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Suite au tremblement de terre surnommé Petit Grande, le Bay Bridge de San Francisco, désormais hors d'usage, se voit investi d'une société de marginaux en tout genre, des SDF qui ont fui les cartons du centre-ville pour une zone de non-droit autonome. C'est ici que vit Chevette, une jeune courrière en vélo. Un jour, lors d'une course, elle se retrouve dans une soirée mondaine et dérobe à un lourdeau bourré qui la drague une paire de lunettes. Sauf que, bien vite, ce geste lui attire des ennuis, et elle se retrouve avec le Brigade Homidices de San Francisco et certains agents de SecurIntens sur le dos. Quel secret ces lunettes contiennent-elles ?

Lumière virtuelle est le premier tome de la deuxième trilogie de Gibson, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce roman est autrement plus lisible et accessible que Neuromancien. Le monde qui y est dépeint est beaucoup plus proche du nôtre, et l'intrigue, une sorte de melting-pot de polar et de thriller, accroche à tel point que le roman se lit vite, très vite. Et même si tout cela est bien mené et accrocheur, il n'empêche qu'on est tout de même en-deça de la claque que peut infliger Neuromancien. Reste à savoir de quel bois se chauffent les deux tomes suivants, Idoru et Tomorrow's parties, mais je vous dis ça bientôt.

Ca fait un bon nombre d'années que ce roman est passé entre mes mains et je garde le souvenir d'une intrigue intéressante et d'un personnage principal attachant. Sans plus. Je lui préfère Neuromancien pour son audace et son foisonnement et plus généralement Gibson première époque.

J'ai vraiment eu du mal avec Neuromancien car je me suis endormi plusieurs fois sur le livre tellement c'était chi**t !!! Je lui ai préféré le cycle Cablé de Williams. La nouvelle Solip System est de toute beauté. Question de goût, mais le style de Gibson me fait l'effet d'un somnifère.

@+,
NicK.

Nick_Holmes a écrit :J'ai vraiment eu du mal avec Neuromancien car je me suis endormi plusieurs fois sur le livre tellement c'était chi**t !!! Je lui ai préféré le cycle Cablé de Williams. La nouvelle Solip System est de toute beauté. Question de goût, mais le style de Gibson me fait l'effet d'un somnifère.

@+,
NicK.

En même temps, Nick, si tu veux commencer avec Gibson, ce n'est pas avec Neuromancien qu'il faut commencer tant ce roman est dense et inaccessible, même pour afficionados du cyberpunk. Pas chiant, juste difficile.

Tu devrais ressayer Gibson avec la bridge trilogy pour te réconcilier avec le cyberpape.

Arf ! J'ai justement commencé avec neuromancien... Il faudra que je retente avec cette trilogie à l'occasion (encore une entrée pour ma liste de recherche d'occasion )

@+,
NicK.

Quoiqu'il en soit, Gibson est un auteur un peu "difficile", et on peut facilement détester.

De plus Neuromancien porte tout de même son âge. Si l'histoire n'a, aujourd'hui, rien d'exceptionnel pour quelqu'un d'habitué à l'esthétique cyberpunk, c'est surtout les audaces de styles qui frappent. C'est un peu outré, forcément, l'époque voulait ça, et du coup on peut trouver ça ébouriffant, ou parfaitement insupportable.

Mais je rejoins Oman (bienvenue à toi d'ailleurs), Lumière Virtuelle est bien plus accessible et plus maîtrisé que Neuromancien. Moins épidermique et éruptif aussi, mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Eric a écrit :De plus Neuromancien porte tout de même son âge. Si l'histoire n'a, aujourd'hui, rien d'exceptionnel pour quelqu'un d'habitué à l'esthétique cyberpunk, c'est surtout les audaces de styles qui frappent. C'est un peu outré, forcément, l'époque voulait ça, et du coup on peut trouver ça ébouriffant, ou parfaitement insupportable.

Mais je rejoins Oman, Lumière Virtuelle est bien plus accessible et plus maîtrisé que Neuromancien. Moins épidermique et éruptif aussi, mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

"Le ciel au-dessus du port était couleur télé calée sur un émetteur hors service."
Première phrase où tout est déjà dit. Neuromancien, tu l'as dit, c'est une voix, un style, il se permet des comparaisons que peu avant lui avaient osées.

Eric a écrit :(bienvenue à toi d'ailleurs)

Merci Eric . je passe régulièrement sur le site et le forum depuis un petit bout de temps, et je me suis dit que c'était l'occasion de poster un message.

oman a écrit :Merci Eric :) . je passe régulièrement sur le site et le forum depuis un petit bout de temps, et je me suis dit que c'était l'occasion de poster un message.

Et tu as drôlement bien fait.

faites gaffe, vous êtes envahis de cafards...

C'est justement ce style outré qui donne à Gibson tout son intérêt. Impossible de trouver une voie médiane : on aime ou pas. Neuromancien est un roman fondateur, porteur d'une esthétique nouvelle. Si on la replace dans le contexte (années 80, visions no future...), cette oeuvre prend toute sa force et son sens.

C'est dense, ça cogne, ça flashe. Moi j'adore. En tout cas sur le plan de la forme.

Après, l'histoire ne surprend plus guère...j'avoue.

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En fait, je suis tout à fait d'accord avec Eric. Désolé pour l'effet d'écho mais j'ai tendance à survoler les topics avant de répondre.

Pas bien.

Salomé a écrit :faites gaffe, vous êtes envahis de cafards...

Sans déconner ?

Salomé a écrit :faites gaffe, vous êtes envahis de cafards...

Je sors mon Baygon jaune à chaque fois mais ils prolifèrent tjs autant !!!

@+,
NicK.

Neuromancien est l'un des deux livres/cycles qui m'a le moins touché (l'autre étant Mars la rouge, verte...).

Pour tout dire, alors que je lis très très (trop) vite, je l'ai fini en ... deux ans et demi !!!

Depuis cette oeuvre fait partie de mon top "Pire chef d'oeuvre".

M'enfin, c'est noté, si je dois un jour re-tenter Gibson, je sais maintenant lequel choisir


P.S : ce qui est bien avec le développement d'internet, c'est que c'est non seulement (i) un formidable outil professionnel (impossible de faire de la recherche, en médecine en tout cas, sans son aide, au jour d'aujourd'hui), mais aussi (ii) un réel espace de liberté pour partager/transmettre une "passion" (ici la culture de l'Imaginaire) avec plusieurs "populations/commuanutés" virtuelles différentes.

plusieurs "populations/commuanutés" virtuelles différentes.

parce qu'il y en a plusieurs ?