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Tout d'abord, la Jeep Commander North Edition personnelle de Voronine, le signe concret , le signe policier/politique de sa présence : militarisée aux normes SQ, couleur vert-de-gris métallique, motorisation V8 Hemi dernière génération de 5,7 litres à polycarburant, développant plus de 350 chevaux avec un système MDS à cylindrée variable et à carburation fuel-flex "intelligente", comotorisation électrique par batteries à piles ion-lithium, transmission intégrale 4 x 4 à prise permanente Quadra-Drive/Quadra-Trac, la Jeep était agrée Trail-Rated, ce qui signifiait qu'elle avait subi avec succès des épreuves d'endurance particulièrement sévères au Nevada Test Center. C'était la voiture américaine dessinée pour le jeune flic russe (...).

Le disque vert illuminait les hommes-et-femmes en noir et blanc, les hommes-loups, les chiens de garde. Son collimateur passait d'un gardien SS à un homme, ou une femme, au crâne rasé, leurs tuniques bicolores flottant autour d'eux, il aurait pu tuer ce dorberman, ce Totenkopf, ce kapo, ce déporté, il aurait pu tuer un à un tous ces "hommes" que le viseur crucifiait dans le silence infrarouge.

Alors les journées dans le rayonnement émeraude se succédèrent à nouveau. Ecrans plasma, ordinateurs souples, e-paper, lentilles branchées sur le network centric command de la SQ, leurs organismes devenus plus artificiels que la nature elle-même, plus proches d'un véritable écosystème que l'Hypercube urbanistique qui les contenait.

— Ici, Nobody, nous ne sommes même plus dans le Monde de la Chute, où les innocents paient pour les coupables, et où les coupables doivent être sacrifiés pour être dignes de la Miséricorde qui leur est accordée, ici tout est non seulement inversé mais tout est rendu totalement insensé, soit totalement logique...
— Un peu de métaphysique juste avant d'y passer, Somebody ?

Ce furent les chiens-fantômes SS qui lui permirent de compléter la structure du diagramme et de boucler la boucle, de clore le cercle.

Jean-Louis Martin observait ce clochard. C'était donc à cause de ce misérable
qu'il avait perdu l'usage de son corps. Une terrible envie de le détruire
l'envahit.
Grâce à la puissance de son esprit dont les yeux étaient les milliers de webcams
de par le monde, et les mains tous les bras des disques durs eux-mêmes branchés
sur des robots, il savait qu'il en était désormais capable. Il pouvait le broyer
dans une porte automatique. Il pouvait rédiger un fichier de police qui le
ferait passer pour le plus dangereux des pervers. Son bourreau était à portée de
sa volonté de destruction.
Mais une idée traversa alors Martin.

Mais une idée traversa alors Martin.

IFF a écrit :

— Un peu de métaphysique juste avant d'y passer, Somebody ?

Pascal a écrit :

Mais une idée traversa alors Martin.

La dernière fois qu'une idée m'a traversé, j'en ai bavé, je vous prie de croire...

bormandg a écrit :

IFF a écrit :

— Un peu de métaphysique juste avant d'y passer, Somebody ?

Tu t'es trompé de fil...http://www.actusf.com/forum/viewtopic.p ... 50&start=0

Jean-Louis Martin observait ce clochard. C'était donc à cause de ce misérable
qu'il avait perdu l'usage de son corps. Une terrible envie de le détruire
l'envahit.
Grâce à la puissance de son esprit dont les yeux étaient les milliers de webcams
de par le monde, et les mains tous les bras des disques durs eux-mêmes branchés
sur des robots, il savait qu'il en était désormais capable. Il pouvait le broyer
dans une porte automatique. Il pouvait rédiger un fichier de police qui le
ferait passer pour le plus dangereux des pervers. Son bourreau était à portée de
sa volonté de destruction.
Mais une idée traversa alors Martin.

Transhumain a écrit :

Jean-Louis Martin observait ce clochard. C'était donc à cause de ce misérable
qu'il avait perdu l'usage de son corps. Une terrible envie de le détruire
l'envahit.
Grâce à la puissance de son esprit dont les yeux étaient les milliers de webcams
de par le monde, et les mains tous les bras des disques durs eux-mêmes branchés
sur des robots, il savait qu'il en était désormais capable. Il pouvait le broyer
dans une porte automatique. Il pouvait rédiger un fichier de police qui le
ferait passer pour le plus dangereux des pervers. Son bourreau était à portée de
sa volonté de destruction.
Mais une idée traversa alors Martin.

Bernard Werber est stupéfiant. Ce type a quand même réussi à se faire passer pour écrivain. Quel talent !

marypop a écrit :wah en effet ... c'est une citation réelle ?
J'ai peur.