William GIBSON - Idoru

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thomas
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William GIBSON - Idoru

Message par thomas » lun. juil. 31, 2006 6:35 pm

Rei Toei est ce qu'on appelle au Japon une idoru, une star du petit écran qui n'est en fait qu'une intelligence artificielle. Et c'est d'elle que s'éprend Rez, leader du groupe de rock Lo/Rez, jusqu'à déclarer en public vouloir l'épouser. De là, les fans du groupe s'agitent, et Chia, une jeune fille de Seattle membre du fan-club du groupe, s'embarque à Tokyo pour vérifier la rumeur. De l'autre côté, on a Laney, qui se définit comme un analyste quantitatif, comprenez un chercheur d'informations, quelqu'un qui sillone le Net à la recherche de données. Mais Laney a également le don, à travers ces flots de donnée, de déceler des points nodaux qui lui permettent d'annoncer des évènements à venir. Et il se retrouve embauché par le garde du corps de Rez pour savoir ce qui se passe dans la tête de Rez, et à qui tout ça va bien mener.

Dépaysement total pour ce deuxième volet de la Bridge Trilogy puisqu'on quitte San Francisco pour Tokyo. On retrouve l'univers super-technologique que Gibson avait quelque peu délaissé dans son précédent opus, ce qui ne surprend pas quand on sait que l'action se situe au Japon, mais même la vision du Net a changé, on s'immerge sensoriellement, lunettes et gants à l'appui, dans des univers virtuels qu'on forge soi-même et dans lesquels on échange avec les avatars des autres connectés. Après, au-delà du décor, il s'agit ici d'une classique intrigue à mi-chemin entre thriller et roman noir, faisant intervenir mafia russe et nanotechnologies, et on retrouve plus ou moins la trame de Lumière virtuelle, soit le thème de la jeune fille innocente qui hérite par le plus grand des hasards d'un objet que tout le monde s'arrache. De quoi garantir un bon suspens. J'ai personnellement beaucoup plus apprécié ce deuxième volet de la trilogie que le premier, puisqu'on y retrouve l'omniprésence oppressante de la technologie qu'on trouvait dans Neuromancien, mais il s'agit uniquement d'une question de décor, mais je pense que la plupart des gens qui lisent Gibson le font pour cette esthétique cyberpunk.
Coupez les lignes-mots...

oman
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Message par oman » mar. août 01, 2006 9:57 am

J'ai aussi beaucoup aimé celui-ci pour la plongée virtuelle dans la matrice.
Autre point que j'ai apprécié: le rôle de l'avatar, et celui qui se cache derrière, qui n'est pas sans rappeler le binôme avatar/pseudo des forums derrière lequel l'internaute peut jouer un rôle... ou non.

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Seb
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Message par Seb » mar. août 01, 2006 11:01 am

Je l'ai lu il y a bien longtemps lors de ma période cyberpunk et j'en garde un bon souvenir.

Ca mériterait une relecture...

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