Tu affirme qu'un truc n'existe pas mais tu veux qu'on le définisse ?Erion a écrit :Je vais pas chercher à définir un truc qui n'existe pas.
C'est quoi, une sorte de jeu ?
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Fabien Lyraud a écrit :On peut conclure de tout cela qu'il existe :
- Une littérature du contenu qui focalise sur l'intrigue.
- Une littérature de l'expression qui va plus se préoccuper de la forme.
Roland C. Wagner a écrit :Les narratifs contre les littératurants, le récit contre l'écriture, c'était il y a vingt-cinq ans. Là, on est au XXIe siècle. Il serait peut-être temps de passer à des choses plus sérieuses et plus intéressantes.
Surtout que tu as oublié, dans ton découpage caricatural, une troisième catégorie, qui emprunte aux deux précédentes : les auteurs pour qui l'intelligence (réelle ou supposée) du propos prime sur l'histoire et le style.
Pour moi, c'est ça le top du top : l'histoire et le style au service de l'intelligence.
C'est pas très grave. Tant que vous aurez pas mis au clair la notion de reconnaissance littéraire qui vous excite autant, je reposerai la question. Tu sais, je suis athée, je n'arrive pas à vénérer des choses mystérieuses sous prétexte qu'elles sont mystérieuses.Eric a écrit : Ce n'est pas avec ce genre d'affirmation que tu vas rentrer au comité de postérité.
Ben oui, apparemment, vous savez ce que c'est, pour le dénier aux autres. C'est donc que vous en avez une idée claire. J'aimerais bien que vous l'exposiez. Rien que pour savoir à quoi ca sert.fabrice a écrit :Tu affirme qu'un truc n'existe pas mais tu veux qu'on le définisse ?Erion a écrit :Je vais pas chercher à définir un truc qui n'existe pas.
C'est quoi, une sorte de jeu ?
Correction : ce sont plutôt "les autres" qui le savent, puisque ce sont "les autres" qui se plaignent que cela leur soit refusé (un coup par les milieux germanopratins, un coup par les milieux spécialisés. Je ne suis pas complètement certaine que lesdits milieux sachent de quoi il s'agit, ce ne sont pas eux qui chouinent)Erion a écrit :Ben oui, apparemment, vous savez ce que c'est, pour le dénier aux autres. C'est donc que vous en avez une idée claire. J'aimerais bien que vous l'exposiez. Rien que pour savoir à quoi ca sert.fabrice a écrit :Tu affirme qu'un truc n'existe pas mais tu veux qu'on le définisse ?Erion a écrit :Je vais pas chercher à définir un truc qui n'existe pas.
C'est quoi, une sorte de jeu ?
Dans le même ordre d'idées, voir ceci.Algernon a écrit :Fabien Lyraud a écrit :On peut conclure de tout cela qu'il existe :
- Une littérature du contenu qui focalise sur l'intrigue.
- Une littérature de l'expression qui va plus se préoccuper de la forme.Roland C. Wagner a écrit :Les narratifs contre les littératurants, le récit contre l'écriture, c'était il y a vingt-cinq ans. Là, on est au XXIe siècle. Il serait peut-être temps de passer à des choses plus sérieuses et plus intéressantes.
Surtout que tu as oublié, dans ton découpage caricatural, une troisième catégorie, qui emprunte aux deux précédentes : les auteurs pour qui l'intelligence (réelle ou supposée) du propos prime sur l'histoire et le style.
Pour moi, c'est ça le top du top : l'histoire et le style au service de l'intelligence.
Le livre semble disponible chez Payot.JDB a écrit :PS : la page à laquelle renvoie le lien indique que le livre est épuisé -- à vérifier, je pense qu'il a été réédité en poche.
J'espère que quelqu'un a pensé à essuyer le visage de la littérature plus complexe.Le_navire a écrit :Ce que j'écris là, je peux le maintenir pour Werber, dont j'ai lu trois ou quatre bouquins (enfin, lu... à part deux, j'ai pas pu pour les autres) d'autant plus facilement qu'il le revendique lui-même dans ses interventions nombreuses ou il se fait le chantre la simplicité à outrance...
Et le fait que, pour prouver qu'il est un Victor Hugo en puissance, Werber démolit toute la littérature plus complexe, lui crache à la gueule en considérant qu'elle est faite pour ennuyer les pauvres gens et c'est tout, comme cité plus haut, n'arrange pas ses affaires.
Tu veux dire progresser en littérature jeunesse de la qualité que tu as envie, toi personnellement, de publier ?Le_Navire a écrit :Ah, et je ne crois pas que tu l'ignores, mais je le précise quand même : je suis l'éditeur de feu le Navire en pleine ville : j'avais lu la Moïra (comme les bouquins d'Éric l'Homme que je n'aime pas non plus, même si je trouve le garçon charmant) sur les conseils de bibliothécaires jeunesse. Et oui, j'en avais conclu que ni les tiens, ni ceux d'Éric, ne correspondaient à une littérature jeunesse de la qualité que j'avais envie, moi personnellement je, de publier...
Maintenant, peut être as-tu progressé depuis.
Tu veux dire qu'il arrive à tenir un stylo sans bavocher et sans faire de pâtés sur la feuille?Le_Navire a écrit :En tout cas, je note, incidemment, que d'aucuns qui te connaissent bien mieux que moi et t'apprécient, avec qui j'ai pu échanger sur le sujet, n'ont jamais pris la peine de me dire : ah, mais c'est qu'il a fait de gros progrès...
Et encore, nous n'avons pas commencé à lui réclamer une participation aux droits d'auteur sur sa future histoire de la SF franco.tu remarqueras, ici, qu'on est aussi tombé un chouilla beaucoup sur le râble de Serge pour des raisons pas si éloignées : lorsqu'il a sorti sa préface, puis qu'il est venu en discuter ici, on lui a reproché d'avoir lancé cette théorie tout seul dans son coin pour ne venir la mettre à l'épreuve des échanges qu'après coup, alors qu'elle était lourde de sens en introduisant un recueil qui se voulait un état de la SF d'aujourd'hui. Et il a souffert, le pauvre, sur plus de 680 pages...
Mais en même temps, en faire une instance de "reconnaissance littéraire", si ça, ce n'est pas une forme de reconnaissance...Ah non on ne touche pas à la famille Abdaloff.
Et le polar, le roman historique et que sais-je ? C'est du poulet ?On peut conclure de tout cela qu'il existe :
- Une littérature du contenu qui focalise sur l'intrigue.
- Une littérature de l'expression qui va plus se préoccuper de la forme.
Traditionnellement les littératures de l'imaginaire appartiennent à la première catégorie.
Mais celle ci n'est pas appréciée par les élites et en France seule la littérature de l'expression a une véritable reconnaissance. Donc certains éditeurs vont publier des auteurs qui vont tendre vers une littérature de l'expression mais au final la reconnaissance n'est pas au rendez vous. D'un autre coté certains auteurs parmi les plus narratifs ont un réel succès public et demande la reconnaissance de la littérature de contenu.
Ce que l'on en déduit c'est que pour vendre il faut écrire de la littérature de contenu. Et que la forme est accessoire. Fin de l'échange et la balle au centre.
direction Le puits des histoires perdues...kibu a écrit :Et les expérimentations, genre new wave, c'est du canard ?
oui mais 4minutes 30 après sa chute (et un bisou de maman) il aura oublié sa douleur. tandis que le môme du tiers monde aura crevé de faim... donc il serait indécent pour lui de s'apitoyer sur son sort plus de 4minutes 30 et d'entamer une psychothérapie longue de 20 ans non ?Erion a écrit :. Votre réaction, ça me rappelle la mère qui dit à son fils qui vient de tomber de vélo "allez, c'est rien, pense à tous ces enfants pauvres, malades et qui crèvent de faim dans le Tiers-monde". Ben l'enfant qui a le genou qui saigne, pour lui, sa douleur est la seule chose qu'il ressent et c'est sincère.
Ah ben y faut. Jusque-là, c'est bien. A partir de là, c'est génial.kibu a écrit :Désolé. Pas lu celui-là, me suis arrêté au deuxième.direction Le puits des histoires perdues...
Ah, toi aussi tu fais parti des toxicos en attente de One of our Thursdays is missing...Nébal a écrit :Ah ben y faut. Jusque-là, c'est bien. A partir de là, c'est génial.