Rien à redire à cette analyse.Gérard Klein a écrit :Je voudrais attirer l'attention ... [etc].
Sauf qu'elle ne porte que sur la presse écrite.
Quid des nouveaux média, comme les blogs littéraires, par exemple ?
JDB
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pas très puissante, non, justement^^Roland C. Wagner a écrit :Il me semble discerner une puissante métaphore derrière ta phrase en apparence si anodine.MF a écrit :Si c'est le cas, ils ont un avantage manifeste pour décortiques les pistaches.Roland C. Wagner a écrit :Est-ce que les eunuques matent des pornos ?
J'aimerais bien qu'on me cite une seule personne qui ait réussi une promotion quantifiable de la science-fiction au cours… disons des vingt dernières années.Lem a écrit :Si BW voulait promouvoir la SF en France, il a échoué, tout simplement.
Peut-être, mais ce manque d'affinité n'est pas forcément définitif et part trop souvent d'un manque d'exposition des lecteurs potentiels à la réalité des genres SFFF.Roland C. Wagner a écrit :Je ne vois pas pourquoi il faudrait souhaiter que la SF soit lue par des gens qui n'ont pas d'affinités avec elle.Don Lorenjy a écrit :Si on souhaite qu'elle soit lue par les mêmes lecteurs que le reste (ou au moins une partie).
Je faisais allusion à la transsubstantiation des pistaches.dracosolis a écrit :pas très puissante, non, justement^^Roland C. Wagner a écrit :Il me semble discerner une puissante métaphore derrière ta phrase en apparence si anodine.MF a écrit :Si c'est le cas, ils ont un avantage manifeste pour décortiques les pistaches.Roland C. Wagner a écrit :Est-ce que les eunuques matent des pornos ?
ou alors faut définir "puissance"^^
(à mon tour ^^) Est-ce si sûr ?Lem a écrit :Ça fait vingt ans que BW "représente" auprès des médias et du grand public la SF française – disons qu'il en est l'auteur le plus connu.
Tu as répondu dans le débat aux Imaginales.Peut-on dire que la cause de la SF a progressé en vingt ans ? Les livres se vendent-ils plus ? Les collections sont-elles en meilleure santé ?
SF ? Ce serait La Ligue de la SF ?Si BW voulait promouvoir la SF en France, il a échoué, tout simplement.
moi non plus ^^Je ne pense pas du tout que c'était son but.
Je crois qu'il n'est pas quantifiableJe le pense d'autant moins que pendant les dix premières années de sa carrière, il évitait soigneusement de s'associer au Label Maudit. Au minimum, l'effet est nul. Au pire, il est négatif.
Tu confonds promotion et analyse critique.Je trouve cette question hallucinante. Rejeter, trier, hiérarchiser, c'est l'essence même du travail critique. Ou alors, on pose que "tout ce qui est publié sous le label est BIEN" mais ça me paraît un suicide.peut-on viser à promouvoir les littératures de l'imaginaire et en rejeter une partie ?
Comme dis plus haut, je pense qu'il n'est pas possible de faire une évaluation quantitative de ce "travail de promotion".Comme dit plus haut, je pense qu'une évaluation purement quantitative de ce "travail de promotion" laisserait songeur. Au minimum.Est-ce que leur travail (BW/HL) de promotion de l'imaginaire est considéré par les tenants de la promotion de l'imaginaire à sa juste valeur (et je ne la connais pas) ou, plus exactement, ce qu'ils considèrent être sa juste valeur ?
Bah. A la Fnac Italie, près de chez moi, et dans la plupart des librairies grand public auxquelles je peux penser, il est au rayon SF – en tête de gondole. Il s'inscrit de lui-même dans une généalogie qui comprend Asimov et Dick (Dick !). Si quelqu'un de connu par les médias généralistes et le grand public peut être associé à l'étiquette SF, c'est bien lui. Il est d'ailleurs le seul de la bande. Les autres font du thriller ou de la fantasy.MF a écrit :Tu sais aussi bien que moi que BW se place (volontairement ?) juste à l'interface du "merveilleux scientifique" (les fourmis) et de l'ésotérique (le mystère des dieux).
Est-ce perçu comme de la SF par les médias et le grand public ? (je n'ai pas de réponse)
Ce n'est pas de la promotion, ça. C'est une tautologie. Je ne sais pas. Si quelqu'un qui n'y connaît rien te demande de lui conseiller un titre SF pour s'initier, tu lui réponds : "oh, n'importe quoi du moment que c'est publié sous le label. Tout se vaut." ?Tu confonds promotion et analyse critique. La promotion ce n'est pas "tout ce qui est publié sous le label est BIEN" mais "tout ce qui est publié sous le label est... publié sous le label".
Tu oublies les majuscules. Mais sinon, tu as raison. Il le fera, en menaçant de se mettre en colère et en rappelant que personne ne souhaite ça. C'est pourquoi j'exite.Erion passerait par là, il te dirait sans doute que les monstres à tentacules et yeux pédonculés, aussi mauvais que puisse être le récit qui les animent, sont publiés sous le label.
Nan, mais la question, c'est pas de se préoccuper des lecteurs, c'est juste avoir une place au Flore. C'est pour ça que c'est vital.Sybille a écrit :Je passe juste le temps de plussoyer.Roland C. Wagner a écrit :Je ne vois pas pourquoi il faudrait souhaiter que la SF soit lue par des gens qui n'ont pas d'affinités avec elle.
Et je rajoute ma couche à moi : je ne vois pas pourquoi il faudrait souhaiter que les gens lisent (des romans, hein).
Oui, mais, moi, je ne sais pas ce qu'est le Flore, alors...Erion a écrit :Nan, mais la question, c'est pas de se préoccuper des lecteurs, c'est juste avoir une place au Flore. C'est pour ça que c'est vital.Sybille a écrit :Je passe juste le temps de plussoyer.Roland C. Wagner a écrit :Je ne vois pas pourquoi il faudrait souhaiter que la SF soit lue par des gens qui n'ont pas d'affinités avec elle.
Et je rajoute ma couche à moi : je ne vois pas pourquoi il faudrait souhaiter que les gens lisent (des romans, hein).
Bah ! Hitler se réclamait de Nietzsche... On n'y peut pas grand chose...Lem a écrit :Bah. A la Fnac Italie, près de chez moi, et dans la plupart des librairies grand public auxquelles je peux penser, il est au rayon SF – en tête de gondole. Il s'inscrit de lui-même dans une généalogie qui comprend Asimov et Dick (Dick !). Si quelqu'un de connu par les médias généralistes et le grand public peut être associé à l'étiquette SF, c'est bien lui. Il est d'ailleurs le seul de la bande. Les autres font du thriller ou de la fantasy.MF a écrit :Tu sais aussi bien que moi que BW se place (volontairement ?) juste à l'interface du "merveilleux scientifique" (les fourmis) et de l'ésotérique (le mystère des dieux).
Est-ce perçu comme de la SF par les médias et le grand public ? (je n'ai pas de réponse)
Est-ce que l'auteur de ce truc l'a fait exprès, un peu comme Frédéric Pagès avec Jean-Baptiste Botul, ou... non?Transhumain a écrit :C'est encore pire que ce que j'imaginais.Lucie a écrit :D'autre part, l'extrait où il est question d'Onfray, le voilà :
« Le vrai art, il est toujours là où on ne l’attend pas », déclare Dubuffet au début de L’Homme du commun à l’ouvrage1. Il en va de même pour la littérature. Elle n’est pas dans le panthéon masculiniste des vieux manuels ; elle n’est pas dans la culture parisianiste à couverture blanche. Elle n’est pas dans les « textes fondateurs » – fondateurs de quoi, au juste, sinon d’un discours normé qui vaut pour vérité indiscutable ? Elle n’est pas dans les stars autoproclamées de la piquette mondaine. La philosophie n’est pas dans les rassottements éternels sur Aristote, Socrate et Platon, sur la répétition inchangée des gloires et des références qui se répètent les unes les autres. Soulignons le phénomène Onfray : les auditeurs veulent autre chose, et se détournent de la culture officielle et de sa prétendue légitimité2.