Bravo à Lem, qui a vu le lapsus.Lem a écrit :Mais si, tu l'auras.JDB a écrit : je ne pense pas que j'aurai le courage de tout libre.
Par contre, tu n'auras peut-être pas celui de tout lire.
Car je vais à Cuba.
Cuba libre ! (hips)
JDB
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pas la peine il a eu 2.0, si ça avait été bon, il aurait eu au moins 1.6. ( un traumatisé du hausarbeit). A moins que son prof n'ait été particulièrement tâtillon et lui ait enlevé des points à cause d'une virgule en trop dans sa bibliographie ( véridique)Erion a écrit :Ce n'est qu'un résumé, pour le détail, tu peux te payer le pdf ;pbormandg a écrit :En quoi, à mon avis, il se trompe en classant comme "opposé" ce qui est seulement voisin, avec corrections, et non un refus total.Erion a écrit :J'ai rien affirmé, c'est le résumé du papier du chercheur. Pour lui, ce qui s'oppose au positivisme, c'est le fantastique "à la Maupassant".bormandg a écrit : Et je reviendrai sur l'affirmation d'Erion comme quoi le fantastique du XIX° et du XX° siècle s'oppose au positivisme. AMA, au contraire, il se base sur le positivisme tout en lui assignant des limites, des récits qui ne rentrent pas dans le cadre. Au conraire du merveilleux-fantasy qui récuse totalement le mode positiviste de création des univers fictionnels.
/me jalouse !!!!JDB a écrit :A toutes fins utiles, je signale aux divers intervenants que je pars en vacances pour quinze jours dans un pays chaud où je n'aurai aucune possibilité de m'intéresser à la SF ni à la métaphysique.
Seulement, on ne voit toujours pas pourquoi la métaphysique serait un problème pour la science-fiction.Lem a écrit :Variable cachée s'ajoutant aux autres facteurs de déni déjà connus (je devrais mettre cette rectification en mémoire ; ça m'éviterait de la retaper à chaque fois).Fabien Lyraud a écrit :Résumé des épisodes précédents :
Personne ne nie que certaines oeuvre de SF utilisent des références métaphysique. Mais ce que nous reprochons à la démarche de Serge c'est de transformer un vérité partielle en grand tout absolu.
Je croyais que l'hypothèse M était "superfératoire, inutile, n'apportait rien, que les autres facteurs de déni déjà connus suffisaient amplement à tout expliquer" ?George a écrit :+1Fabien a écrit :entrent totalement là dedans). Je pourrais donc dire que la variable cachée du déni est la mythologie matérialiste comme Lem évoque la métaphore réifiée. Mais j'ai l'impression que c'est quand même beaucoup plus compliqué que ça.
C'est cela: la liste des exceptions, bien cataloguées. Quelques textes suffisent à remplir ce rôle, à montrer que le traitement (honorable…) de ces questions ne peut faire que tout à fait exceptionnellement l'objet d'un traitement par le roman.Lem a écrit :Le meilleur des mondes ?Lensman a écrit :De manière générale, la SF à prétention philosophique ou prospective sans aspects spécialement "métaphysiques" n'est pas plus "reconnue" que sous ses autres formes.
1984 ?
Les chroniques martiennes ?
Des fleurs pour Algernon ?
tu noteras aussi que ce sont tous des traductions…Lem a écrit :Le meilleur des mondes ?Lensman a écrit :De manière générale, la SF à prétention philosophique ou prospective sans aspects spécialement "métaphysiques" n'est pas plus "reconnue" que sous ses autres formes.
1984 ?
Les chroniques martiennes ?
Des fleurs pour Algernon ?
La Manadologie est un roman d’aventure. Sur le mode d’une science-fiction spéculative qui remet en jeu des textes de philosophie classique, deux personnages (un humain dancartésien et un Streck) parcourent le monde physique et métaphysique à bord d’une navette spatiale de troisième génération.
Chassés par les autorités du métaroyaume du coin de galaxie où ils étudiaient leur première manade, ils prennent le large en spatio-clandestins et découvrent des univers problématiques empruntés à Borges, Spinoza et Leibniz.
La mesure, le langage, le performatif et la fiction sont au cœur de leurs aventures manadologiques effrénées. Au cours desquelles ils découvriront les gestes essentiels de la vie dans l’espace : comment replier une manade, comment boire ses hrön à la paille, comment parler dans un langage fluide sans y perdre son latin, comment mesurer le monde sans le découper.
Si d’aventure, le lecteur passé par tous les périls de cette réactivation narrative elle-même performative, était amené à (r)ouvrir la vraie Monadologie et à la (re)lire en se disant, comme Gilles Deleuze, qu’il n’y a pas de meilleur auteur de science-fiction que Leibniz, le Streck en bleuirait d’aise.
Je suis d'accord: ils ne vont pas trop loin, au moins en apparence (car tout de même, à bien les lire, ils soulèvent des problèmes très profonds).Lem a écrit :Moi, ce qui me paraît significatif dans ces titres (quelle que soit leur qualité propre par ailleurs), c'est qu'ils refusent toute débauche spéculative. Ils font un travail d'extrapolation sur une donnée originelle (ou, dans le cadre de Bradbury, un travail poétique) mais l'univers n'en sort pas transformé ni remis en cause ; on n'entrevoit à aucun moment les perspectives M hallucinantes qu'on trouve chez un Galouye, ou un VV, ou un Dick, ou un Jeury et qui sont pour moi le vrai cœur de la SF. Ils sont "sages", d'une certaine manière. Ils ne provoquent ni intoxication, ni ivresse. Et je crois que c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles ils sont légitimés.