La Flotte Perdue Vol 4 : VAILLANT (J Campbell)
Posté : mer. mars 31, 2010 8:17 am
Un ami m'ayant passé les 4 bouquins de Campbell, je me les suis avalé rapido, avide de Space Opera.
Première joie : Oublié les Fulgurs et leurs rayons d'énergie quasi solide, l'auteur n'en rajoute pas sur les superlatifs, ne joue pas de surenchère à chaque bouquin. (OK, pour les fulgurs, comme cela se passe sur plusieurs générations, il est de plus en plus difficile de ne pas en rajouter dans le super et l'hyper)
Je trouve le background sommaire, mais cohérent (pas eu une seule fois envie de traiter l'auteur d'andouille en lui signalant une faille ou une possibilité évidente)
J'ai vu les commentaires sur le tome 3, et bien pour le 4, on se répète un peu, encore, mais sur le plan voyage uniquement. Le problème de cette pauvre flotte est simple : Je suis loin derrière les lignes ennemies, et comme ET, je dois rentrer maison.
Comme le postulat des voyages hyperluminiques repose sur 2 technos : Le portail, capable de vous faire passer d'un portail à n'importe quel autre portail, et les sauts de systèmes en systèmes, via l'espace de saut, sortes de tunnels reliant les systèmes stellaires entre eux (Point de départ et d'arrivée uniques et immobiles, faudra quand même m'expliquer). Le réseau de portail est impraticable pour diverses raisons, dont il faut jouer à la marelle sur un échiquier 3D géant contre les Syndics. Donc c'est sur, le fil conducteur est simpliste : Je quitte un système par l'espace de saut, j'en profite pour réparer, j'arrive dans un nouveau système que je traverse, en combattant ou pas suivant s'il y a une flotte syndic, je me dirige vers le point de saut suivant.
Mais, et c'est là que j'aime, l'intrigue se complexifie au sein de la flotte (le Héros Geary ne l'est pas pour tous), entre le commodore (et oui, ce devrait être le titre de Geary en tant que officier supérieur commandant un groupe de bâtiments en opération n'assurant pas le commandement de l'un d'entre eux), le commandant de son bâtiment et la sénatrice (amour, amour) et on parle enfin plus des Syndics, mais pas que de leurs vaisseaux et de leurs flottes, de leur mode de vie (qui me rappelle un certain pays à l'étoile rouge, non ?).
L'entrée en scène d'un 3° empire, les AUTRES, pointe son nez, et Geary est toujours digne de son illustre prédécesseur, j'ai nommé HORNBLOWER.
Et oui, je retrouve l'atmosphère des bouquins de CS Forester. Celle des tactiques au long cours, où l'on avait le temps de passer son meilleur habit avant de monter sur la dunette pour affronter l'ennemi. Même la "tragédie" amoureuse de Geary y est pompée.
Hornblower tombe amoureux de la soeur de Corwallis en personne.
Au moins, Hornblower passe à l'acte avec la noble, avant de l'épouser plus tard. Il faut dire que c'était plus simple pour Hornblower, son amour étant une civile...
Bref, il ne faudrait pas que les combats, que je compare aisément à des mouvements de flottes de navires à voiles, mais manœuvrant en 3D, reprennent trop de place (on se fout des détails, il va gagner, mais pas sans pertes).
Les coups de mains et opérations annexes des combats et des traversées de systèmes sont bienvenus pour casser la monotonie).
Les bouquins nous entrainent sur plusieurs niveaux d'intrigues, avec la question finale : Geary vainqueur des Syndics et des AUTRES deviendra t'il le dictateur de l'Alliance, et épousera t'il sa commandante ?
A+ pour le prochain bouquin.
Première joie : Oublié les Fulgurs et leurs rayons d'énergie quasi solide, l'auteur n'en rajoute pas sur les superlatifs, ne joue pas de surenchère à chaque bouquin. (OK, pour les fulgurs, comme cela se passe sur plusieurs générations, il est de plus en plus difficile de ne pas en rajouter dans le super et l'hyper)
Je trouve le background sommaire, mais cohérent (pas eu une seule fois envie de traiter l'auteur d'andouille en lui signalant une faille ou une possibilité évidente)
J'ai vu les commentaires sur le tome 3, et bien pour le 4, on se répète un peu, encore, mais sur le plan voyage uniquement. Le problème de cette pauvre flotte est simple : Je suis loin derrière les lignes ennemies, et comme ET, je dois rentrer maison.
Comme le postulat des voyages hyperluminiques repose sur 2 technos : Le portail, capable de vous faire passer d'un portail à n'importe quel autre portail, et les sauts de systèmes en systèmes, via l'espace de saut, sortes de tunnels reliant les systèmes stellaires entre eux (Point de départ et d'arrivée uniques et immobiles, faudra quand même m'expliquer). Le réseau de portail est impraticable pour diverses raisons, dont il faut jouer à la marelle sur un échiquier 3D géant contre les Syndics. Donc c'est sur, le fil conducteur est simpliste : Je quitte un système par l'espace de saut, j'en profite pour réparer, j'arrive dans un nouveau système que je traverse, en combattant ou pas suivant s'il y a une flotte syndic, je me dirige vers le point de saut suivant.
Mais, et c'est là que j'aime, l'intrigue se complexifie au sein de la flotte (le Héros Geary ne l'est pas pour tous), entre le commodore (et oui, ce devrait être le titre de Geary en tant que officier supérieur commandant un groupe de bâtiments en opération n'assurant pas le commandement de l'un d'entre eux), le commandant de son bâtiment et la sénatrice (amour, amour) et on parle enfin plus des Syndics, mais pas que de leurs vaisseaux et de leurs flottes, de leur mode de vie (qui me rappelle un certain pays à l'étoile rouge, non ?).
L'entrée en scène d'un 3° empire, les AUTRES, pointe son nez, et Geary est toujours digne de son illustre prédécesseur, j'ai nommé HORNBLOWER.
Et oui, je retrouve l'atmosphère des bouquins de CS Forester. Celle des tactiques au long cours, où l'on avait le temps de passer son meilleur habit avant de monter sur la dunette pour affronter l'ennemi. Même la "tragédie" amoureuse de Geary y est pompée.
Hornblower tombe amoureux de la soeur de Corwallis en personne.
Au moins, Hornblower passe à l'acte avec la noble, avant de l'épouser plus tard. Il faut dire que c'était plus simple pour Hornblower, son amour étant une civile...
Bref, il ne faudrait pas que les combats, que je compare aisément à des mouvements de flottes de navires à voiles, mais manœuvrant en 3D, reprennent trop de place (on se fout des détails, il va gagner, mais pas sans pertes).
Les coups de mains et opérations annexes des combats et des traversées de systèmes sont bienvenus pour casser la monotonie).
Les bouquins nous entrainent sur plusieurs niveaux d'intrigues, avec la question finale : Geary vainqueur des Syndics et des AUTRES deviendra t'il le dictateur de l'Alliance, et épousera t'il sa commandante ?
A+ pour le prochain bouquin.