tu penses être obligée d'aller à l'oral ?CPA a écrit :bon c'est pas tout, mais les résultats du bac international commencent à tomber, je ferais bien de bosser moi...
Les nominés du prix Merlin
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
petit comique...
je fais hélas partie du staff privé et l'organisation de la rentrée me tiendra jusqu'à la mi-juillet quand mes collègues du public se dorent déjà au soleil ki parait...
mais heureusement, je vous ai pour me distraire un peu des pointages, analyses, prepa d'emploi du temps et autres élaborations de classes...
je fais hélas partie du staff privé et l'organisation de la rentrée me tiendra jusqu'à la mi-juillet quand mes collègues du public se dorent déjà au soleil ki parait...
mais heureusement, je vous ai pour me distraire un peu des pointages, analyses, prepa d'emploi du temps et autres élaborations de classes...
http://panieralix.free.fr/index.htm
Citation du jour : "cafards alors sortent en place, cagots tiennent leurs grands jours, forces sessions, stations, perdonnances, syntereses, confessions, fouettemens, anathematizations" [ t. v, p. 146, dans LACURNE ]
Citation du jour : "cafards alors sortent en place, cagots tiennent leurs grands jours, forces sessions, stations, perdonnances, syntereses, confessions, fouettemens, anathematizations" [ t. v, p. 146, dans LACURNE ]
Bon, on me maile comme quoi "stratégie de communication" c'est un gros mot et "marketing viral" aussi donc je rectifie.
Non, quand je vais chez Scylla boire un coup, je ne me dis pas "Oh ! Je vais faire ma communication". Je me dis plutôt : "Oh ! Je vais boire un coup avec Xavier et Mélanie." C'est à la 150e cuite que me vient la vague idée que mon mode relationnel dans le milieu littéraire a plus à voir avec la bière qu'avec, mettons, la participation à des ateleirs d'écriture. Quant au marketing viral (d'accord, c'est pas beau, comme mot), c'est une façon de faire parler des livres qui... bon, par exemple, on lit sur une news "Oh ! Le dernier livre de Léa Silhol a été épuisé dès sa sortie", alors tu te dis "Wao ! ", tu vas sur le site de l'éditeur et tu lis "Tous les livres sont vendus sur souscription". C'est à dire qu'on en imprime exactement autant qu'il y a d'achats à l'avance. Il y a dix (100, 1000) gus qui payent, tu réunis les sous, tu payes l'imprimeur avec, il te sort 10 (100, 1000) bouquins et donc, ton édition est par définition épuisée à sa sortie.
Donc, mettre une news "Oh ! La première édition est épuisée dès le premier jour, quel succès !", c'est pas faux mais c'est... Ben c'est comme Nike qui dit : "Ouais, nos chaussures, elles sont portées par tous les caïds des ghettos !" (Bon je vois pas ce que ça a de classe d'équiper des pauvres gus dont le plan de carrière consiste à mourir d'une balle dans le citron avant 25 ans mais Nike aime bien.) Et quand tu te renseignes, tu apprends que c'est Nike lui-même qui va dans les ghettos offrir des pompes aux mômes. Voilà. On n'est pas obligé d'appeler ça marketing, d'accord. "Effet d'entrainement", tiens, ça sonne mieux. Sauvons la langue française.
Non, quand je vais chez Scylla boire un coup, je ne me dis pas "Oh ! Je vais faire ma communication". Je me dis plutôt : "Oh ! Je vais boire un coup avec Xavier et Mélanie." C'est à la 150e cuite que me vient la vague idée que mon mode relationnel dans le milieu littéraire a plus à voir avec la bière qu'avec, mettons, la participation à des ateleirs d'écriture. Quant au marketing viral (d'accord, c'est pas beau, comme mot), c'est une façon de faire parler des livres qui... bon, par exemple, on lit sur une news "Oh ! Le dernier livre de Léa Silhol a été épuisé dès sa sortie", alors tu te dis "Wao ! ", tu vas sur le site de l'éditeur et tu lis "Tous les livres sont vendus sur souscription". C'est à dire qu'on en imprime exactement autant qu'il y a d'achats à l'avance. Il y a dix (100, 1000) gus qui payent, tu réunis les sous, tu payes l'imprimeur avec, il te sort 10 (100, 1000) bouquins et donc, ton édition est par définition épuisée à sa sortie.
Donc, mettre une news "Oh ! La première édition est épuisée dès le premier jour, quel succès !", c'est pas faux mais c'est... Ben c'est comme Nike qui dit : "Ouais, nos chaussures, elles sont portées par tous les caïds des ghettos !" (Bon je vois pas ce que ça a de classe d'équiper des pauvres gus dont le plan de carrière consiste à mourir d'une balle dans le citron avant 25 ans mais Nike aime bien.) Et quand tu te renseignes, tu apprends que c'est Nike lui-même qui va dans les ghettos offrir des pompes aux mômes. Voilà. On n'est pas obligé d'appeler ça marketing, d'accord. "Effet d'entrainement", tiens, ça sonne mieux. Sauvons la langue française.
clap clap clap
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Totalement hors sujet, avez vous convenu d'une date pour la sortie de "L'accroissement mathématique du plaisir" ?Katioucha a écrit : Non, quand je vais chez Scylla boire un coup, je ne me dis pas "Oh ! Je vais faire ma communication". Je me dis plutôt : "Oh ! Je vais boire un coup avec Xavier et Mélanie."
Cela permettrait à un sale banlieusard dans mon genre de s'organiser.
alors là Catherine, laisser planer un tel suspense, c'est de la sacrée com !
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Est-ce que vous savez depuis *combien* de temps Olivier me parle de ce recueil ? Hein ? Vous voulez que je vous raconte ? C'est presque trop beau, tiens.
J'arrive à une convention, je vais au bar, je croise un gus sympa, il me paye le coup, je lui dis "C'est quoi vot'nom ?", il me répond "Brian Stableford", je fais "Gloups", je lui dis "Vous voudriez pas faire la préface de mon recueil de nouvelles ?", il me dit "Oui", je me raccroche au bar et là, le mégaphone braille : "Pour cette année, le prix Merlin est décerné à ... Léa Silhol !"
2003. Ça fait depuis DEUX MILLE TROIS qu'Olivier me fait languir avec ce putain de recueil.
Vous me croyez pas ? Ma préface est de Stableford.
Cinq ans de cliffhanger, c'est au moins du cinéma suédois. D'ailleurs quand j'en parle à Olivier, il nie. Il dit que j'ai encore bu, le fourbe. Mais je me souviens très bien, moi. Alors un mois de plus un mois de moins, hein ?
J'arrive à une convention, je vais au bar, je croise un gus sympa, il me paye le coup, je lui dis "C'est quoi vot'nom ?", il me répond "Brian Stableford", je fais "Gloups", je lui dis "Vous voudriez pas faire la préface de mon recueil de nouvelles ?", il me dit "Oui", je me raccroche au bar et là, le mégaphone braille : "Pour cette année, le prix Merlin est décerné à ... Léa Silhol !"
2003. Ça fait depuis DEUX MILLE TROIS qu'Olivier me fait languir avec ce putain de recueil.
Vous me croyez pas ? Ma préface est de Stableford.
Cinq ans de cliffhanger, c'est au moins du cinéma suédois. D'ailleurs quand j'en parle à Olivier, il nie. Il dit que j'ai encore bu, le fourbe. Mais je me souviens très bien, moi. Alors un mois de plus un mois de moins, hein ?
t'es vraiment trop forte, toi. Plus forte que M'am Silhol. Regardez-la moi qui mine de rien nous fait le coup de la console Sony en nous parlant de Stableford ! c'est quand même plus efficace que le coup du "épuisé le 1er jour par souscription" et beaucoup moins voyant 
et autrement plus chaleureux (là je parle du bar. Moi, j'aime bien. ça fédère. On se sent de la meme patrie.... Celle des festivaliers et conventionneux. C'est mieux que la diva sur son pied d'estal, nan ? enfin, moi j'attends le prochain de Catherine, celui de l'autre, ben... ça me le fait moins. Je suis trop sensible.)
c'est la meilleure, moi je dis.
et autrement plus chaleureux (là je parle du bar. Moi, j'aime bien. ça fédère. On se sent de la meme patrie.... Celle des festivaliers et conventionneux. C'est mieux que la diva sur son pied d'estal, nan ? enfin, moi j'attends le prochain de Catherine, celui de l'autre, ben... ça me le fait moins. Je suis trop sensible.)c'est la meilleure, moi je dis.
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Console Sony ? C'est carrément une montre à 100 000 euros, une préface de Stableford ! Et je lui dis "Oah, ça doit être bien votre vie, le yacht et les milliers de fan et le champagne qui coule à flots !". Là, il m'a regardée comme si j'avais un peu bu (c'est un truc récurrent, ça, dans ma vie) et il m'a expliqué qu'oui, il avait un yacht, en plastique, grand comme ça, qui flottait dans la baignoire de son fils, et le champagne il en avait déjà bu, oui, vu que je venais de lui en offrir une coupe pour fêter ma préface mais pour les fans, il a fallu que je lui explique le concept.
C'est là que j'ai compris que nous étions vraiment un petit, petit milieu, et que les étoiles de notre ciel ne brillent pas davantage aux yeux du monde indifférent que la lampe de l'érudit à trois heures du mat', à la fenêtre d'une chambre d'une ruelle obscure de Paris (ou de Limoges, ça marche aussi).
C'est là que j'ai compris que nous étions vraiment un petit, petit milieu, et que les étoiles de notre ciel ne brillent pas davantage aux yeux du monde indifférent que la lampe de l'érudit à trois heures du mat', à la fenêtre d'une chambre d'une ruelle obscure de Paris (ou de Limoges, ça marche aussi).
c'est beau quand tu causes, la grande... Et c'est si vrai !
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Thomas Geha
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