Ouais, enfin, moi, j'ai seize ans et je connais, hein ?bormandg a écrit :Eons exagère: un moins de 60 ans (mon cas) peut connaître. Par contre je ne m'engagerai pas pour mon frère qui n'a que 50 ans....
Le Prix Rosny 2008 et le compte rendu de la convention SF
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- dracosolis
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Georges, j'ai presque 58 ans, et en 1967 on disait déjà "boum". Et ce depuis plusieurs années, je crois.bormandg a écrit :Eons exagère: un moins de 60 ans (mon cas) peut connaître. Par contre je ne m'engagerai pas pour mon frère qui n'a que 50 ans....dracosolis a écrit :merdeEons a écrit :Surpatte = surprise-partie.
De très vieux, oui : les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître (sauf de nom, comme les plus érudits d'entre nous).
je savais que j'avais passé le stade du poussin du jour mais pas à ce point...
Or tu es né la même année que moi...
Je persiste et signe : en dépit de mon statut de bientôt sexagénaire, je ne connais les "surpattes" que de nom.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
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De nom, oui.Bouse Bleuâtre a écrit :Ouais, enfin, moi, j'ai seize ans et je connais, hein ?bormandg a écrit :Eons exagère: un moins de 60 ans (mon cas) peut connaître. Par contre je ne m'engagerai pas pour mon frère qui n'a que 50 ans....

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
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Voici une galerie photos signée Sylvie Lainé :







Un ami de René Barjavel arbore le signe de Zoran sur son bras. Je le porte aussi maintenant autour de mon cou, Elea dansait dans les jardins du Collège, et la magie est passée nous frôler, par le pouvoir des mots et des rencontres.


Une araignée géante s'apprête à attaquer la ville, mais bientôt elle va s'envoler.




Léonard de Vinci ? Manpower ? Globulle, qui ne pouvait plus lire que d'une main, s'en est fait pousser plusieurs d'avance pour ne pas se retrouver en difficulté de sitôt.
Faut bien ça, pour présider à l'Infini.

Quelques oeuvres de Tim Rey




Un ami de René Barjavel arbore le signe de Zoran sur son bras. Je le porte aussi maintenant autour de mon cou, Elea dansait dans les jardins du Collège, et la magie est passée nous frôler, par le pouvoir des mots et des rencontres.
Une araignée géante s'apprête à attaquer la ville, mais bientôt elle va s'envoler.
Léonard de Vinci ? Manpower ? Globulle, qui ne pouvait plus lire que d'une main, s'en est fait pousser plusieurs d'avance pour ne pas se retrouver en difficulté de sitôt.
Faut bien ça, pour présider à l'Infini.
Quelques oeuvres de Tim Rey
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'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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ah oui j'avais oubliéBouse Bleuâtre a écrit :J'aurai toujours 16 ans :dracosolis a écrit :tu as EU 16 ans, BB...
http://www.youtube.com/watch?v=cCQ8LITXgfc
t'es un mec
oups

(et forte de cette vanne sexiste facile je prends le premier train pour Pluton)
(ça c'est de la sf)
Mais elle ne prend pas que des photos.jerome a écrit :Voici une galerie photos signée Sylvie Lainé

Voici le compte rendu de la rencontre-débat avec Sylvie Lainé
Fabrice Mereste présente Sylvie Lainé et demande ce que signifie l’esperluette et ce qu’est une œuvre esperluette.
SL rit de l’emploi du mot œuvre, qui évoque quelque chose d’immense comme l’œuvre de Victor Hugo. Elle explique ensuite que l’éperluette (qu’elle préfère prononcer ainsi) est ce petit signe (Timothée Rey dessine et présente le «& » au public), le et commercial, qui étonne comme abréviation d’un mot déjà très petit. En ce sens, elle a sans doute une œuvre éperluette. Elle se définit comme un auteur peu prolifique, de textes courts. Elle raconte qu’à ses débuts, quand elle écrivait avec d’autres pour un fanzine à Lyon, ceux-ci avaient inventé le verbe sylviliser. Sylviliser un texte consistait à l’élaguer pour en ôter tout le superflu. C’était une façon de la taquiner, mais elle était fière de ce verbe. Elle souligne qu’il lui a fallu 20 ans pour publier, chez ActuSF, les trois souhaits, son premier recueil de nouvelles.
FM demande qu’elle parle un peu de ce recueil.
SL avoue avoir eu beaucoup de plaisir à travailler avec cet éditeur avec qui elle a constitué et publié un petit recueil sur les thèmes de la rencontre et de la vision.
FM s’interroge sur la façon de rassembler des textes d’origines variées et suppose que ce ne doit pas être simple.
SL confirme et explique que les textes sont, au départ, autant d’expériences d’exploration, mais que c’est au moment de les reprendre que la communauté de thèmes s’est imposée. Par la suite, elle a construit le recueil, comme un ensemble cohérent et pas comme un assemblage hétéroclite de textes. C’était une première de se pencher sur un ensemble long. Est-ce ainsi que travaillent les romanciers ? Elle explique enfin que l’organisation des textes suit une logique, d’un horizon très large (un space opera) vers une aventure plus intime : un être seul, qui plus est, aveugle.
FM rappelle que l’une des particularités de l’œuvre de SL, c’est de faire de la SF hard science. Il évoque alors le métier de SL. N’est-ce pas un atout pour écrire des récits de SF ?
SL explique qu’elle est en effet docteur en informatique au départ. Elle a travaillé sur le traitement automatique des langues, une sorte de « passage à la moulinette » pour voir les thématiques qui en ressortent. Puis elle est passée aux sciences de l’information et de la communication. Elle s’excuse de l’exposé ennuyeux de ses activités professionnelles et estime que le cadre de la recherche est contraignant. On travaille sans comprendre les implications sur la vie quotidienne. Écrire, c’est différent. La technologie appartient au monde construit, on ne s’en fait qu’une vague idée, mais les conséquences sur la vie quotidienne en est modifiée. Mais les personnages sont comme nous dépassés par la technologie. Qui est capable d’expliquer clairement ce qu’est l’électricité ? Qui peut décrire de manière précise comment fonctionne un frigo ? Ça n’empêche pas de vivre avec.
FM signale tout de même que la communication et les mondes virtuels, apparaissent dans certains des textes du Miroir aux Éperluettes, ce qui n’est pas trop éloigné du travail de SL. Il demande alors si elle a un message à faire passer dans ses textes.
SL pense que cette question de message est une question pour auteur d’œuvre, pas pour un auteur d’éperluette comme elle. L’écriture d’un texte est déclenchée chez elle par un défi, de nouvelles portes à ouvrir, de nouvelles questions. Elle s’ennuie vite et a besoin de faire des choses différentes.
FM demande si les contraintes sont pour elle un stimulant à la rédaction.
SL approuve et explique qu’elle a joué avec les contraintes. L’exemple qu’elle cite est celui de la nouvelle « la bulle d’euze » dont la première version relevait de la littérature générale, comme une réponse à d’incessantes remarques disant que ses textes n’étaient pas, par certains côtés de la véritable SF. Cette première version ne fonctionnait pas. Elle l’a repris, a ajouté l’élément « hard science » ainsi que des paradoxes, partout. C’était un immense plaisir. Mais ce n’est pas une recette. Il y a plusieurs façons de jouer avec les contraintes. Elle cite alors Robert Sheckley qui disait « Si j’avais une recette, ça serait bien, je pourrais l’utiliser. »
Une personne dans le public demande si SL a des projets littéraires, romans et nouvelles.
SL explique qu’elle dispose de peu de temps et qu’elle aime ne rien faire. Elle annonce qu’elle travaille en ce moment à la constitution d’un deuxième petit recueil avec les éditions ActuSF. Il s’appellera, pour rester dans la typographie, « Espaces insécables » et traitera des choix impossibles et de la difficulté de concilier liberté et engagement. Elle en profite pour remercier Jean-Claude Dunyach qui l’aide à réviser ses textes et à construire ce recueil. Elle a vécu, ce faisant, une expérience extraordinaire dans ce passage de textes différents à un recueil. L’ensemble est supérieur à la somme des parties.
SL discute alors avec le public sur la notion de « sens » du texte, pour répondre à la question : peut-on faire faire de la poésie à un ordinateur.
Un lecteur l’interpelle sur une phrase de la Bulle d’Euze qui affirme que la science est la magie.
SL rappelle que dans ce texte de paradoxe, elle affirme aussi le contraire. Ce n’est pas de la fantasy. Cependant, ce qui lui plaît dans la science et dans le fait d’écrire de la science-fiction, c’est plutôt l’émerveillement.
Ici s’achève cette rencontre avec le public attentif :

Kt
Modifié en dernier par k_tastrof le mer. août 27, 2008 9:43 pm, modifié 1 fois.
«Un spécialiste, c'est quelqu'un qui sait tout sur quelque chose et rien sur tout le reste.» Ambrose Bierce
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C'était une conférence du jeudi. La plupart des gens viennent aux conventions le vendredi, voire le vendredi soir /samedi pour ceux qui travaillent.Patrice a écrit :Salut,
C'est moi qui compte mal, ou vous étiez à peine cinquante à cette convention???
Patrice
Donc, oui, tu comptes mal, du moins sur une mauvaise base. Il vaudrait mieux, pour avoir une idée plus juste de l'affluence, compter les participants sur une photo du banquet du samedi

Il y avait plus de 100 préinscriptions sur la liste du site. Je n'ai pas le chiffre des inscriptions sur place, ni celui des inscrits absents (j'en connais au moins deux). Il faudrait demander aux organisateurs.
Kt
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Autant que de participants au lancement du NPA de Besancenot. Et personne n'a parlé de vous. Quelle honte.k_tastrof a écrit : Il y avait plus de 100 préinscriptions sur la liste du site. Je n'ai pas le chiffre des inscriptions sur place, ni celui des inscrits absents (j'en connais au moins deux). Il faudrait demander aux organisateurs.
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