Lem a écrit :Je me souviens, déjà, dans les Fourmis, ça m'avait frappé : le héros qui descend dans la cave chercher son chien disparu (quelque chose comme ça) et qui prévient sa femme : "si je ne suis pas revenu demain, appelle la police". Moi, quand je lis un truc de ce genre, j'ai l'impression de recevoir un coup de pied au cerveau. (Imagine que ta/ton petit ami te dise un truc pareil : chéri, je vais chercher des fringues dans le dressing, j'en ai pour deux ou trois jours, ne t'affole pas. C'est énorme).
;D ! Présenté ainsi, l’exemple est amusant mais n’est-il pas un peu (trop ?) sorti de son contexte ?(*) ;)
(*)Dans Les fourmis, le héros a hérité de la maison de son oncle mais cet oncle l’a enjoint dans une lettre posthume de ne pas aller à la cave. Il y a de quoi s’interroger d’autant qu’avant la scène que tu cites, le héros est déjà descendu dans la cave, qu’il y a trouvé son klébar mort : "un tas de chair sanguinolent", comme "passé dans un hachoir électrique". Dès lors, on comprend mieux que le héros décidé à redescendre à la cave pour essayer de comprendre ce qui s’est passé, prenne quelques précautions au cas où les rats ne seraient pas les responsables de la mise en charpie du chien. (Si La ligne de sang de DOA avait été antérieur à Les fourmis, j’y aurais trouvé un autre argument pour mieux comprendre les précautions que l’on peut prendre avant de descendre dans une cave. ;))
Ceci dit, que les choses soient claires, je ne suis pas ici pour défendre la prose de
Bernard Werber,
loin de là mais la critique, dans ce cas précis, était un peu biaisée ;). Peu importe en réalité puisque c’est en toute objectivité que l’on peut trouver ailleurs, dans l'œuvre de cet auteur, quelques perles de médiocrité justifiant ton propos.
Lem a écrit :De toute façon, SF et philo, c'est un des sujets majeurs, tout comme SF et religion
Yep !
Lem a écrit :Cf : "fictions philosophiques et science-fiction" de Guy Lardreau (Actes Sud)
Je n’ai jamais lu les écrits de
Guy Lardreau. La seule chose que je peux dire du monsieur est que la conférence qu'il a faite dans le cadre du mois de la SF à l’ENS (Mai 2006) était parfaitement absconse. Pire, elle était puante de prétention. Je ne suis pas prête à acheter un de ses bouquins alors que j’ai dévoré
Philosophie et Science-fiction, un ouvrage collectif réalisé sous la coordination de
Gilbert Hottois : passionnant et accessible, ce qui n'est pas son moindre mérite pour la non littéraire que je suis.
Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent.