Cela a toujours été comme ça (sauf du temps où il y avait un peu de critique spécialisée, je dis bien spécialisée, tenue par des gens qui s'y connaissaient, dans quelques grands journaux ou magazines). Je veux bien que ça change, mais ce n'est pas ce que tu donnes l'impression de dire.Lem a écrit : Ce qui me fait bondir, c'est la passivité invraisemblable avec laquelle la presse, tous médias confondus, avale le truc année après année. Je ne sais pas si la Sf est morte, mais la critique l'est.
.
Rappelons l'agonie de la rubrique de Curval, dans le Magazine. Maintenant, ses critiques sont noyées dans le magma local, tout le monde s'en fou, personne ne les lit: avant on feuilletait son magazine chez le marchant de journaux, on repérait la chronique de Philippe, et on en avait pour des heures de réflexion (je suis un méridional, j'exagère). C'était le bon temps...
A ce compte, je pense qu'il est inutile (au mieux) de regarder de ce côté. Il n'y a rien à en tirer (dans un avenir lointain, peut-être?)
Pour moi, il est utile de rappeler que la Culture de Banks, l'uchronie romaine de Silverberg (dont on parle quelque part ici), ou le dernier roman de Curval, ça n'a rien à voir avec la Guilde de l'imaginaire. C'est évident sans le dire? ça va encore mieux en le disant. Quant à être élitiste, autant assumer.
Oncle Joe