ème tome de Zhongguo , La montagne blanche , de David Wingrove chez l'Atalante , qui conclue le premier cycle de cette saga des Deux directions .
C'est un peu long comme présentation , mais il faut avouer qu'on a ici affaire à un véritable monument labyrintesque . Le sujet ( l'intrigue est irracontable tant on y trouve de fils enchevêtrés) , au XXIIIème siècle , la terre est dominée par les Hans (Chinois pour nous , pauvre pékins ne maîtrisant pas les idéogrames) qui ont imposé leur civilisation , en particulier par la voie du confucianisme , à tous les peuples de la terre , même si certains peuples en question semblent curieusement absents -c'est d'ailleurs là un thème/rebondissement majeur de l'histoire . Mais certains parmi les Hongmao (cela veut dire "Têtes rouges" et c'est par ce terme que les Hans désignent les Européens) ne supportent plus le joug de leus conquérants et veulent bouleverser l'ordre établi .
Voilà pour la toile de fond . Mais il s'agit avant tout d'un des romans de S.F. les plus dépaysants et déroutants qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années , la société décrite est à 1000 lieues de ce que nous connaissons , les rapports humains paraissent perpétuellement décalés , étranges et , lorsqu'on commence à être agacé par le côté en apparence naïf ou figé d'un personnage , une péripétie vient en modifier radicalement son comportement et ce qu'on croyait avoir compris de sa psychologie . Il en va de même pour l'ensemble de l'intrigue qui révèle sans cesse des niveaux plus profonds de complexité . Il faut dire que l'ensemble du roman se déroule comme une partie de Weiqi (que nous appelons le Go) et qu'à cet égard , il n'est pas sans rappeler La ville est un échiquier de Brunner .
Il s'agit d'un roman exigeant pour le lecteur , une action ou un événement ne prenant parfois tout son sens que 100 pages plus loin , comme dans le jeu cité , mais avec la patience que les hans cultivent ont peut en tirer une moelle ô combien substantifique !
C'est un peu long comme présentation , mais il faut avouer qu'on a ici affaire à un véritable monument labyrintesque . Le sujet ( l'intrigue est irracontable tant on y trouve de fils enchevêtrés) , au XXIIIème siècle , la terre est dominée par les Hans (Chinois pour nous , pauvre pékins ne maîtrisant pas les idéogrames) qui ont imposé leur civilisation , en particulier par la voie du confucianisme , à tous les peuples de la terre , même si certains peuples en question semblent curieusement absents -c'est d'ailleurs là un thème/rebondissement majeur de l'histoire . Mais certains parmi les Hongmao (cela veut dire "Têtes rouges" et c'est par ce terme que les Hans désignent les Européens) ne supportent plus le joug de leus conquérants et veulent bouleverser l'ordre établi .
Voilà pour la toile de fond . Mais il s'agit avant tout d'un des romans de S.F. les plus dépaysants et déroutants qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années , la société décrite est à 1000 lieues de ce que nous connaissons , les rapports humains paraissent perpétuellement décalés , étranges et , lorsqu'on commence à être agacé par le côté en apparence naïf ou figé d'un personnage , une péripétie vient en modifier radicalement son comportement et ce qu'on croyait avoir compris de sa psychologie . Il en va de même pour l'ensemble de l'intrigue qui révèle sans cesse des niveaux plus profonds de complexité . Il faut dire que l'ensemble du roman se déroule comme une partie de Weiqi (que nous appelons le Go) et qu'à cet égard , il n'est pas sans rappeler La ville est un échiquier de Brunner .
Il s'agit d'un roman exigeant pour le lecteur , une action ou un événement ne prenant parfois tout son sens que 100 pages plus loin , comme dans le jeu cité , mais avec la patience que les hans cultivent ont peut en tirer une moelle ô combien substantifique !