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par Patrice » dim. mai 31, 2009 8:58 am
Salut,
Pfioou, eh bien m'en voilà revenu.
La journée commençait tôt, par 5 heures de transports. Du coup, je me mets au travail dans le train, et rédige quelques pages pour mon projet de recherche. Sujet: le chaos primordial dans les mythes eurasiatiques. Fascinant, mais un rien déprimant. Du coup, j'enchaîne sur une autre forme de chaos, en entamant la lecture de A comme Alone de Thomas Géha (chez Rivière Blanche). Ca a les défauts d'un premier roman, mais ça a de la gueule. Résultat, la moitié du livre dévorée avant mon arrivé à Saint-Malo.
Il fait beau. Une chance. La ville est toujours aussi. Mais il est déjà 12h30. Pas le temps de flâner. Pas le temps de trouver un sandwich non plus. Heureusement j'ai ma tablette géante de chocolat dans le sac.
10 min d'attente à l'entrée, et 10 € à débourser. Je sais je suis con: je viens en dédicace et je paie l'entrée. Mais c'est comme ça. Ma façon à moi de participer aux efforts.
Je fais un tour rapide. Critic a en fait deux stands: un pour Bragelonne, énorme, et l'autre de 4 m linéaires pour les éditeurs intéressants, à savoir les Moutons électriques, ActuSF, Griffe d'Encre et Rivière Blanche.
Mais au moins, comme ça, on peut discuter ferme. L'équipe de Critic est d'une efficacité remarquable. Du coup, Gagner la guerre s'écoule presque en caisse de 20...
Thomas Géha (Xavier) fait des dédicaces géniales, avec des gommettes.
Au final, une seule dédicace pour Dimension URSS, mais ça n'est pas bien grave, je n'étais pas vraiment venu là pour ça, mais essentiellement pour faire la connaissance physique avec des vrais gens: Sylvie Miller, Philippe Ward (qui méritent tous deux leur réputation de sympathie), Thomas, Audrey, etc.
Je me laisse délester de cinquante euros, et refuse quand même le Petit guide à trimbaler de la Fantasy, parce que, hein, il y a des limites au mauvais goût.
Retour à la gare, et à nouveau 5 heures de transport. Juste le temps de lire la novella de Yan Marchand, Les Prothétiques (Griffe d'Encre), excellent texte qui frise avec le fantastique sans jamais en être.
Voili, voiloù et tout ça.
A+
Patrice