henri a écrit :@ Les autres : est-ce qu'il y en a parmi vous qui se demandent pourquoi BW et moi on vient encore, aujourd'hui, aux Imaginales, en sachant pertinemment qu'on est tout de même en milieu un peu hostile (pas majoritairement hostile, hein, mais ya des minorités vachement agressives) ? Je vous promets une chose, ce n'est pas pour vendre des livres.
Oui, mais dans ce cas, est-ce que venir aux Imaginales tenir ce discours sur le mépris de la critique, ce n'est pas un peu se tromper de cible ?
Une diatribe comme celle de BW aurait certainement plus sa place dans une table ronde du Salon du Livre de Paris, où là, devant les premiers concernés par son agacement, il y aurait un sens à fustiger l'indulgence coupable de la critique vis-à-vis d'un Musso ou d'un Lévy (qu'ils ne lisent pas plus que vous, rassure-toi).
Aux Imaginales, ce que j'attends de poids lourds de l'édition qui se proposent de promouvoir l'Imaginaire, c'est du concret, du projet, de la concertation, voire une ligne claire à laquelle adhérer ou non.
Les auteurs et la acteurs du milieu qui étaient à Epinal ne souffrent pas moins que vous d'un manque de reconnaissance et ne sont pas moins légitimes que vous à la réclamer.
(@ Erion : Je n'ai pas dit que je trouvais indécent que Henri et BW réclament une reconnaissance littéraire, mais que je trouvais qu'il y avait de l'indécence à venir le faire en dépit de leurs chiffres de vente devant un parterre d'auteurs qui débouchent le champ' à 2000 ex. Merci de ne pas déformer mes propos lorsque tu les reprends STP)