Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...
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ça existe les lecteurs à l'esprit tordu et un brin pervers ?Roland C. Wagner a écrit :Tu te rends bien compte de l'effet que peut susciter l'enchaînement de ces deux répliques chez un lecteur à l'esprit tordu et un brin pervers ?Don Lorenjy a écrit :Dans mes bras !!!Roland C. Wagner a écrit : Il y a une dimension qu'il ne faut pas évacuer, c'est la notion de plaisir.
(Je suis sûre que j'ai rangé mon auréole quelque part au fond du tiroir de droite, là)
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- Virprudens
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- Roland C. Wagner
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À la base, Pierre Pelot est un auteur populaire.Virprudens a écrit :Roland, dis-moi que j'ai mal lu : tu as qualifié Pierre Pelot d'auteur populaire de base ?
Et puis, bon, ce que j'appelle un auteur populaire de base, c'est quelqu'un qui gagne sa vie en écrivant beaucoup de bouquins, ça ne donne aucune indication sur la qualité de son travail.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
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Là pour le coup, je trouve qu'il n'a pas tort. Transformer une passion en métier, c'est y intégrer un certain nombre de contraintes qui peuvent gâcher une partie du plaisir, et ça me paraît une bonne chose de le souligner.Roland C. Wagner a écrit :Je note en outre l'emploi du terme « enfermé », qui me gêne profondément. Quand je bosse, je n'ai vraiment aucune sensation d'enfermement. Au contraire. Mais c'est une appréciation personnelle.
D'autre part, on peut adorer écrire et détester le moment de la rédaction proprement dite (c'est mon cas et je sais ne pas être la seule, j'ai déjà connu cette sensation d'"enfermement" pour des textes que je suis pourtant ravie d'avoir écrits avec le recul).
Ce que j'avais en tête (et tu n'y es pour rien - mais elle reste très grosse), c'est ça :Le_navire a écrit :1) Werber l'a revendiqué en public (sur LCI j'ai déjà cité cette intervention) ; selon ta propre définition, le mépris est donc patenté.MF a écrit :La déduction ici faite n'a de valeur que si ces auteurs GP "écrivent mal" volontairement. Sinon il ne peut y avoir de mépris.GillesDumay a écrit :Ce que les critiques reprochent la plupart du temps à ces auteurs GP c'est d'écrire mal (y compris pour le grand public) et donc de mépriser les lecteurs.
Il semble que ce que tu caractérises par "écrire mal", celui dont le nom ne doit pas être... le caractérise par "écrire simple". Jugements de valeur ?
Considèrer que c'est de la "merde", est-ce ou pas méprisant vis-à-vis des lecteurs de cette "merde" ?Eric a écrit :Je me contrefout qu'il fasse du pognon en écrivant de la merde. Grand bien lui fasse, il ne sera pas le premier et pas le dernier. En revanche, je rejoins plutôt l'avis d'Hélène.
"Et surtout c'qu'est désolant c'est la bouffe. En France on bouffe quand même très bien. Moi j'suis pas chauvin, hein, j'suis même pas Français. Mais on bouffe bien hein.
Mon vieux, les mecs ils économisent 11 mois, le 12ème mois ils arrivent aux Indes on leur donne des boulettes, ils les donnent aux chiens ils les mangent pas.
T'arrives dans des pays, ils mangent de la merde ! Ils pourraient faire gaffe quand même on est à table."
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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J'avoue que j'ai du mal à visualiser comment on peut aimer écrire sans aimer écrire, en fait.Mélanie a écrit :D'autre part, on peut adorer écrire et détester le moment de la rédaction proprement dite (c'est mon cas et je sais ne pas être la seule, j'ai déjà connu cette sensation d'"enfermement" pour des textes que je suis pourtant ravie d'avoir écrits avec le recul).
Suis assez curieuse que tu développes.
J'aide. Moi j'adore manger. En revanche, faire la bouffe, beaucoup moins...Sybille a écrit :J'avoue que j'ai du mal à visualiser comment on peut aimer écrire sans aimer écrire, en fait.Mélanie a écrit :D'autre part, on peut adorer écrire et détester le moment de la rédaction proprement dite (c'est mon cas et je sais ne pas être la seule, j'ai déjà connu cette sensation d'"enfermement" pour des textes que je suis pourtant ravie d'avoir écrits avec le recul).
Suis assez curieuse que tu développes.
Tu visualises mieux ?
J'adore le stade où les idées se mettent en place. J'adore relire et corriger un texte terminé. J'adore la sensation d'avoir terminé un nouveau texte. Et forcément, j'adore publier un nouveau texte ou un nouveau bouquin. Mais je déteste le moment où il se faut se mettre devant son clavier pour transformer ces images en phrases. C'est toujours assez laborieux, et dans ces moments-là, je me découvre des dons insoupçonnés pour la procrastination. C'est peut-être aussi pour ça que je préfère la nouvelle au roman : c'est beaucoup moins étouffant.Sybille a écrit :J'avoue que j'ai du mal à visualiser comment on peut aimer écrire sans aimer écrire, en fait.
Suis assez curieuse que tu développes.
Et des auteurs qui aiment avoir écrit mais détestent écrire, pour reprendre la citation d'un peu plus haut, j'en connais pas mal d'autres.
Modifié en dernier par Mélanie le ven. juin 04, 2010 5:48 pm, modifié 1 fois.
Non.Aldaran a écrit :J'aide. Moi j'adore manger. En revanche, faire la bouffe, beaucoup moins...Sybille a écrit :J'avoue que j'ai du mal à visualiser comment on peut aimer écrire sans aimer écrire, en fait.Mélanie a écrit :D'autre part, on peut adorer écrire et détester le moment de la rédaction proprement dite (c'est mon cas et je sais ne pas être la seule, j'ai déjà connu cette sensation d'"enfermement" pour des textes que je suis pourtant ravie d'avoir écrits avec le recul).
Suis assez curieuse que tu développes.
Tu visualises mieux ?
Si je suis ton parallèle, tu adores lire, mais tu n'aimes pas écrire. Ca, je le conçois aisément.
Si tu sais qui est David Gunn, je crois que ça intéressera GD.Le_navire a écrit :N'oublions pas qu'autrefois, le coup des pseudos, ça rendait les choses plus faciles pour les frileux, mais qu'aujourd'hui, l'anonymat d'un pseudo ne tient pas deux minutes...

Et le pseudo je suis persuadé que ça peut encore tenir la route, le tout c'est que la personne derrière le pseudo n'aille pas s'en vanter partout.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Je crois volontiers que tu n'es pas la seule, forcément, statistiquement... mais... y'a vraiment un truc qui me laisse perplexe.Mélanie a écrit :J'adore le stade où les idées se mettent en place. J'adore relire et corriger un texte terminé. J'adore la sensation d'avoir terminé un nouveau texte. Et forcément, j'adore publier un nouveau texte ou un nouveau bouquin. Mais je déteste le moment où il se faut se mettre devant son clavier pour transformer ces images en phrases. C'est toujours assez laborieux, et dans ces moments-là, je me découvre des dons insoupçonnés pour la procrastination. C'est peut-être aussi pour ça que je préfère la nouvelle au roman : c'est beaucoup moins étouffant.Sybille a écrit :J'avoue que j'ai du mal à visualiser comment on peut aimer écrire sans aimer écrire, en fait.
Suis assez curieuse que tu développes.
Et des auteurs qui aiment avoir écrit mais détestent écrire, pour reprendre la citation d'un peu plus haut, j'en connais pas mal d'autres.
Le moment de la rédaction, c'est le moment où ce qui n'était qu'idées dans ta tête devient mot. Ecrire, c'est ce moment là précis.
Imaginer des histoires, tout le monde le fait et n'est pas écrivain pour autant. Corriger, relire, c'est nécessaire, mais comme on vernit le meuble qu'on a fini de fabriquer.
Mais la rédaction, surtout la première, est le moment précis de la création, de ce qui fait qu'on ne se contente pas d'imaginer des histoires, mais qu'on leur donne corps.
Perso, j'aime écrire. Je relis soigneusement mes posts sur les forums, je prends même le temps de soigner mes mails ou courriers au boulot, alors que, de base, ils n'ont aucun intérêt.
Arf, je suis allé trop vite et mon exemple est mal ficelé. Pardon.Sybille a écrit :Non.Aldaran a écrit :J'aide. Moi j'adore manger. En revanche, faire la bouffe, beaucoup moins...Sybille a écrit :J'avoue que j'ai du mal à visualiser comment on peut aimer écrire sans aimer écrire, en fait.Mélanie a écrit :D'autre part, on peut adorer écrire et détester le moment de la rédaction proprement dite (c'est mon cas et je sais ne pas être la seule, j'ai déjà connu cette sensation d'"enfermement" pour des textes que je suis pourtant ravie d'avoir écrits avec le recul).
Suis assez curieuse que tu développes.
Tu visualises mieux ?
Si je suis ton parallèle, tu adores lire, mais tu n'aimes pas écrire. Ca, je le conçois aisément.
Mélanie écrit tout de même quelque chose qui me paraît d'autant plus clair que j'éprouve la même chose : je préfère avoir écrit qu'écrire. Et c'est vrai pour plein d'autres trucs très variés... mais pas pour tout !