Un "réseau", ça meurt aussi, pour des raisons qu'il est utile d'étudier (ce n'est pas forcément facile). La chronique de Curval dans le "Magazine Littéraire" qui a disparu (les papiers de Curval sont "noyés" dans le reste, excellente méthode pour passer inaperçu, après des années d'efforts pour avoir rendu la SF visible. Curval n'est pour rien, bien au contraire, dans cette opération d'effacement). Dans "Le Monde" (Baudou, pourtant), ça devient de plus en plus aléatoire... tout cela se délite. Moins de place, dit-on.Don Lorenjy a écrit :Théoriquement très vrai. Dans la pratique, chaque fois fois que je demande comment on va faire pour avoir un article dans tel support ou atteindre tel critique, on me répond "Ben... on a envoyé un SP, mais ça sert à rien, on a pas le réseau. Un réseau, ça se construit. Ce n'est pas sale. C'est même le boulot des attachés de presse.Lensman a écrit : "Aider " les critiques? Un critique, c'est un critique. S'il est compétent, il n'a pas à être aidé. Si c'est un critique qui ne sait pas chercher et trouver ce qui est censé l'intéresser tout seul, il est sans valeur à la base, et c'est perdre son temps que de se mêler de son incompétence.
Je n'ai pas de chiffres, peut-être que "on a pas le réseau" est un phénomène récent. Mais ça fait peut-être aussi partie du problème.
Les tenants de l'intégration de la SF à la littérature générale devraient être contents: elle ne s'en distingue plus. Seulement, ça veut juste dire qu'elle ne se distingue plus TOUT COURT.
Mauvaise, très mauvaise stratégie, à mon sens, mais elle a ses farouches défenseurs...
Des critiques qui sont des passionnés, des acteurs de nos genres, perdent sans cesse du terrain. Tu penses bien qu'on n'est pas en train de construire un réseau: on est en train de le voir mourir.
Oncle Joe