C'est ça. Et l'application de conjugaison est l'identité ?Lensman a écrit :Si.
Joe, tu es en train de m'expliquer qu'une droite est un plan particulier.
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Un grand coup de rasoir (d'Occam) serait peut-être utile, non?Lensman a écrit : Cela dit, il faut tout de même qu'il y ait un accord général...
Pour certains fans de Jimmy Guieu, certains de ses romans, qui se passent de nos jours avec des complots d'extraterrestres, ne sont pas des des romans "d'imagination", mais des romans d'aventures normaux, PUISQUE nous sommes effectivement noyautés par des tribus d'extraterrestres... ça nous fait bien rire, mais ça complique les catégorisation (comme pour les nombreux romans "spirites").
On n'est pas aidé!
Oncle Joe
J'aime bien celle-là.Lem a écrit :Terry Eagleton, Critique et théories littéraires
Page 210 :
"La crise des études littéraires est fondamentalement une crise de défnition du sujet."
Un plan, une droite, etc, dans quel espace de référence? Précise un peu le sens que tu donne à ces mots, et dans quel contexte (mais les derniers qui ne ronflaient déjà pas vont tomber à leur tour, et tu n'y arriveras pas...).MF a écrit :C'est ça. Et l'application de conjugaison est l'identité ?Lensman a écrit :Si.
Joe, tu es en train de m'expliquer qu'une droite est un plan particulier.
Un certain Eons serait un candidat dangereux pour la détention du poste de "argumenteur de plus mauvaise foi du pays". A la place de NotreTsar, je m'inquiéterais...Eons a écrit :Tu le fais exprès ou tu es né coincé ?Erion a écrit :DONC, la littérature générale, fait partie de l'imaginaire. CQFD.Eons a écrit :Pour moi, l'imaginaire, c'est quand on n'a pas affaire qu'à des personnages/situations qui existent peut-être ou pourraient exister tels quels dans le monde qu'on connaît.![]()
De plus mauvaise foi que toi, je ne vois que le locataire actuel de l'Élysée ou son pitbull.
Je serais tenté de dire que tu as raison, mais les discussions avec des tas de gens montrent que ce n'est pas aussi simple...bormandg a écrit :Un grand coup de rasoir (d'Occam) serait peut-être utile, non?
A quoi sert une prétendue catégorisation qui ne peut pas être acceptée par une partie plus ou moins grande du lectorat, et dont ceux qui admettent l'utilité de la catégorisation passent leur temps à la démolirou à en contester les critères à longueur de fil?
Hm, non, ce que je voulais dire, c'est qu'il est absolument vain de vouloir chercher un point commun à des choses qui ne sont qu'un résultat d'aléas socio-historiques.Transhumain a écrit : D'accord avec ça. Je précise que je ne me préoccupe pas ici du champ éditorial et sociologique - où l'explication structurelle est vraisemblablement la plus pertinente -, mais bien des caractères communs de littérature qui, pour être différentes, n'en sont pas moins réunies par des traits communs, qui ont à voir avec leur rapport au réel en termes temporels et/ou spatiaux. Bref, le boulot reste à faire, et moi je suis trop feignant...
MF a écrit :Si tu prends au pied de la lettre l'allégorie que j'ai utilisé (imaginaire -> {a+i*b | b≠0} et réel -> {a+i*b | b=0}), la "littérature de l'imaginaire" et la "littérature du réel" sont disjointes. Un "réel" ne peut pas être un "imaginaire" et réciproquement. b est, soit nul, soit non nul.
Je partage cet avis.Lensman a écrit :Je maintiens devant tous qu'un nombre réel est un nombre complexe particulier.
Oncle Joe
J'ai bien compris, mais le fait que les raisons de cette métamorphose soient rationalisées dans le cadre de la science-fiction n'a rien d'anodin.Transhumain a écrit :Ce qui m'importe ici n'est pas l'origine de la métamorphose, mais la métamorphose elle-même, qui me semble être un puissant dénominateur commun de la SF, du fantastique et de la fantasy, et propre à ces trois "genres".
Pour commencer, je me souviens d'un certain BV qui, en 1951, rappelait que le mot "genre (littéraire)" a une certaine signification qui ne s'applique pas du tout au découpages du genre "romans". Sinon le collage d'étiquettes plus ou moins incompatibles avec l'origine du terme employé ne sert qu'à des discussions qui tiernnent de la cruauté mentale appliquée aux diptères. Visiblement, ce fil aboutira à un massacre de mouches.jlavadou a écrit :Vous êtes quand même sacrément peu ouverts pour des lecteurs de SF ! Encore une fois, vous prenez le mot Imaginaire dans sa définition stricte. Mais là on parle d'un terme servant à désigner un genre (ou tentant de désigner un genre, ou un ensemble de genres). Je ne sais pas, moi, il y a plein de courants artistiques qui sont désignés par des noms communs qui n'ont parfois pas grand chose à voir avec la signification que les artistes lui donnent... "Science fiction", au sens strict du terme, ne veut pas dire plus que "Imaginaire", comme j'ai tenté de l'expliquer plus haut. Une fiction où intervient une forme de science ? Toute la littérature de fiction peut être vue comme ça !silramil a écrit :L'imagination est la faculté de composer des images, de se les représenter à partir de souvenir ou de les créer plus ou moins à neuf.
L'imaginaire est le produit de l'imagination. On peut le concevoir soit comme une sorte de nomenclature (l'imaginaire d'un auteur = toutes les créations déjà faites d'un auteur) soit comme une sorte de réservoir dynamique (l'imaginaire de la science-fiction = tout ce qui est susceptible d'être créé en science-fiction).
la partie qui n'accepte pas "imaginaire" se compte ici sur les doigts d'une main.bormandg a écrit : A quoi sert une prétendue catégorisation qui ne peut pas être acceptée par une partie plus ou moins grande du lectorat, et dont ceux qui admettent l'utilité de la catégorisation passent leur temps à la démolirou à en contester les critères à longueur de fil?