Oui.Daelf a écrit :faut vraiment que j'essaye Vonnegut
Qu'on retienne au moins ça de cette discussion.
Lisez Vonnegut.
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Oui.Daelf a écrit :faut vraiment que j'essaye Vonnegut
Non, je te rassure : il se félicite de ne pas faire l'objet de critiques nombreuses et dithyrambiques, puisque les écrivains qu'il admire comme Jules Verne et Boris Vian n'en avaient pas non plus.Daelf a écrit : Mais euh... Werber dit vraiment à ses lecteurs d'aller lire de la bonne SF ? O_o
L'industrie du livre aurait-elle vocation d'instruction publique ou d'éducation littéraire ?Eric a écrit :Oh oui. Qu'ils sont las, les faits !Fabien Lyraud a écrit :On peut ne pas aimer ce qu'écrivent ces auteurs mais les faits sont las. Ils mettent le pied à, l'étrier de la lecture à des gens qui ne lisent pas.
Que Rowling fasse naître des vocations de lecteurs, je le pense.
Mais moi, le lecteur de Werber qui, de fil en aiguille, en arrive à lire Vonnegut, Duncan ou Miéville... désolé, mais je n'y crois pas une seule seconde.
Eventuellement il peut faire un saut quantique jusqu'à Frédéric Beigbeder, voire Marc Lévy, mais peut-on, dès lors, parler d'arc de progression ?
D'accord avec toi. J'ai lu Werber quand j'étais ado également, la trilogie des fourmis dont je garde un excellent souvenir, un peu plus tard les Thanatonautes et Le père de nos pères qui m'ont assez déçue, j'étais sans doute déjà en train de passer à autre chose ...Daelf a écrit :Ahem. J'ai lu du Werber étant ado, du coup, étant depuis passée à laaargement mieux (dont Miéville, oui, et faut vraiment que j'essaye Vonnegut), je peux avancer une autre hypothèse : ça dépend aussi de "quand" on le lit. Ado j'avais pas beaucoup de sens critique, mais j'avais déjà lu beaucoup de SF avant, et de la bonne. Du coup j'ai bien aimé W. un moment, mais ça m'a vite passé (d'abord en constatant à quel point il se répète bêtement, et surtout à quel point c'est creux de partout.)
Mais euh... Werber dit vraiment à ses lecteurs d'aller lire de la bonne SF ? O_o
Oui, forcément sur les quelques 40 000 lecteurs de moyenne, on trouve des curieux. Mais l'immense majorité en reste là. Sinon, on l'aurait depuis longtemps remarqué au niveau des chiffres de vente.Tigger Lilly a écrit :D'accord avec toi. J'ai lu Werber quand j'étais ado également, la trilogie des fourmis dont je garde un excellent souvenir, un peu plus tard les Thanatonautes et Le père de nos pères qui m'ont assez déçue, j'étais sans doute déjà en train de passer à autre chose ...Daelf a écrit :Ahem. J'ai lu du Werber étant ado, du coup, étant depuis passée à laaargement mieux (dont Miéville, oui, et faut vraiment que j'essaye Vonnegut), je peux avancer une autre hypothèse : ça dépend aussi de "quand" on le lit. Ado j'avais pas beaucoup de sens critique, mais j'avais déjà lu beaucoup de SF avant, et de la bonne. Du coup j'ai bien aimé W. un moment, mais ça m'a vite passé (d'abord en constatant à quel point il se répète bêtement, et surtout à quel point c'est creux de partout.)
Mais euh... Werber dit vraiment à ses lecteurs d'aller lire de la bonne SF ? O_o
Je ne pense pas vraiment que lire Werber et de la bonne SF soit incompatible. Faut voir aussi pourquoi on lit. Les bouquins de Werber sont faciles à lire, bouquin de plage idéal, au même titre qu'un Da Vinci Code, je pense. On n'a pas tous les jours envie de lire du Dick ^^
Sur les ventes de Vonnegut, Duncan et Miéville, ou sur les ventes d'Asimov, Card, Simmons ?Eric a écrit : Oui, forcément sur les quelques 40 000 lecteurs de moyenne, on trouve des curieux. Mais l'immense majorité en reste là. Sinon, on l'aurait depuis longtemps remarqué au niveau des chiffres de vente.
Pourquoi l'un exclurait l'autre ? Est-ce que si on lit Hal Duncan, on ne peut pas aimer le foot ? Est-ce qu'on peut être Francis Berthelot et regarder l'Eurovision ?Fifokaswiti a écrit : À part ça, je suis d'accord avec MF et Sybille : l'industrie éditoriale n'a pas de vocation éducative, et si les gens n'aiment pas lire ou n'aiment pas lire la même chose que moi, eh bien tant mieux, parce que sinon, il ne serait que politesse de leur rendre la pareille en m'intéressant aux mêmes choses qu'eux… et le foot, la Nouvelle Star ou la courbe de couple de la dernière BMW, je m'en bats les coucougnettes par terre à coup de maillet.
Il fut un temps où il n'y avait pas d'industrie du livre, mais des éditeurs. Et certains souhaitent encore rester éditeur sans être industriel. Dans le système actuel, c'est du masochisme, mais tout ce qui combat le marché, de nos jours, a vocation au masochisme, non ? Et pour autant, est-il justifié de ne pas le combattre ?MF a écrit :L'industrie du livre aurait-elle vocation d'instruction publique ou d'éducation littéraire ?Eric a écrit :Oh oui. Qu'ils sont las, les faits !Fabien Lyraud a écrit :On peut ne pas aimer ce qu'écrivent ces auteurs mais les faits sont las. Ils mettent le pied à, l'étrier de la lecture à des gens qui ne lisent pas.
Que Rowling fasse naître des vocations de lecteurs, je le pense.
Mais moi, le lecteur de Werber qui, de fil en aiguille, en arrive à lire Vonnegut, Duncan ou Miéville... désolé, mais je n'y crois pas une seule seconde.
Eventuellement il peut faire un saut quantique jusqu'à Frédéric Beigbeder, voire Marc Lévy, mais peut-on, dès lors, parler d'arc de progression ?
Tu ne poses pas la bonne question !Erion a écrit :Est-ce qu'on peut être Francis Berthelot et regarder l'Eurovision ?
Ce n'est pas la même chose, du moins pas tout à fait.Erion a écrit :
Pourquoi l'un exclurait l'autre ? Est-ce que si on lit Hal Duncan, on ne peut pas aimer le foot ? Est-ce qu'on peut être Francis Berthelot et regarder l'Eurovision ?
Parce qu'Harlequin, ça ne peut pas être une culture ? Aucun lecteur ne peut aimer sincèrement lire du Harlequin ? On peut pas, par exemple, être majordome dans une grande maison et aimer les romans à l'eau de rose ?Le_navire a écrit : Ce n'est pas la même chose, du moins pas tout à fait.
Trouver des délassements au foot voire à l'eurovision (quoique je pense que chez Francis, on est pas dans la même catégorie, Francis est dans sa culture en matant l'eurovision, qui n'a rien à voir avec la culture littéraire) est une chose, se satisfaire du médiocre comme lecture en est une autre.