Erion a écrit :Hm, non, ce que je voulais dire, c'est qu'il est absolument vain de vouloir chercher un point commun à des choses qui ne sont qu'un résultat d'aléas socio-historiques.
Alors je ne suis pas d'accord du tout.
Erion a écrit :Déterminer l'identité de la France, à partir des éléments qui composent le pays, est totalement vain. L'Histoire et l'analyse politique de structuration de l'espace politique par l'Etat est beaucoup plus éclairant, pertinent, et aide beaucoup plus.
Sauf que tu n'as pas émis le moindre début de critique de mes hypothèses de travail sur la métamorphose. Pour être bien clair : ces hypothèses, si elles sont encore mal dégrossies, ne sont pas nées d'une envie soudaine de déblatérer sur un forum ou de nier la spécificité des genres, ou de réunir artificiellement ces genres, mais de réflexions passablement avancées (dont je ne suis ni l'initiateur ni la pierre angulaire mais le vil profiteur) sur les livres-univers. Or il est vite apparu (je n'ai hélas pas le temps de vous expliquer comment) que la distinction de genre n'était pas toujours opérante. Quand John Barth écrit en 1967 son remarquable article sur Beckett, Borges et Nabokov ("The Literature of Exhaustion"), n'importe quel clampin de Floride ou d'ailleurs peut lui répondre doctement, avec moult gloussements, qu'on ne mélange pas les carottes et les tomates au prétexte qu'elles sont dans le même tiroir du frigo. Mais, au final, l'article de Barth est infiniment plus intéressant, et pertinent, que la leçon assénée par notre docteur ès légumes...