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Bon, il ne s'agit pas d'être uniquement lecteur, mais le moment est venu d'y mettre un peu du mien et d'arriver à pondre quelques lignes (que c'est dur, on va dire que c'est la chaleur...)

Je viens de terminer une lutte sévère pour voir enfin le bout de ce pavé qu'est La machine à différences, de Sterling et Gibson :
Il s'agit d'une uchronie située à l'époque victorienne, dans laquelle la technologie a pris quelques dizaines d'années d'avance, si bien que l'informatique existe déjà sous la forme d'ordinateurs mécaniques fonctionnant à la vapeur ; on suit le destin de divers personnages embarqués dans une conspiration contre le gouvernement britannique, impliquant le premier virus informatique...

Comment dire ?
Pour commencer c'était difficile à lire because beaucoup de termes absons liés au contexte historique que je connaît mal ;
l'intrigue est assez décousue et parcellaire, ce qui fait que même en recolant les morceaux elle me laisse assez sceptique : l'effet est voulu, le livre étant présenté comme la réunion de documents historiques collectés comme des indices, mais le résultat n'est pas du point de vue de la qualité de l'intrigue très réussi.
En bref celle-ci est froide et plutôt lourdingue.
Reste le contexte d'une histoire alternative riche et détaillée, qui peut valoir le coup pour les amateurs d'uchronie dont je fais partie, mais demande quand même quelques efforts de résistance à l'ennui qui s'empare assez rapidement du lecteur.

Assez d'accord sur l'intrigue. L'idée de base est plutôt intéressante, et le traitement aussi, mais effectivement c'est très anglo-saxon et si on n'a pas les bonnes références, ça peut s'avèrer d'une lecture assez pénible.

En fait, il se peut qu'on attendait mieux de la collaboration de deux monstres-sacrés qui se connaissent aussi bien.

P.S : merci pour ton effort ; )

steve austin = l'intrigue est assez décousue et parcellaire, ce qui fait que même en recolant les morceaux elle me laisse assez sceptique : l'effet est voulu, le livre étant présenté comme la réunion de documents historiques collectés comme des indices, mais le résultat n'est pas du point de vue de la qualité de l'intrigue très réussi.
En bref celle-ci est froide et plutôt lourdingue.

+1 avec toi

le lecteur (càd moi en tout cas) se perd souvent dans des multitudes de détails qui ne font avancer ni l'intrigue ni la psychologie des personnages et ne créent pas non plus réellement une ambiance... même si la deuxième partie est un peu plus lisible
J'ai trouvé le livre très ennuyeux et dispensable

Vous êtes dur la, ça se lit bien, quand même. Certes, ce n'est pas leur meilleur livre, ni de l'un, ni de l'autre, mais si on met la barre trop haut, on risque d'être déçu par 90 pour cent de nos lectures!, cela serait triste, non?
Ici, c'est moyen bien sur, mais relativement plaisant, je ne me suis pas ennuyé et cela suffit à mon bonheur.

Oui, enfin si on ne place pas la barre haut quand deux écrivains comme Gibson et Sterling sont à la barre, je ne vois pas où on va la placer haute.

Je dis ça, parce que je me souviens d’une conversation avec un tout jeune (20 ans, vachement intelligent !) qui me disait : Ouais, j’ai lu Kant, Schopenhauer.. (Silence prudent de ma part !) Mais aussi de la science-fiction (ouf !) Par exemple 1984, Dune, Tous a zanzibar… (ah!)
C’est PAS MAL me dit-il, et j’aimerai bien en lire d’autres comme ça, mais quand même UN PEU MEILLEUR ! (Ah merde!). Je ne dis rien sur ce coup, j’étais disons légèrement agacé – en meilleur je me suis tout juste retenu de lui proposer le journal de Mickey! – je me disais encore qu’avec la barre placer la, dans le reste de sa vie de lecteur, il risquait de s’emmerder grave.

Et à aucun moment il ne t'ai venu à l'esprit de lui proposer du Aubenque ? Ça aurait pu être une vraie révélation.

Oui, il n'en aurait que plus apprécié 1984, Dune et Tous à Zanzibar