Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...

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Jean-Claude Dunyach
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Message par Jean-Claude Dunyach » sam. juin 12, 2010 11:34 am

Eric a écrit :
bormandg a écrit : Si tu connais des exemples de quotas qui ont obtenu un autre effet que la disparition du produit "défendu par le quota", j'aimerais le connaître.
Les quotas de chansons françaises en radio.
Zut, grillé par Eric.
De mon point de vue (je travaille dans le domaine en tant que parolier) ça a été tout bénéfices, vraiment. Quand les quota ont été imposés, j'ai entendu des grosses maisons de disques ou des radios soi-disant branchées crier au meurtre en expliquant que "ce que les jeunes voulaient, c'était Madonna ou Michaël Jackson, pas les français". Dix ans plus tard, il y a une French touch qui s'exporte aussi bien dans le domaine de la house, du Hip Hop, que de la variété, il y a une scène de la chanson française nettement plus vivante et intéressante que dans les années 90, et les mêmes maisons de disques et radios qui se plaignaient d'être forcées à "passer du franchouillard" (sic) se réjouissent de la vitalité de la nouvelle scène française, dont ils bénéficient au premier chef.

Toutefois, soyons clair: il y avait une vraie vitalité musicale déjà présente, à l'époque où les quotas ont été imposés, donc des artistes prêts à occuper avec talent l'espace ainsi libéré. Le public a suivi, parce que le blocage ne venait pas du manque de talents locaux mais des canaux de distribution et de publicité (en particulier les radios et la télé).
De plus, un producteur est capable de mesurer l'impact d'un morceau, de l'apprécier ou non, quel que soit la langue dans laquelle il est chanté. Une bonne chanson reste une bonne chanson, point. Il n'y a pas besoin de la traduire.

Si on imagine le même genre de quotas en littérature de l'imaginaire, par exemple à l'échelle Européenne (imaginons qu'on restreigne la publication d'oeuvres non européennes à un certain pourcentage, nettement plus bas que l'actuel) il faut mesurer l'impact en terme de coût, de changement du mode de fonctionnement des éditeurs français, et s'assurer qu'il y a de la matière pour combler le vide ainsi créé. Je suis bien convaincu que c'est le cas - il y a plein d'auteurs de SF/Fantasy européens qu'on ne traduit tout simplement pas parce qu'on manque de traducteurs du hollandais, du danois, du hongrois, qu'ils sont en général plus chers que les traducteurs anglo-saxons et, surtout, que les éditeurs capables de lire ces langues, et donc de choisir les livres à publier, manquent cruellement. Mais ça demanderait une refonte en profondeur du système, peut-être une aide à la traduction pour démarrer (j'en ai bénéficié pour être publié en Hongrie) et des liens accrus entre éditeurs du vieux continent. Peut-être même aura-t-on besoin des agents pour servir de liens d'un pays à l'autre.

Je vous poutoune,
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Nébal
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Message par Nébal » sam. juin 12, 2010 11:50 am

Jean-Claude Dunyach a écrit :Dix ans plus tard, il y a une French touch qui s'exporte aussi bien dans le domaine de la house
Là, je mettrais un sacré bémol.

La "French touch", c'est une appellation anglaise (enfin, diffusée par les médias anglais, si l'on tient à taquiner l'anus des diptères) qui désigne un mouvement un peu foutraque du milieu des années 1990 qui n'avait rien à voir avec les quotas, englobant des artistes français qui avaient souvent plus de succès à l'étranger qu'en France, sans que leur musique soit forcément comparable d'ailleurs - ça recouvrait aussi bien Laurent Garnier que Air ou Daft Punk... Or, pour ce qui est du chant en français, on repassera...

(Et d'ailleurs, comme je ne m'en lasse pas et que c'est en plein dans le sujet, hop, Laurent Garnier, "Flashback" ; d'où, hum, hum...)

Et rappelons que l'hymne de la French Touch, c'était ça...

Aujourd'hui, certes, on reparle bien de French Touch, pour Ed Banger et compagnie, mais c'est un peu abusif, et en tout cas, celà n'a là encore rien à voir avec les quotas.

Plus de détails ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/French_touch_(musique)

Les quotas, ça a servi pour la variétoche et pour le rap ; bref, en ce qui me concerne, pas exactement pour le meilleur...
Modifié en dernier par Nébal le sam. juin 12, 2010 11:55 am, modifié 1 fois.

Fifokaswiti
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Message par Fifokaswiti » sam. juin 12, 2010 11:53 am

Jean-Claude Dunyach a écrit :Si on imagine le même genre de quotas en littérature de l'imaginaire, par exemple à l'échelle Européenne (imaginons qu'on restreigne la publication d'oeuvres non européennes à un certain pourcentage, nettement plus bas que l'actuel)
Il ne me paraît pas pertinent, ni de restreindre à l'imaginaire, ni d'étendre à toute l'Europe. Comme disait Sand, c'est en principe totalement opposé au droit de la concurrence (c'est une distorsion de la concurrence au profit d'une minorité), qu'il faut donc justifier en cohérence avec les politiques préalables. Faudra après tout défendre la mesure auprès de l'OMC. S'appuyer sur l'exception culturelle n'est pas idiot, imposer un minimum d'exposition à, disons, des œuvres francophones (non traduits, donc) dont le tirage initial est inférieur à 20 000 ou venant d'éditeurs réalisant moins d'un million d'euros de CA, peut être intéressant.
Je suis bien convaincu que c'est le cas - il y a plein d'auteurs de SF/Fantasy européens qu'on ne traduit tout simplement pas parce qu'on manque de traducteurs du hollandais, du danois, du hongrois, qu'ils sont en général plus chers que les traducteurs anglo-saxons et, surtout, que les éditeurs capables de lire ces langues, et donc de choisir les livres à publier, manquent cruellement.
C'est complètement HS, mais l'autre jour je cherchais des auteurs de SF suédois (parce que les polars et les romans historiques, c'est pas trop mon truc, mais que je souhaite tout de même maintenir mon niveau dans cette langue)… et je n'en ai pas trouvé, du moins qui publient actuellement. Ce qui est étonnant étant donnée la vitalité de l'édition suédoise (rapporté à la population, il se publie à peu près deux fois plus de titres par an qu'en France). Tu n'en connaîtrais pas, des fois ? (Ou en fantastique / fantasy, du moment que ça sort des épées-quêtes-dragons).

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bormandg
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Message par bormandg » sam. juin 12, 2010 12:18 pm

Avant qu'on délire sur ce genre de quotas, rappelons que le problème n'était pas de défendre la SFF contre l'abominable SFO (originale) anglo-saxonne (troll pour Lem), mais de défendre les petits et moyens éditeurs contre le best-seller. bon, d'une certaine façon, c'était aussi le problème en chanson, mais différemment...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Herbefol
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Message par Herbefol » sam. juin 12, 2010 12:19 pm

Erion a écrit :Compare la taille de Bragelonne à Robert Laffont (Ailleurs et Demain), Denoël (Lune d'Encre), Hachette (Fleuve Noir), Gallimard (Folio-SF).
Renseigne-toi avant de dire n'importe quoi.
Chiffre d'affaire 2008 :
Denoël : 5,4 millions d'euros
Bragelonne : 8,81 millions d'euros
(source : societe.com)

En réalité la différence n'est pas la taille mais l'indépendance : Bragelonne n'appartient qu'à eux-mêmes, Denoël appartient à Gallimard.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » sam. juin 12, 2010 12:20 pm

Dans les liens internationaux de Locus, il y a la Suéde tout en bas :
http://www.locusmag.com/Links/World.html
Bienvenu chez Pulp Factory :
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bormandg
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Message par bormandg » sam. juin 12, 2010 12:32 pm

Fifokaswiti a écrit : C'est complètement HS, mais l'autre jour je cherchais des auteurs de SF suédois (parce que les polars et les romans historiques, c'est pas trop mon truc, mais que je souhaite tout de même maintenir mon niveau dans cette langue)… et je n'en ai pas trouvé, du moins qui publient actuellement. Ce qui est étonnant étant donnée la vitalité de l'édition suédoise (rapporté à la population, il se publie à peu près deux fois plus de titres par an qu'en France). Tu n'en connaîtrais pas, des fois ? (Ou en fantastique / fantasy, du moment que ça sort des épées-quêtes-dragons).
Là, ce serait à JP Laigle qu'il faudrait demander, mais il n'est pas sur le forum. J'ai des auteurs de pays voisins, mais pas de suédois dans ma mémoire...

En Fantastique, une auteur finnoise: Johanna Sinisalo, Jamais avant le coucher du soleil, Babel
En SF, un roman danois lu il y a un certain temps en anglais et retrouvé en français, paru chez Stock, Anders Bodelsen, Le Point de congélation
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Erion
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Message par Erion » sam. juin 12, 2010 12:42 pm

Herbefol a écrit : En réalité la différence n'est pas la taille mais l'indépendance : Bragelonne n'appartient qu'à eux-mêmes, Denoël appartient à Gallimard.
Tudululu. Merci de me donner raison. Si on fait des quotas, on compare quoi et quoi ? Hachette ou ses subdivisions ? Est-ce qu'un petit éditeur chez Hachette, c'est un petit éditeur ou un gros ? Vu la constitution des groupes d'éditions, on peut envisager que de tels quotas vont renforcer les gros groupes, qui vont ajuster la taille de leurs subdivisions pour prendre la place. Donc oui, Bragelonne est un nain, parce qu'il est tout seul, à l'échelle de l'édition. Dans les genres qui nous préoccupent, c'est un géant, et sans doute, justement parce qu'il est indépendant et que sa survie dépend de sa réussite et pas des résultats du groupe en entier.

En résumé, sur le papier, l'idée a l'air simple, puis quand on y regarde attentivement, c'est un merdier pas possible, qui ne fera qu'emmerder les libraires, et n'avantagera qu'Amazon et les librairies en ligne (ou le consommateur trouvera son Stephenie Meyer tout de suite, sous 24h, voire même avant).

Comparer avec l'audiovisuel n'est pas pertinent (et de fait, le piratage contourne de plus en plus les quotas. Quand on peut avoir gratuitement un morceau d'un artiste pas distribué en France, ou d'une série télé pas encore diffusée, y'a un problème), car on parle de livres physiques, et de disponibilité immédiate. C'est un atout majeur de la librairie : le livre est disponible, on peut le feuilleter, et l'emporter tout de suite, sans attendre la Poste. Vouloir instaurer des freins, c'est attaquer un avantage de ceux qu'on veut sauver.
Les best-sellers, les gens veulent les acheter, et en général, ils les veulent tout de suite, pas plus tard, pas dans 5 jours. Si les gamins ont fait la queue pour acheter chaque tome d'Harry Potter à minuit, c'était pas pour qu'on leur dise "ah non, désolé, on a atteint nos quotas".
Vous voulez la mort des gamins ou quoi ? Ils vont dans une librairie, ils veulent acheter un livre pour le lire, et vous voulez leur opposer une loi pour les empêcher de lire ?
Les quotas de l'audiovisuel, c'est des quotas de "production", c'est pour augmenter l'offre, et c'est pour alimenter des tuyaux. Mais il n'empêche que certes, ça marche bien en Europe, mais en dehors des frontières européennes, il n'en subsiste rien. La part de la production culturelle européenne chute régulièrement (pas parce qu'elle recule, mais parce que la concurrence - Maghreb, Brésil, Corée - augmente).
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Sand
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Message par Sand » sam. juin 12, 2010 12:46 pm

bormandg a écrit : Si tu connais des exemples de quotas qui ont obtenu un autre effet que la disparition du produit "défendu par le quota", j'aimerais le connaître.
[/quote]

Perso j'ai des exemples inverses, où la suppression de quotas existants met à mal la profession : lait, textile, céramiques.

Et en prime on n'a jamais eu autant de produits à problèmes (concurrence vers le bas au mépris de la qualité).

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Message par Fifokaswiti » sam. juin 12, 2010 12:49 pm

Fabien Lyraud a écrit :Dans les liens internationaux de Locus, il y a la Suéde tout en bas :
http://www.locusmag.com/Links/World.html
Merci ! Trois de ces liens sur quatre sont morts, mais le dernier est intéressant (du moins mène rapidement sur des blogs où se trouvent des critiques, etc.)

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Erion
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Message par Erion » sam. juin 12, 2010 12:50 pm

Et je rajoute, pour le même prix, que faire des quotas d'édition (contraindre à publier x% d'auteurs européens) a un sens (même si je doute de l'efficacité, mais pourquoi pas), en revanche, des quotas de mètre linéaire dans une librairie, plus j'y pense, plus je vois venir l'usine à gaz précipitant la fin des librairies indépendantes.

Quand on voit la librairie anglaise d'Opéra fermer parce que le loyer a fait un bond, et tant d'autres qui font de même, amputer une partie des revenus des libraires, au nom d'une certaine vision de la diversité, c'est vraiment fragiliser une profession qui n'en a pas besoin.

Pourquoi les sanctionner, en les privant de revenus ? Ou alors, ca signifie que l'Etat va subventionner les librairies, un peu comme l'agriculture. On va créer une taxe ou un impôt ? Hm, ne pas donner d'idée à un fonctionnaire de Bercy, ça pourrait le tenter.
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Message par Lensman » sam. juin 12, 2010 1:05 pm

Sand a écrit :
bormandg a écrit : Si tu connais des exemples de quotas qui ont obtenu un autre effet que la disparition du produit "défendu par le quota", j'aimerais le connaître.
Perso j'ai des exemples inverses, où la suppression de quotas existants met à mal la profession : lait, textile, céramiques.

Et en prime on n'a jamais eu autant de produits à problèmes (concurrence vers le bas au mépris de la qualité).[/quote]

Mais dans le cas des quotas autour du livre, de quelle profession parle-ton? éditeur? imprimeur? auteur du livre? libraire?
Ce n'est pas très clair.
quant à la notion de "qualité" en matière littéraire, je serais curieux de savoir qui serait chargé d'en décider.
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Message par Fabien Lyraud » sam. juin 12, 2010 1:09 pm

Personnellement je suis contre la vente de produits culturels en super marché (je sais que certains d'entre vous vont monter sur leurs grands chevaux en lisant ça).
La vente de livres dans la Grande Distribution va à une trappe à médiocrité. Les contraintes poussant à référencer uniquement des shorts sellers vites vendus. On va mettre en rayon beaucoup de best sellers, des ouvrages que l'on est sûr de vendre parce que l'on ne veut pas s'embêter avec des retours et que l'on veut une rotation très rapide, plus rapide que dans les chaîne spécialisée. J'avais vu il y a quelques années que super et hyper représente le deuxième point de vente après les chaînes spécialisée et avant les librairies indépendantes.
Par contre j'estime qu'il devrait y avoir une librairie dans toutes les villes de plus de 2500 habitants.
Je suis également pour la création de circuit de distribution paralléle pour une partie de l'édition populaire, par exemple un réseau de bureau de tabac vendant des livres. Ce qui permettrait peut être de relancer des collections populaires francophones à la façon de FNA mais en mieux.
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Message par Herbefol » sam. juin 12, 2010 1:14 pm

Erion a écrit :Donc oui, Bragelonne est un nain, parce qu'il est tout seul, à l'échelle de l'édition.
Il faudra qu'on te le dise combien de fois que ce n'est pas un nain ?
Les best-sellers, les gens veulent les acheter, et en général, ils les veulent tout de suite, pas plus tard, pas dans 5 jours. Si les gamins ont fait la queue pour acheter chaque tome d'Harry Potter à minuit, c'était pas pour qu'on leur dise "ah non, désolé, on a atteint nos quotas".
Le quota de linéaire n'empêche pas de vendre deux mille HP dans la même journée, suffit de "planquer" le reste dans la réserve. Ou de bouffer la moitié du linéaire de best-seller avec le temps d'un journée. Bref ce n'est absolument pas un soucis.

Par contre l'effet pervers de ce genre de quota serait la mort de collection comme Lunes d'encre.
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Message par Lensman » sam. juin 12, 2010 1:21 pm

Herbefol a écrit : Par contre l'effet pervers de ce genre de quota serait la mort de collection comme Lunes d'encre.
Il faudrait imaginer des quotas basés sur la "qualité littéraire". J'en ris d'avance... Et genre par genre, s'il vous plait...
Oncle Joe

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