Le Dernier témoin - Dominique De Villepin

[Lensman]

Tu choisis que les SP merdiques en ce moment, non, Stéphane ?

Ah non, celui-ci je l'ai acheté avec mes sous (j'ai beaucoup hésité vu le rapport page/prix ou nb designes/prix pour ceux qui préfèrent).

Alors là , je dis respect !
Sébastien Ministru l'avait critiqué sur Pure FM (radio belge hautement recommandable) et la seule idée de mettre 1 cent dans ce genre de truc m'aurait semblé relever du masochisme le plus pervers , mais si c'est pour accomplir un devoir d'information journalistique , chapeau la conscience professionnelle !

Pareil!
On est au niveau de Socrate discutant avec ses copains tout en buvant la cigue (et même, lui, il était un peu forcé...).
Oncle Joe

[Eons]

DDV oublie que les arbres n'entendent rien, vu qu'ils sont durs de la feuille.

[bormandg]

DDV oublie que les arbres n'entendent rien, vu qu'ils sont durs de la feuille.

Seulement les résineux!

[Lhisbei]

On peut trouver une explication dans le procédé employé par les derniers hommes, qui permettrait à l'arbre de parler comme un humain du XXIe siècle, mais je crois que c'est avant tout par facilité que De Villepin lui donne des possibilités d'expression illimitées, loin de celles qu'on peut s'attendre d'un arbre

j'adore cette phrase surtout la partie sur les possibilités d'expression qu'on attend d'un arbre ...

[Eons]

S'agit-il de donner du travail à un bouleau, d'enseigner le droit à un peuplier ou de renoncer face à un platane ? Hêtre ou pas hêtre, là est la question...

[Thibaud E.]

Marrant que personne n'ait relevé l'impossibilité sémantique du titre…

[Patrice]

Salut,

C'est une blague à la Brown, en encore plus court.

A+

Patrice

[Gaëtan]

Je suis d'accord avec Stéphane, ce livre est moyen.
J'ai trouvé la forme très bonne (Villepin écrit bien ça pas de problème) mais sur le fond ça laisse à désirer.
Si on veut lire une histoire qui évoque un arbre, je conseille plutôt la nouvelle "Le Chêne et la mort" d'Ursula K. Le Guin.
Mon point de vue (beaucoup) plus détaillé est par ici.

[Stéphane]

Gaëtan, tu as très bien exprimé ce que je voulais dire au sujet de la façon de parler de l'arbre, sans trouver le terme sur le moment où j'ai écris ma chronique : l'arbre a un discours anthropomorphique, ce qui est très décevant au bas mot.

[Gaëtan]

Tout à fait, c'est décevant. J'ai regretté aussi le pessimisme et les longueurs mais ça aurait pu passer si on entrait vraiment dans l'histoire. Or on ne fait que survoler le récit puisque on n'accroche pas au narrateur.
J'ai relu la nouvelle d'Ursula Le Guin pour faire ma chronique et elle est bien meilleure sur 10 pages que tout le roman de Villepin.