pas mal pour un genre mort

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng

jerome
Administrateur - Site Admin
Messages : 14744
Enregistré le : jeu. déc. 15, 2005 4:12 pm
Localisation : Chambéry

Re: pas mal pour un genre mort

Message par jerome » jeu. juin 25, 2009 7:20 am

rmd a écrit :http://www.actualitte.com/actualite/114 ... ynolds.htm

"Le genre du space opera, incarné pour le grand public par Star Wars, a un nouveau héraut : Alastair Reynolds, ancien astronome du Pays de Galles, qui a été salué comme l'homme qui a donné une crédibilité à ce genre. Et aujourd'hui, le romancier vit heureux : il vient de signer un contrat d'un million £ pour 10 ouvrages, le plus important jamais offert pour la science-fiction. ..."
Le commentaire du principal intéressé

Extrait :
The contract doesn't change much as far as my writing habits are concerned. I've been hitting about a book a year since I started with Orion in 1999 - in fact we've done nine novels and three collections in ten years, or will have by the time the year's out - and all that's really required of me is to keep on the same level of productivity for another ten. It's not to be taken lightly, but at the same it's not too daunting. I've always wanted to be a prolific writer, and so a book a year feels about right to me. The idea of spending two or three years of my life on a single work fills me with existential dread, although that's purely a reflection on my own approach to the craft, which is very much a case of diving in and immersing myself in a book at a level which would almost certainly drive me insane if it lasted longer than six or nine months. To put it in rock terms, I'd rather be Neil Young than one of those artists who only releases work every three years or so. At that same time, I'm aware of the hazards of over-production: there are writers whose work I followed assiduously, until they gradually outstripped my capability to keep up. In many cases I simply stopped them reading them entirely. Obviously I'll be hoping that isn't the case with all my readers, but at the same time I'm mindful of the possibility.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley

Avatar du membre
gutboy
Messages : 1595
Enregistré le : dim. mai 07, 2006 10:04 am

Message par gutboy » jeu. juin 25, 2009 10:23 am

Fabien Lyraud a écrit :Ce qui me gène chez Reynolds (en tout cas dans l'Espace de la Révélation, je n'ai pas poursuivi le cycle) c'est qu'à vouloir déconstruire le space op, Reynolds se brûle un peu les ailes. Ce qui fait la force du space opera traditionnel c'est d'avoir transformé l'espace en lieu anthropologique. C'est ce paradoxe qui fait fonctionner le genre. Reynolds en a a prit le contrepied et ça donne des romans aussi froid que l'espace intersidéral.
Par contre "la cité du gouffre" est très bien. Mais là c'est un planète opéra.
Ce qui me gène chez Reynolds, c'est qu'il écrit très mal des histoires sans intérêt.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)

Avatar du membre
Le_navire
Messages : 2341
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 4:15 pm
Localisation : Au milieu.

Message par Le_navire » jeu. juin 25, 2009 10:23 am

Tout le monde s'en fout, mais c'est le contraire :
Un acteur shakespearien membre de la célèbre compagnie du même nom peut jour le capitaine Picard. Na.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

Avatar du membre
gutboy
Messages : 1595
Enregistré le : dim. mai 07, 2006 10:04 am

Message par gutboy » jeu. juin 25, 2009 10:30 am

Le_navire a écrit :Tout le monde s'en fout, mais c'est le contraire :
Un acteur shakespearien membre de la célèbre compagnie du même nom peut jour le capitaine Picard. Na.
Non, on ne s'en fout pas. Idem pour David Tennant qui jouait avec le Royal Shakespeare Company avant de jouer Docteur Who (ou dans Harry Potter).
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)

Julien d'Hem
Messages : 489
Enregistré le : mar. déc. 23, 2008 4:45 pm

Message par Julien d'Hem » jeu. juin 25, 2009 10:56 am

Le_navire a écrit :Tout le monde s'en fout, mais c'est le contraire :
Un acteur shakespearien membre de la célèbre compagnie du même nom peut jour le capitaine Picard. Na.
Et un autre peut jouer Magneto ou Gandalf :wink:
"C'est comme une des œuvres de petits et exquis de l'art comme je pense que vous aimerez à croire que je suis droit dans votre propre de voir pour savoir."
Yoyoangel, bot.

Fabien Lyraud
Messages : 2278
Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
Localisation : St Léonard
Contact :

Message par Fabien Lyraud » ven. juin 26, 2009 10:13 am

@ Gutboy : on est assez d'accord là dessus. Mais il est quand même interessant d'essayer de savoir pourquoi c'est ennuyeux, pourquoi pleins de gens comme toi trouvent ça sans intérêt.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh


Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » ven. juin 26, 2009 10:20 am

Fabien Lyraud a écrit :@ Gutboy : on est assez d'accord là dessus. Mais il est quand même interessant d'essayer de savoir pourquoi c'est ennuyeux, pourquoi pleins de gens comme toi trouvent ça sans intérêt.
Moi aussi, je trouve ça sans intérêt! C'est assez amusant, car on constitue un groupe pour le moins hétérogène...
Cela dit, je trouve toujours beacoup plus intéressant de savoir pour quoi quelque chose est intéressant pour tel ou tel groupe de gens, que de savoir pourquoi ça n'intéresse pas tel ou tel autre groupe. Le premier exercice est d'ailleurs bien plus difficle que le second: quand on n'apprécie pas quelque choe, il est toujours assez facile de trouver des défauts, et de mettre les rieurs de son côté en soulignant tel ou tel aspect ridicule. Relever efficacement des qualités est un exercice beaucoup plus déllicat.
Oncle Joe

Avatar du membre
Hoêl
Messages : 4288
Enregistré le : mer. mars 04, 2009 5:20 pm
Localisation : GREAT NORTH

Message par Hoêl » sam. juin 27, 2009 6:14 pm

Lensman a écrit :
Eons a écrit :
Fabien Lyraud a écrit :Ce qui me gène chez Reynolds (en tout cas dans l'Espace de la Révélation, je n'ai pas poursuivi le cycle) (...)
Par contre "la cité du gouffre" est très bien. Mais là c'est un planète opéra.
Tu n'as pas poursuivi le cycle après les deux premiers, donc.
Selon moi, tu n'as pas perdu grand-chose. Parvenu à la fin du 4e et dernier pavé, ma réflexion a été : « Tout ça pour ça... :roll: »
J'avoue que, de mon côté, cet auteur ne me plait pas, alors qu'en principe, je devrais aimer... on est peu de chose, allez!
Oncle Joe
Ben là , pas d'accord , autant l'empereur dieu m'avait barbé , autant les hérétiques et la maison des mères ont donné un nouveau souffle à la série , relativisant le rôle de Paul et Léto comme prophètes et , par là-même , ôtant le poids mystique à la série .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

Avatar du membre
MF
Messages : 4466
Enregistré le : jeu. déc. 28, 2006 3:36 pm
Localisation : cactus-blockhaus

Message par MF » sam. juin 27, 2009 7:38 pm

Hoêl a écrit :Ben là , pas d'accord , autant l'empereur dieu m'avait barbé , autant les hérétiques et la maison des mères ont donné un nouveau souffle à la série , relativisant le rôle de Paul et Léto comme prophètes et , par là-même , ôtant le poids mystique à la série .
Draco, arrête de le faire boire !

Avatar du membre
bormandg
Messages : 11906
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
Localisation : Vanves (300 m de Paris)
Contact :

Message par bormandg » sam. juin 27, 2009 7:47 pm

Hoêl a écrit :Ben là , pas d'accord , autant l'empereur dieu m'avait barbé , autant les hérétiques et la maison des mères ont donné un nouveau souffle à la série , relativisant le rôle de Paul et Léto comme prophètes et , par là-même , ôtant le poids mystique à la série .
1 Pas vu de poids mystique dans cette série, même si Herbert nous a posé plusieurs fois la question d'un Dieu, mais sans que je n'ai jamais eu l'impression d'un poids
2 Si tu n'as pas vu que Duncan est déjà le personnage central dans L'Empereur-Dieu.... je n'ai pas eu l'impression que le roman inachevé (commencé avec Les Hérétiques) ait relativisé le rôle des prophètes, sous prétexte qu'ils ne sont plus explicitement en scène. La cinquième face du cycle ne contredit pas les précédentes, AMA.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Répondre

Retourner vers « Les événements salons/festivals/dédicaces »