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Salut,

Je viens enfin de rédiger une critique de la Fiancée prussienne, de Iouri Bouïda, alors que c'est sorti en 2005.

Imaginez les Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam racontés par un Nick Cave russe.
C'est fort, ça fait mal au ventre. C'est juste magnifique. Cruel, mais magnifique.

A+

Patrice

Ca donne tellement envie que je l'ai commandé

Lu.

C'est effectivement magnifique. Certes d'une noirceur abyssale par moment (notamment dans l'exeptionellement longue nouvelle Rita Schmidt N'importe Qui) mais aussi avec des respirations plus lumineuses, comme dans La femme et le rivière ou le doucement mélancolique La rivière, les arbres et Les étoiles. Dans tous les cas, la réussite est dans la prose poétique, concourant à une force d'émotion et à une ambiance énigmatique qui culminent à chaque fin de nouvelle (ce qui est quand même un tour de force).
Bref, un véritable coup de poing dans la g* pour ma part.

Salut,

Soslan a écrit :Lu.

C'est effectivement magnifique. Certes d'une noirceur abyssale par moment (notamment dans l'exeptionellement longue nouvelle Rita Schmidt N'importe Qui) mais aussi avec des respirations plus lumineuses, comme dans La femme et le rivière ou le doucement mélancolique La rivière, les arbres et Les étoiles. Dans tous les cas, la réussite est dans la prose poétique, concourant à une force d'émotion et à une ambiance énigmatique qui culminent à chaque fin de nouvelle (ce qui est quand même un tour de force).
Bref, un véritable coup de poing dans la g* pour ma part.

Quelle rapidité! Ca m'a quand même pris bien plus de temps: il me fallait respire de temps en temps. Notamment après Vitia-Petite-Tête, qui m'a fait drôlement mal.

Je suis bien content de ton avis, en tout cas.

A+

Patrice

Patrice a écrit :Quelle rapidité! Ca m'a quand même pris bien plus de temps: il me fallait respire de temps en temps. Notamment après Vitia-Petite-Tête, qui m'a fait drôlement mal

Je dois avoir une sensiblité bizarre, il semble que les proses poétiques très noires soient les textes que je dévore le plus vite et presque compulsivement, ça à déjà été le cas avec le Rêve du démiurge de Francis Berthelot, où j'avais en vain tenté une respiration michelgrimaldienne après le très douloureux Le Jongleur Interrompu.

Patrice a écrit :Je suis bien content de ton avis, en tout cas.

De rien

Salut,

Je confirme: Iouri Bouïda est un auteur terrible. Son court roman, Le Train zéro, sans être un chef-d'œuvre, est un truc vraiment très poignant. A suivre.

A+

Patrice

Salut,

Je ne pouvais pas passer à côté de Epitre à Madame ma main gauche sorti le mois dernier. Et cela confirme que Bouïda est un redoutable auteur de nouvelles ultra-courtes. Surtout quand il touche au fantastique et à la SF.

A+

Patrice