
Ceci dit, puisque j'ai cédé à la curiosité, je voudrais réagir sur quelques points (promis, je tape sur personne)
Il y a des tas de gens qui n'ont jamais entendu parler de Damasio. Il en est qui trouve que La Route est un bouquin chiant (perso, je n'en sais rien, je n'ai jamais éprouvé le désir de le lire). Ce que tu appelles "à peu près au milieu", c'est tout simplement en face de toi, Fabrice. Et vu du côté d'autres, ça penche terriblement.fabrice a écrit :Fondamentalement, même, je ne place pas le style au-dessus de l'histoire : chacun fait comme bon lui semble. Je persiste à penser, néanmoins, que la jauge penche toujours d'un côté ou de l'autre. Quand elle penche trop du côté du style, ça donne des bouquins chiants à lire. Quand elle penche trop du côté de l'efficacité narrative, ça donne BW - tout aussi impossible à avaler pour moi. Quand elle est à peu près au milieu, ça donne, pour citer des exemples récents, La Horde du contrevent ou La Route de McCarthy : des chefs-d'œuvre littéraire, et qui se vendent.
Ce qui signifie en clair que tu poses d'emblée la moindre utilité d'une femme de ménage ou d'un agriculteur par rapport à un écrivain ou à un éditeurLe_navire a écrit : je ne suis pas sûre que TF1, Voici, Christian Clavier, Christophe Maé, Franck Dubosc ou Celui dont le nom ne doit pas être prononcé parce que ça fout la merde sur les forums soient bien utiles à l'humanité. Je veux dire, en comparaison d'une femme de ménage, ou d'un agriculteur.

C'est bien beau la culture, mais tu boufferais comment sans l'agriculture ?
Ah mais je te rassure, sur ce site, Fabrice (et d'autres) se fichent de tout le monde. Même moi j'y ai eu droit, et j'ai trouvé flatteur d'être mixée à Charlotte Bousquet pour être toutes deux brocardées sur nos engagements politiques ou humanitaires. Par contre, j'ai vu passer d'autres posts sur d'autres gens que j'ai trouvés beaucoup plus méchants et beaucoup moins drôles. Surtout quand les noms n'étaient pas maquillés.henri a écrit :Deux, tu as créé sur Internet un site sur lequel tu te fous ouvertement de ma gueule.
Ah, j'ai voulu rechercher le blog en question pour illustrer mon propos, mais en tapant "ligue deux" sur Google, on ne trouve que du foot. Comme quoi... vanitas et tout ça... les livres ne sont rien quand les ballons sifflent au-dessus de nos têtes

+1 ! Ou presquehenri a écrit :3 – Pour finir – et après faut vraiment que je retourne écrire ma prochaine merde pour le grand-public – je suis on ne peut plus d’accord avec toi, Msieur Wagner. Je ne comprends pas l’opposition que font Fabrice et d’autres entre histoire et style (sans compter, encore une fois, que la notion de style me semble bien subjective…). Pour moi, l’un et l’autre sont nécessaires et inséparables. Les romans qui me touchent le plus sont ceux qui ne négligent ni l’un ni l’autre, qui mettent l’autre au service de l’un et l’un au service de l’autre.

Devoir choisir entre l'histoire et le style, ça serait pour moi comme devoir choisir entre des huitres ou du chocolat, ce qui est absolument inconcevable. Par contre, il peut m'arriver d'aimer déguster du style sans histoire (un poème, une nouvelle... sur un roman j'ai plus de mal), ou une histoire sans style... enfin, plus exactement, servie par un style simple (ce qui n'est pas du tout la même chose). Pas de style du tout, j'y ai eu droit comme tous les dir-litt et... non. Ça n'a strictement rien à voir. C'est impubliable et impublié.
Bon, à part ça, continuez à vous entre-tuer, je vais probablement me re-désinscrire, donc pour toute insulte, c'est en mp
