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bormandg a écrit :J'ai essayé d'employer la rhétorique de Lem, apparemment ça ne marche pas.

Le fait que ça ne marche pas prouve bien qu'il s'agit d'un raisonnement, et non d'une simple rhétorique.

bormandg a écrit :Allons, je vais me consoler de mon incapacité à rhétoriser en pouette en lisant Plaguers.

y'a plein de métaphysique à deux balles dedans, méfie-toi^^
(et elle mord en plus^^)

(ouais je déconneuheuh)
(pardon Lam promis je le ferai plus^^)

Lem a écrit :

bormandg a écrit :J'ai essayé d'employer la rhétorique de Lem, apparemment ça ne marche pas.

Le fait que ça ne marche pas prouve bien qu'il s'agit d'un raisonnement, et non d'une simple rhétorique.

Justement pas, comme le fait remarquer Draco: je sais raisonner.

Lem a écrit :

bormandg a écrit :J'ai essayé d'employer la rhétorique de Lem, apparemment ça ne marche pas.

Le fait que ça ne marche pas prouve bien qu'il s'agit d'un raisonnement, et non d'une simple rhétorique.

arf^^
non Lem
ça prouve pas^^
ça prouve juste que Georges s'y est mal pris^^

Oh, ne t'inquiète pas. C'est juste moi qui essaie de georger. Bonne soirée.

doppelganger night ?^^

@Lem: Tant que tu ne draconnes pas....

Lem a écrit :. Qui plus est (mais c'est peut-être moi qui vieillit, tout simplement), je n'ai pas ressenti d'accoutumance au fur et à mesure que j'avançais dans le livre

Hélas, j'ai ressenti quelque chose du même ordre... alors que la richesse du texte est flagrante. On vieillit un peu, c'est sûr.
Oncle Joe

Lem a écrit :(genre : "il faut quand même un truc pour les fans, un big dumb object dans les règles, sinon, je n'ai que des acteurs de soap opera virtuels, des ménagères dépressives, des hermaphrodites et des ministres pakistanais… Ça va pas le faire.)

Tiens, c'est vraiment ce que je me suis dit: qu'est-ce que je m'en fou! Un peu comme si on infligeait "Plus belle la vie" à un lecteur de SF indien... ça gâche complètement le reste.
Oncle Joe

Lem a écrit :

Roland C. Wagner a écrit :Euh, l'impact du truc de Vinge, faudrait pas exagérer, non plus. Son truc date du siècle dernier, du temps de la fameuse “fin de l'histoire”, et, bon, ça se sent. C'est déjà plus désuet qu'un robot ménager et à peine moins qu'une voiture volante.

Je n'ai pas souvenir d'un objet théorique formalisé par un auteur de science-fiction qui ait eu autant d'impact dans et hors le genre, sur lequel on ait écrit des dizaines, peut-être des centaines d'articles et d'essais de science, de philo, de prospective – en aussi peu de temps. D'après la page wikipedia consacrée au sujet (la survoler permet quand même de prendre la mesure du phénomène) …

C'est étonnant que tu ne places pas le "phénomène" dans le temps, dans l'histoire.
La théorisation scientifique, c'est les années 50 ; le déploiement science-fictif par Vinge, c'est les années 80.

Essaye de faire la même analyse rétro-historique avec le déploiement science-fictif du cyberespace par Gibson (ou le déploiement science-fictif du p-brane par Egan).

dracosolis a écrit :

bormandg a écrit :Allons, je vais me consoler de mon incapacité à rhétoriser en pouette en lisant Plaguers.

y'a plein de métaphysique à deux balles dedans, méfie-toi^^
(et elle mord en plus^^)

(ouais je déconneuheuh)
(pardon Lam promis je le ferai plus^^)

Sauf que tu déconnes pas.
Y'en a plein.
C'est juste qu'il est caché et qu'il sert à la SF, et pas l'inverse ^^

MF a écrit :

dracosolis a écrit :

bormandg a écrit :Allons, je vais me consoler de mon incapacité à rhétoriser en pouette en lisant Plaguers.

y'a plein de métaphysique à deux balles dedans, méfie-toi^^
(et elle mord en plus^^)

(ouais je déconneuheuh)
(pardon Lam promis je le ferai plus^^)

Sauf que tu déconnes pas.
Y'en a plein.
C'est juste qu'il est caché et qu'il sert à la SF, et pas l'inverse ^^

tsss ne dévoile pas mes nasses à Lem...^^

Lem a écrit :Je n'ai pas souvenir d'un objet théorique formalisé par un auteur de science-fiction qui ait eu autant d'impact dans et hors le genre, sur lequel on ait écrit des dizaines, peut-être des centaines d'articles et d'essais de science, de philo, de prospective – en aussi peu de temps. D'après la page wikipedia consacrée au sujet (la survoler permet quand même de prendre la mesure du phénomène) …

…une « université d'été de la Singularité » (Singularity University) a été créée en 2009 avec le concours de Google et de la NASA et offrira chaque été neuf semaines de cours sur le sujet à 120 étudiants pour la somme de 25 000 dollars.

Puisqu'il le faut, je vais citer Trudel dans le dernier chapitre de Sciences et Science-Fiction que tu feins d'ignorer. J'ai mis les mots qui me paraissent important en gras.

Depuis, l'idée d'une singularité future en a enthousiasmé plus d'un, dont l'inventeur Raymond Kurzweil qui étend l'idée d'une accélération des performances à l'ensemble des progrès techniques, et non plus seulement à ceux de l'informatique. En 2009, Kurzweil a même aidé à fonder une école d'été (la Singularity Univeristy, financée en partie par Goggle) qui a pour but de former une nouvelle génération capable de maîtriser les conséquences d'une croissance exponentielle de la technique -et d'en titrer profit, puisque nous sommes aux Etats-Unis.

Mais je te concède que Trudel conclue par

Si nous ne croyons plus à la possibilité d'une nouvelle source d'énergie simple, susceptible de nous aider à dompter les distances interplanétaires et de tout changer, est-ce la faute de la peur de l'ère post-humaine ou, au contraire, à notre nouvelle foi informatique

La foi informatique...

Tiens, d'autres idées intéressantes, du genre "singularité", qui peuvent alimenter les auteurs de science-fiction (le ciel est mort...):

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

C'est vraiment la vieille école: ils admettent qu'ils peuvent se tromper...
Bonne ou mauvaise nouvelle, si c'est vrai?
J'imagine un auteur de SF se disant: "Pfff... quelle importance d'écrire de la SF, puisque tout sera fini dans 3,7 milliards d'années?" C'est vrai que l'idée qu'il n'aura plus de lecteurs après 3,7 milliards d'années est décourageante...

Oncle Joe

J'ai surtout hâte que les Bogdanov publient un livre dans lequel ils décriront ce qu'il y aura après la fin de l'univers.