Le forum d'ActuSF.com

Lu ce roman de Jonathan Safran Foer sur les conseils de Patrick Imbert ou de Raoul Abdaloff, je ne sais plus trop.



Et disons-le tout net, c'est simplement sublime. Je me suis demandé si je pouvais aller jusque-là, mais à la réflexion, oui ! C'est sans doute un des quatre ou cinq plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire. Un magnifique roman sur la transmission, la mémoire, l'absence et le vide.

Difficile de trouver un équivalent, sinon en terme de qualité d'écriture, et là, on tire dans la même catégorie que Garcia Marquez ou Capote. On peux sinon penser à Vonnegut mais c'est peut-être dans les naturalistes de l'absurde comme John Irving, qu'on pourra trouver la filiation la plus évidente.

C'est tout bonnement une lecture obligatoire.

Heu, sans déflorer, en deux mots, ça parle de quoi ?

Merci pour la sugg. Ce cri du coeur est communicatif.

Je vais bémoler.
Non que je n'ai pas pris du plaisir à le lire, je me souviens avoir trouvé ça chouette.
Sauf que c'est tout ce dont je me souviens.
Et ça, c'est pas bon. Je suis même incapable de répondre à Bull. Ce qui chez moi, est synonyme d'un texte qui tout en pouvant être agréable et laisser une bonne impression, manque de profondeur... ou pour être plus nuancée, n'a pas su me toucher.

+ 1 avec le navire. Sur le coup c'est fort puis ça part vite comme un vin puissant mais court en bouche. et puis c'est quand même bourré de bons sentiments et ç fait pleurer dans les chaumières...

4eme de couv'
Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d'astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu'elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l'entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l'après 11-Septembre.

Bull a écrit :Heu, sans déflorer, en deux mots, ça parle de quoi ?

Vu le titre, je suppose que ça parle des tirs de flashball à Montreuil.

Le_navire a écrit :Je vais bémoler.
Non que je n'ai pas pris du plaisir à le lire, je me souviens avoir trouvé ça chouette.
Sauf que c'est tout ce dont je me souviens.
Et ça, c'est pas bon. Je suis même incapable de répondre à Bull. Ce qui chez moi, est synonyme d'un texte qui tout en pouvant être agréable et laisser une bonne impression, manque de profondeur... ou pour être plus nuancée, n'a pas su me toucher.

Rarement lu une appréciation aussi dure, aussi cruelle... et pourtant, j'en ai lu des critiques sur AEVV!
Oncle Joe

Mais-heu...
Je suis pourtant pas méchante comme fille...

Lensman a écrit :

Le_navire a écrit :Je vais bémoler.
Non que je n'ai pas pris du plaisir à le lire, je me souviens avoir trouvé ça chouette.
Sauf que c'est tout ce dont je me souviens.
Et ça, c'est pas bon. Je suis même incapable de répondre à Bull. Ce qui chez moi, est synonyme d'un texte qui tout en pouvant être agréable et laisser une bonne impression, manque de profondeur... ou pour être plus nuancée, n'a pas su me toucher.

Rarement lu une appréciation aussi dure, aussi cruelle... et pourtant, j'en ai lu des critiques sur AEVV!
Oncle Joe

En résumé de cette appréciation: c'est presque ça, mais "a miss is as good as a mile" et une oeuvre qui a failli être une réussite est un échec . J'en connais un autre (je le vois à chaque fois que je passe devant un miroir) qui critiquera plus sévèrement l'oeuvre qui a de petits défauts et est à deux doigts de l'oeuvre majeure que le ratage total d'un mongolien autiste.

"She knows there's no success like failure, and that failure's no success at all"

Du même auteur, Tout est illuminé m'avait particulièrement marqué, et il reste aujourd'hui dans mon top 50 des livres qui comptent. Il y était aussi question de transmission, celle de la mémoire, individuelle et collective, le tout traité avec un humour et une légèreté qui ne nuisent jamais à la gravité du sujet (le destin des juifs d'Europe de l'Est au sortir de la seconde guerre mondiale, si je ne dis pas de bêtise). Si "Extrêmement fort…" estr dans la même veine et fait preuve d'autant de trouvailles littéraires que son aîné, je crois que je vais aller de ce pas à la librairie !