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Bonne lecture, agréable, voire jouissive par la maîtrise continue d'une langue à la Audiard.
Certains peuvent trouver ça pesant sur la longueur, mais en se limitant à deux ou trois chapitres par jour, le soufflé ne retombe pas.

Après, c'est une histoire de vampires (particuliers, les vampires, mais vampires tout de même). Elle m'a beaucoup plu, mais je conçois que des blasés puissent être lassés.

J'en dis (à peine) plus là.

Evidemment, vu que j'aprécie l'homme (pour tout dire, si tous les mecs de gauche étaient comme lui, je ne serai pas de droite), difficile de ne pas lire l'auteur sans un apriori positif.
Mais bon, allons-y quand même.
J'ai passé un très bon moment avec ce bouquin. Rythmé, avec des personnages attachants, des rebondissements et de l'action.

Pourtant, il y a un gout de pas assez dans ce roman. Ce n'est pas une question de quantité ou de qualité, mais plutot une question de profondeur. Hosltein nous livre quelques bribes seulement d'un thème qui aurait pu être passionnant, qu'il aurait sans doute pu creuser: l'organisation sociale d'un groupe nécessairement relaché mais néanmoins uni caché au sein de l'humanité. Il y a des bribes, des morceaux d'indices, quelques reflexions fulgurantes qui montrent que l'auteur aurait su creuser ces thèmes et donner une dimension nettement plus profonde à cette société parallèle, même si le héros principal en est coupé. Ou justement parce qu'il en est coupé: quand il la rejoint il bénéficie du coup d'un poste d'observation idéal, qu'ils (le personnage et l'auteur) n'utilisent pas assez à mon avis.

Un roman à lire assurément, ne serait-ce que pour la langue, qui est d'une beauté somptueuse.

gutboy a écrit :Hosltein nous livre quelques bribes seulement d'un thème qui aurait pu être passionnant, qu'il aurait sans doute pu creuser: l'organisation sociale d'un groupe nécessairement relaché mais néanmoins uni caché au sein de l'humanité.

Peut-être, si on veut.
Mais c'est marrant ce besoin qu'on a de demander à un livre autre chose que ce que l'auteur a voulu y mettre.
Pour moi, tant que le plaisir est là... (même s'il peut y avoir différentes sortes de plaisir, je reconnais)

Ben quand un sujet est intéressant et que l'auteur ne le creuse pas, on reste sur sa faim, c'est tout ce que j'ai voulu dire.