Et c'est pour ça que j'ai gardé mes J'Ai Lu, pour les couvertures de Frazetta, et pour les introductions de L. Sprague de Camp qui nous explique que, heureusement, il était là pour mettre un peu d'ordre dans tout le bordel des textes de Howard

(en fait, il n'y avait aucun bordel, les nouvelles ont été publiées dans l'ordre où Howard les a écrites, puisqu'il les envoyaient au fur et à mesure), et en les modifiant au passage.
C'est comme ça que j'ai découvert Conan, donc je les garde. Mais ça ne m'a pas empêché d'acheter les Bragelonne. D'ailleurs je me suis rendu compte que, quelle que soit la traduction, Howard avait une fâcheuse tendance à répéter 3 fois le même mot en 2 phrases (tendance qui aurait pu être corrigée à la traduction, cela dit, on ne manque pas de synonymes en français).
D'ailleurs, P. Louinet a dû trop lire Howard puisque lui-même, dans les annexes de fin, répète souvent la même expression d'une ligne à l'autre

Bon, je chipote, c'est un travail de fourmi et je n'ai relevé ça que 3 ou 4 fois. Et c'est rare (unique ?) qu'on puisse lire en français des extraits de la correspondance de Howard avec Lovecraft. C'est d'ailleurs fou de voir à quel point, à partir du moment où le maître de Providence lui a répondu, à quel point il a influencé la tournure des aventures de Conan.