Le journal des Imaginales
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Je signale un compte rendu et des photos sur Elbakin
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Ben c'était bien sympa ces Imaginales, comme toujours !
Retrouvé des copains (plein), rencontré des gens adorables et talentueux (pour ne citer qu'eux : Gess, Alain Damasio, Xavier Collette), bien mangé et bien bu, que demander de plus ?
Coup de coeur pour Wilson, que j'appréciais déjà comme auteur mais qui est un homme charmant, chapeau bas à Lionel Davoust pour son marathon d'interprétation/atelier/promotion (c'est un cyborg, pas possible autrement !) et merci au bar pour les bières et les sandwiches au pâté de campagne/cornichons !
Le lieu était plus grand que les dernières fois. Un deuxième Magic Mirror, une tente pour les jeux (où je n'ai pas mis les pieds), et des petites tentes sur le chemin (un peu glauque quand il pleuvait de voir ces gens tout seul dans leur tente alors que tout le monde est sous la bulle du livre...).
Des bémols ? Je n'aime pas (trop) la fantasy, alors forcément, j'ai zappé beaucoup de tables rondes, détesté beaucoup de couvertures de livres (certaines me font encore mal aux yeux). Je me demande toujours comment on peut choisir comme "coup de coeur" un auteur, sans doute très gentil, mais qui écrit si mal (il essaie de s'améliorer paraît-il). Pour défendre les littératures de l'imaginaire, ne vaudrait-il pas mieux mettre en avant des auteurs qui écrivent bien et sortent des clichés ? Oui mais ça attire les jeunes filles de 10-12 ans et ça se vend... Bon.
La soirée Contes pour quand les enfants sont couchés : très bonne idée ! Mais là aussi faut-il choisir des textes adaptés, parce que là, la sélection était... hem, peu concluante pour ne pas dire pas émoustillante pour un sou. Trouver hautement subversif un texte où c'est une femme qui congédie un homme après l'acte... Réduire un champ lexical à "dur" et "humide", c'est un peu décevant pour une réunion d'écrivains. Bref.
Restent les souvenirs (merci ActuSF pour ce journal), les conversations/débats et une belle pile de livres à lire ! J'ai juste commencé Le chien du heaume, malgré mes réticences pour le genre, et je dois dire que c'est de belle qualité. Et je vais sans doute rattraper quelques débats manqués sur place, c'est la magie du net !
Retrouvé des copains (plein), rencontré des gens adorables et talentueux (pour ne citer qu'eux : Gess, Alain Damasio, Xavier Collette), bien mangé et bien bu, que demander de plus ?
Coup de coeur pour Wilson, que j'appréciais déjà comme auteur mais qui est un homme charmant, chapeau bas à Lionel Davoust pour son marathon d'interprétation/atelier/promotion (c'est un cyborg, pas possible autrement !) et merci au bar pour les bières et les sandwiches au pâté de campagne/cornichons !
Le lieu était plus grand que les dernières fois. Un deuxième Magic Mirror, une tente pour les jeux (où je n'ai pas mis les pieds), et des petites tentes sur le chemin (un peu glauque quand il pleuvait de voir ces gens tout seul dans leur tente alors que tout le monde est sous la bulle du livre...).
Des bémols ? Je n'aime pas (trop) la fantasy, alors forcément, j'ai zappé beaucoup de tables rondes, détesté beaucoup de couvertures de livres (certaines me font encore mal aux yeux). Je me demande toujours comment on peut choisir comme "coup de coeur" un auteur, sans doute très gentil, mais qui écrit si mal (il essaie de s'améliorer paraît-il). Pour défendre les littératures de l'imaginaire, ne vaudrait-il pas mieux mettre en avant des auteurs qui écrivent bien et sortent des clichés ? Oui mais ça attire les jeunes filles de 10-12 ans et ça se vend... Bon.
La soirée Contes pour quand les enfants sont couchés : très bonne idée ! Mais là aussi faut-il choisir des textes adaptés, parce que là, la sélection était... hem, peu concluante pour ne pas dire pas émoustillante pour un sou. Trouver hautement subversif un texte où c'est une femme qui congédie un homme après l'acte... Réduire un champ lexical à "dur" et "humide", c'est un peu décevant pour une réunion d'écrivains. Bref.
Restent les souvenirs (merci ActuSF pour ce journal), les conversations/débats et une belle pile de livres à lire ! J'ai juste commencé Le chien du heaume, malgré mes réticences pour le genre, et je dois dire que c'est de belle qualité. Et je vais sans doute rattraper quelques débats manqués sur place, c'est la magie du net !
"If we cannot see things clearly we will at least see clearly what the obscurities are". - Tonton Sigmund
Je ne saurais mieux dire alors j'approuve largement.Rachael a écrit : Des bémols ? Je n'aime pas (trop) la fantasy, alors forcément, j'ai zappé beaucoup de tables rondes, détesté beaucoup de couvertures de livres (certaines me font encore mal aux yeux). Je me demande toujours comment on peut choisir comme "coup de coeur" un auteur, sans doute très gentil, mais qui écrit si mal (il essaie de s'améliorer paraît-il). Pour défendre les littératures de l'imaginaire, ne vaudrait-il pas mieux mettre en avant des auteurs qui écrivent bien et sortent des clichés ? Oui mais ça attire les jeunes filles de 10-12 ans et ça se vend...
Ne faisant pas partie du petit milieu de la SF, mais fidèle aux Imaginales depuis la première édition, je passe toujours d'excellents moments à Epinal, mais constate avec regret que la SF cède là aussi et de plus en plus, la place à la fantasy.
Pour ce qui est de mettre en avant du bon fantastique, peut-être faudra-t-il attendre une prochaine publication de Mélanie Fazi...
Je suis en tout cas très heureux de pouvoir écouter/visualiser les cafés littéraires que j'ai raté, et même ceux que je n'ai pas raté, d'ailleurs. Merci aux bénévoles qui me le permettent.
Mélanie a déjà été coup de coeur des Imaginales (l'année dernière ou celle d'avant ?)
Sire Cédric écrit bien. Pour gagner sa vie de sa plume, et aussi parce qu'il aime ça, il publie en ce moment des thrillers, des romans d'action, en un mot des livres qui se vendent, et laisse un peu de côté le style flamboyant de ses nouvelles, mais crois-moi, il sait faire !
Sire Cédric écrit bien. Pour gagner sa vie de sa plume, et aussi parce qu'il aime ça, il publie en ce moment des thrillers, des romans d'action, en un mot des livres qui se vendent, et laisse un peu de côté le style flamboyant de ses nouvelles, mais crois-moi, il sait faire !
Que je sache les Imaginales ont toujours été un festival de fantasy. C'est un tout petit peu normal qu'il n'y ait pas ou très peu de SF.linfar a écrit :
Ne faisant pas partie du petit milieu de la SF, mais fidèle aux Imaginales depuis la première édition, je passe toujours d'excellents moments à Epinal, mais constate avec regret que la SF cède là aussi et de plus en plus, la place à la fantasy.
+1 ! Il s'ouvre peu à peu à la SF d'un côté, au roman historique de l'autre, mais on ne peut pas dire que la SF cède la place à la fantasy !Sand a écrit :Que je sache les Imaginales ont toujours été un festival de fantasy. C'est un tout petit peu normal qu'il n'y ait pas ou très peu de SF.linfar a écrit :
Ne faisant pas partie du petit milieu de la SF, mais fidèle aux Imaginales depuis la première édition, je passe toujours d'excellents moments à Epinal, mais constate avec regret que la SF cède là aussi et de plus en plus, la place à la fantasy.
Et bien je ne suis pas tout à fait, disons pas du tout d'accord : au début c'était essentiellement SF et un peu fantastique. Je ne vais pas citer toute la liste des invités 2002 mais il suffit de se reporter à cet élément pour s'en convaincre (Sterling, Châteaureynaud, Klein, Stableford, Evangelisti, Dunyach, Berthelot, Pelot, Bordage etc...). C'est après que ça a changé, mais je comprends tout à fait le virage qui a été pris, et ceci explique sans doute aussi le succès et la pérennité de la manifestation. Du reste tous les genres de l'imaginaire sont encore représentés, y compris avec des invités de marques (RC Wilson), et j'en suis très heureux.Sand a écrit : Que je sache les Imaginales ont toujours été un festival de fantasy. C'est un tout petit peu normal qu'il n'y ait pas ou très peu de SF.
Lucie a écrit :Sire Cédric écrit bien.
Soit on n'a pas du tout les mêmes critères, soit tout ce que j'ai lu ou entendu était particulièrement mal choisi et non représentatif.
Ca n'a jamais été un critère de qualité il me semble, malheureusement...Lucie a écrit :en un mot des livres qui se vendent
"If we cannot see things clearly we will at least see clearly what the obscurities are". - Tonton Sigmund
ou l'art de citer des bouts de phrases, et de déformer totalement le sens du message...Rachael a écrit :Lucie a écrit :Sire Cédric écrit bien.
Soit on n'a pas du tout les mêmes critères, soit tout ce que j'ai lu ou entendu était particulièrement mal choisi et non représentatif.
Ca n'a jamais été un critère de qualité il me semble, malheureusement...Lucie a écrit :en un mot des livres qui se vendent
Bravo, je n'ai jamais réussi à faire ça
Ca se vend vraiment bien ? J'ai jeté un oeil rapide sur edistat, c'était pas vraiment exceptionnel, alors si quelqu'un a des chiffres fiables, je suis preneur.Lucie a écrit :Sire Cédric écrit bien. Pour gagner sa vie de sa plume, et aussi parce qu'il aime ça, il publie en ce moment des thrillers, des romans d'action, en un mot des livres qui se vendent
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Je n'ai pas les chiffres officiels, mais de ce que je sais, oui, ça se vend bien.rmd a écrit :Ca se vend vraiment bien ? J'ai jeté un oeil rapide sur edistat, c'était pas vraiment exceptionnel, alors si quelqu'un a des chiffres fiables, je suis preneur.Lucie a écrit :Sire Cédric écrit bien. Pour gagner sa vie de sa plume, et aussi parce qu'il aime ça, il publie en ce moment des thrillers, des romans d'action, en un mot des livres qui se vendent
edistat n'est pas très fiable, mais il donne environ 2500 pour l'Enfant des cimetières depuis sa parution (un peu plus d'un an, donc)