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J'ai vu le film il y a pas mal d'années, et j'avais aussi eu cette impression qu'il ne se passait pas grand chose.

Il n'y a pas beaucoup d'action ni de rebondissements, mais le style clair des deux auteurs m'avait aidé à dévorer ce livre. J'ai gardé de la fin des impressions frappantes, mais si tu décroches au milieu, la suite ne devrait pas te passionner.

Les collaborations entre grands écrivains donnent rarement des résultats satisfaisants (Dies Irae de Dick & Zélazny ou le bouquin de Dozois et Martin récemment paru chez Bragelonne) .En fait , il semble que pour que la sauce prenne , il faille que les auteurs soient de vieux complices comme Pohl et Williamson ou le même Pohl et Kornbluth et surtout que , sur le plan stylistique , ils n'aient pas une personnalité trop forte (Dans Dies Irae , il est quasiment toujours possible de savoir qui a écrit quoi).Enfin , il y a les couples , Kuttner/Moore ou Brackett/Hamilton .
Cela dit , il y a des exceptions notables , particulièrement en France où Heliott et Mauméjean ont carrément réussi à faire croire qu'ils étaient un seul et même auteur , américain de surcroit ! il y a aussi les collaborations de Day & Bellagamba qui sont plutôt réussies .

Lune a écrit :Je vois que vous êtes de mon avis ! Ces grands noms au départ m'avaient fait pensé que ce serait forcément bon, mais raté !

A noter : j'ai trouvé ce livre dans les toilettes de mon papa un jour où je n'avais plus rien à lire !

Maintenant je vais m'atteler à Malevil de Robert Merle et Coulez mes larmes dit le policier de K. Dick ! Et aussi La cité nymphale de Beauverger ! Vivement le week-end de l'ascension !

Ah , Malevil ! sans doute le bouquin de Merle où son obsession de la forteresse autarcique est la plus prenante . Mais c'était déjà bien présent dans Un animal doué de raison et plus tard dans Fortune de France .

Au départ, c'est une nouvelle, excellente, d'Asimov: "Quand les ténèbres viendront".
Comme bien souvent, la force de ce type de texte diminue et se dilue quand on veut en faire un roman.
Oncle Joe

Vivement le week-end de l'ascension !

C'est quoi cette histoire de "week end de l'Ascension" ?! J'm'en vais t'appeler Robinson pour qu'il remette Vendredi au boulot !

Concernant le retour des ténèbres, le récit est adapté d'une nouvelle d'Asimov mais le roman est écrit par Silverberg.

Ce que dit Isaac Asimov dans son autobiographie :

J'ai dû expliquer à Bob que je ne voulais ni sexe gratuit, ni violence superflue, ni grossièretés de langage. Il a accepté. Il me laisserait trancher en cas de litige. Je n'aurais qu'à dire non à ceci ou cela et il couperait ou effectuerait les modifications nécessaires.
(...)
Puis, un jour, j'ai reçu le manuscrit de Bob. Malgré tout, je redoutais de me retrouver devant un texte inacceptable. (...) Mais ses inquiétudes s'avérèrent sans objet. Bob avait fait merveille ; on aurait dit que j'avais écrit le livre moi-même. Il demeurait parfaitement fidèle au texte de départ ; je n'ai presque rien contesté.

Selon noosfere, le film Pitch Black avec Vin Diesel est l'adaptation du retour des ténèbres. Je sais, ce n'est pas bien mais je ne peux pas m'empêcher de rigoler.

Christopher a écrit :Ce que dit Isaac Asimov dans son autobiographie :

J'ai dû expliquer à Bob que je ne voulais ni sexe gratuit, ni violence superflue, ni grossièretés de langage.

Selon noosfere, le film Pitch Black avec Vin Diesel est l'adaptation du retour des ténèbres. Je sais, ce n'est pas bien mais je ne peux pas m'empêcher de rigoler.

Pour le sexe, la violence et les grossièretés, dommage, ça aurait amené un peu d'intérêt et d'action ! En étant plus sérieuse, un roman tiré d'une nouvelle, hum difficile !

Et pour ma part j'aime assez Pitch Black (mais pas les chroniques hein) même si je ne vois absolument pas le rapport entre le roman et le film, mis à part la peur des ténèbres.

Lu et adoré nouvelle d'Asimov. Vraiment dans le top du top des nouvelles.
Lu, digéré et oublié aussitôt le roman qui en a été tiré avec Silverberg.

Hoêl a écrit :Enfin , il y a les couples ... Brackett/Hamilton .

diffcile d'avoir un véritable avis là-dessus vu qu'il n'existe qu'un seul texte de fiction (il y a aussi au moins un article)qui soit une collaboration entre les deux, le plutôt artificiel Stark and the star kings (prévu pour l'anthologie fantôme de Ellison).

Justement, peut-on avoir confiance en la seule signature ?

j'avais lu d'elle "Les Hommes Stellaires" (Le Masque Numéro 8 ) un SO plutôt moyen (à mon avis) - ou je ne reconnaissais pas du tout le style de Leigh Brackett - du moins tel que je l'imaginais, après avoir lu ses textes martiens, et sa trilogie tardive sur Staith - Le style de ce roman me faisant tellement penser à E Hamilton - que je me suis demandé si ce n'était pas lui, en fait, le véritable auteur ?

Papageno a écrit :Justement, peut-on avoir confiance en la seule signature ?

j'avais lu d'elle "Les Hommes Stellaires" (Le Masque Numéro 8 ) un SO plutôt moyen (à mon avis) - ou je ne reconnaissais pas du tout le style de Leigh Brackett - du moins tel que je l'imaginais, après avoir lu ses textes martiens, et sa trilogie tardive sur Staith - Le style de ce roman me faisant tellement penser à E Hamilton - que je me suis demandé si ce n'était pas lui, en fait, le véritable auteur ?

pour être franche, il n'y a aucune raison, ni aucun élément connu qui permettent de penser que les textes parus sous le nom de Brackett soient de Hamilton.

Pour ce texte en particulier, ses multiples et différentes versions (The starmen of Llyrdis/The Starmen/The galactic breed) ont toujours été au nom de Brackett.



(Ace Double D-99, 1955, couverture anonyme)

Je pense que le couple Brackett/Hamilton avait un fonctionnement différent du couple Moore/Kuttner.