Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...

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Herbefol
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Message par Herbefol » sam. juin 12, 2010 1:25 pm

Lensman a écrit :
Herbefol a écrit : Par contre l'effet pervers de ce genre de quota serait la mort de collection comme Lunes d'encre.
Il faudrait imaginer des quotas basés sur la "qualité littéraire". J'en ris d'avance... Et genre par genre, s'il vous plait...
Oncle Joe
Je suis certain que l'on peut y arriver, nos technocrates sont capables de tout. Déjà quand je vois la réforme de la taxe professionnelle - remplacée par deux autres taxes - je sais que l'on peut tout faire dans notre beau pays.
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Lensman
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Message par Lensman » sam. juin 12, 2010 1:36 pm

Herbefol a écrit :
Lensman a écrit :
Herbefol a écrit : Par contre l'effet pervers de ce genre de quota serait la mort de collection comme Lunes d'encre.
Il faudrait imaginer des quotas basés sur la "qualité littéraire". J'en ris d'avance... Et genre par genre, s'il vous plait...
Oncle Joe
Je suis certain que l'on peut y arriver, nos technocrates sont capables de tout. Déjà quand je vois la réforme de la taxe professionnelle - remplacée par deux autres taxes - je sais que l'on peut tout faire dans notre beau pays.
C'est vrai qu'on en est parfaitement capable... mais ça ne nous empêchera pas de bien rigoler (enfin, au début...)
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Fifokaswiti
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Message par Fifokaswiti » sam. juin 12, 2010 1:40 pm

Herbefol a écrit :
Erion a écrit :Donc oui, Bragelonne est un nain, parce qu'il est tout seul, à l'échelle de l'édition.
Il faudra qu'on te le dise combien de fois que ce n'est pas un nain ?
Comme toujours, ça dépend avec qui on compare.

Globalement, l'édition en France, c'est un duopole avec d'un côté Hachette Livre (2,16 milliards d'euros de CA) et de l'autre Editis (2,5 milliards d'euros de CA), plus une frange de nombreux moyens éditeurs (Gallimard : 152 millions, Flammarion : 252 millions, Actes Sud : 65 millions, Robert Laffont : 53 millions, etc.)

À vue de nez, Bragelonne est petit pour un éditeur moyen et grand pour un petit éditeur. Par rapport à Editis, c'est effectivement un nain, mais bon, dans ce cas tous les éditeurs (sauf Hachette) sont des nains.

Evidemment, si on restreint la comparaison aux acteurs de l'imaginaire, c'est un géant.

(sources : societe.com et un petit opuscule très intéressant publié par l'ENS d'Ulm sur le prix unique du livre : http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS19.pdf)

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Erion
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Message par Erion » sam. juin 12, 2010 1:43 pm

Herbefol a écrit :
Erion a écrit :Donc oui, Bragelonne est un nain, parce qu'il est tout seul, à l'échelle de l'édition.
Il faudra qu'on te le dise combien de fois que ce n'est pas un nain ?
Autant de fois que tu veux, vu que c'est un nain. Faut pas raisonner avec seulement les oeillères de l'imaginaire. Faut regarder ce qu'est l'édition, la notion de groupe, etc.
Bref, quand tu veux analyser sérieusement ce qu'est l'édition et chercher à évaluer la notion de petits et de gros éditeurs, ben, c'est pas aussi simple que tu le penses.
Tu réécouteras Stéphane Marsan dans sa conférence sur le déclin de la SF, hein. Il en parle justement.

Et Olivier Girard avait signalé des choses très intéressantes quand on mettait en perspective les diffuseurs. Tu as des petits éditeurs qui ont des diffuseurs tellement gros qu'ils font des chiffres d'affaire mirobolants, et à l'inverse, des gros éditeurs qui ont des diffuseurs peu performants.

Tu relies l'ensemble, et là, tu te rendras compte que parler de "gros" et "petits" dans l'édition, est une notion à manier avec de grandes précautions. Evidemment, pour le Belial, Mnemos, ActuSF et Griffe d'Encre, on se pose pas trop la question, mais dès qu'on monte un peu, c'est plus du tout aussi clair.
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Jean-Claude Dunyach
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Message par Jean-Claude Dunyach » sam. juin 12, 2010 2:50 pm

Nébal a écrit :
Jean-Claude Dunyach a écrit :Dix ans plus tard, il y a une French touch qui s'exporte aussi bien dans le domaine de la house
Là, je mettrais un sacré bémol.

La "French touch", c'est une appellation anglaise (enfin, diffusée par les médias anglais, si l'on tient à taquiner l'anus des diptères) qui désigne un mouvement un peu foutraque du milieu des années 1990 qui n'avait rien à voir avec les quotas, englobant des artistes français qui avaient souvent plus de succès à l'étranger qu'en France, sans que leur musique soit forcément comparable d'ailleurs - ça recouvrait aussi bien Laurent Garnier que Air ou Daft Punk... Or, pour ce qui est du chant en français, on repassera...

(Et d'ailleurs, comme je ne m'en lasse pas et que c'est en plein dans le sujet, hop, Laurent Garnier, "Flashback" ; d'où, hum, hum...)

Et rappelons que l'hymne de la French Touch, c'était ça...

Aujourd'hui, certes, on reparle bien de French Touch, pour Ed Banger et compagnie, mais c'est un peu abusif, et en tout cas, celà n'a là encore rien à voir avec les quotas.

Plus de détails ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/French_touch_(musique)

Les quotas, ça a servi pour la variétoche et pour le rap ; bref, en ce qui me concerne, pas exactement pour le meilleur...
Ca dépend... La carrière internationale de gens comme Mirwais (producteur de l'album de Madonna), ou de Sandy Vee (le fils de mon compositeur, pour la petite histoire) doit beaucoup aux quotas. De même, certains groupes français qui chantent en partie en anglais commencent à tourner outre-manche, voire aux USA, même si ça ne remplit pas encore les grandes salles. Et, bien sûr, les derniers albums de Garnier ou de Clamaran (certes internationaux dans l'âme mais produits et enregistrés en partie en France - Sandy Vee aux manettes, d'ailleurs) font des cartons aux USA, ce qui explique pourquoi Sandy est à New York en ce moment, pour bosser pour des artistes locaux.

Parce que le truc, c'est qu'à partir du moment où il y a une activité musicale accrue engendrée par le système de protectionnisme des quotas, ça veut dire plus de studios d'enregistrement, de magazines consacrés à ce type de musique, de musiciens pros, de salles de concert, etc., etc. Donc un milieu revitalisé, qui choisit de faire de la variétoche, du rap, du rock, ou n'importe quoi d'autre, en fonction des goûts et des demandes, mais en tout cas qui a les moyens d'essayer de faire quelque chose. Alors qu'à la fin des années 80, c'était hyper dur, crois-moi.

Reprocher aux quotas d'avoir surtout servi à la variétoche et au rap, c'est comme de reprocher aux littératures de l'imaginaire de profiter de leur succès pour faire surtout des séries de fantasy ou de bit-lit... La différence entre avant les quotas et après, c'est que les tendances majoritaires sont directement issues du public, au lieu d'être en partie imposées par le goulot d'étranglement du système... Ca ne veut pas dire que ça me convient, à titre individuel, mais je trouve ça plus juste, quelque part. Et, dans la situation de surabondance culturelle qui règne en ce moment, j'arrive à trouver ma came. Je n'en demande pas plus.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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Nébal
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Message par Nébal » sam. juin 12, 2010 3:41 pm

Jean-Claude Dunyach a écrit :Reprocher aux quotas d'avoir surtout servi à la variétoche et au rap, c'est comme de reprocher aux littératures de l'imaginaire de profiter de leur succès pour faire surtout des séries de fantasy ou de bit-lit...
Ben, là, tu m'otes un peu les mots de la bouche... 8)

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Jean-Claude Dunyach
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Message par Jean-Claude Dunyach » sam. juin 12, 2010 4:00 pm

Nébal a écrit :
Jean-Claude Dunyach a écrit :Reprocher aux quotas d'avoir surtout servi à la variétoche et au rap, c'est comme de reprocher aux littératures de l'imaginaire de profiter de leur succès pour faire surtout des séries de fantasy ou de bit-lit...
Ben, là, tu m'otes un peu les mots de la bouche... 8)
Oui, hein ?
C'est le même phénomène qui est à l'oeuvre. La notion de goût majoritaire. Comme dit le proverbe "c'est celui qui paye les violons qui choisit la musique". Après, il y a d'autres fils sur ce foum pour savoir s'il faut combattre cela ou en profiter, s'y résigner ou s'en indigner.
A titre personnel, je préfère me dire que la scène française est suffisamment florissante pour engendrer quelques artistes qui me plairont. Le tout au prix d'une déferlante de trucs que je juge inécoutables, mais c'est un prix tout à fait acceptable pour moi.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » sam. juin 12, 2010 4:46 pm

Jean-Claude Dunyach a écrit :
Nébal a écrit :
Jean-Claude Dunyach a écrit :Reprocher aux quotas d'avoir surtout servi à la variétoche et au rap, c'est comme de reprocher aux littératures de l'imaginaire de profiter de leur succès pour faire surtout des séries de fantasy ou de bit-lit...
Ben, là, tu m'otes un peu les mots de la bouche... 8)
Oui, hein ?
C'est le même phénomène qui est à l'oeuvre. La notion de goût majoritaire. Comme dit le proverbe "c'est celui qui paye les violons qui choisit la musique". Après, il y a d'autres fils sur ce foum pour savoir s'il faut combattre cela ou en profiter, s'y résigner ou s'en indigner.
A titre personnel, je préfère me dire que la scène française est suffisamment florissante pour engendrer quelques artistes qui me plairont. Le tout au prix d'une déferlante de trucs que je juge inécoutables, mais c'est un prix tout à fait acceptable pour moi.
C'est un peu le phénomène de l'oeuf et la poule. On juge qu'un style de produit va plaire parce que c'est celui qu'un certain nombre de médiateurs vont matraquer. Si le rap marche c'est aussi parce que les radio pour jeunes matraquent du rap à longueur de journée sur leurs ondes.
La bit lit. C'est aussi parce que pour plaire à un certain public féminin qui achète surtout en supermarché.
Le marketing est finalement toujours là. Mais les acteurs qui le proposent et l'imposent ne sont plus les producteurs mais les diffuseurs et certains médiateurs. Ca déplace le problème.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh


Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » jeu. juin 17, 2010 9:35 am

Un article intéressant.

Extrait :

Cette concentration traduit en fait quelque chose de plus profond : l’emprise croissante de la logique financière sur le secteur. C’est le deuxième point. Ce n’est pas que les éditeurs rechignaient par le passé à faire du profit – publier des livres est un commerce, et aucun éditeur ne saurait se soustraire à ces contraintes, sous peine de péricliter. Mais en exigeant des taux de rentabilité toujours plus élevés, on a bouleversé insensiblement toute l’économie du secteur. « Pendant tout le XIXe siècle et l’essentiel du XXe siècle, le bénéfice moyen des maisons d’édition en Europe et aux États-Unis se situait autour de 3-4% par an » indique Schiffrin, qui précise que « ce rendement paraissait tout à fait normal [4] ». Dans les grands groupes, on peut exiger désormais des taux s’élevant à 10, 15, voir 25 %. Or, quand la logique de la rentabilité prime, toute une série de livres exigeants, qui se vendent peu et nécessitent du temps pour trouver leur public, deviennent problématiques. La course au best-seller imprime ses marques, celle du temps court et du succès commercial – contrairement au temps long des livres qui se vendent moins mais fondent un catalogue digne de ce nom.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

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marypop
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Message par marypop » jeu. juin 17, 2010 10:56 am

J'ajouterais (je ne sais plus si c'est sur ce fil ou ailleurs) à propos du débat livre grand public / supermarchés / librairies que les librairies ont, pour moi, tort de s'aligner sur les hypermarchés.

Les hyper vendent du livre à de la ménagère -> OK pourquoi pas.

Penser que la dite ménagère va aller en librairie acheter ce qu'elle trouve naturellement chez Carrefour est ... disons au mieux "optimiste".

Par contre en noyant les rayons de ces livres à grand tirage au détriment des titres moins grand public, la librairie (et je parle en particulier là des grandes surfaces de la culture, non des petites libraires ou des libraires spécialisés) on perd l'acheteur traditionnel de libvrairie (moi par exemple) qui n'y trouve pas/plus sa came.
Il ne faudra pas ensuite venir pleurer sur "ouiiiinnnnn Internet et le e-book nous ont volé nos clients" quand on n'aura pas su entretenir l'intérêt des clients en question.

Un peu de marketing de base ne ferait pas de mal à la fnacque et consorts.
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

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Le_navire
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Message par Le_navire » jeu. juin 17, 2010 10:58 am

Jean-Claude Dunyach a écrit : C'est le même phénomène qui est à l'oeuvre. La notion de goût majoritaire. Comme dit le proverbe "c'est celui qui paye les violons qui choisit la musique".
Et c'est pour ça qu'on a inventé les théâtres et les salles de concert nationaux. Avec leurs excès et leurs démesures, mais aussi la possibilité d'explorer d'autres pistes, d'offrir autre chose que le goût majoritaire. C'est de là qu'est né le TNP. Aussi.

Et tu remarqueras que, par exemple pour le théâtre, que je connais bien, on a du coup vu se développer un incroyable jeu d'équilibre : les privés se sont mis à faire des choses passionnantes et de superbe qualité, et le public s'est mis à réinventer magistralement les pièces du répertoire populaire.

Alors ? une édition sous fonds publics et une édition sous fonds privés ? :twisted:
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. juin 17, 2010 11:49 am

Le_navire a écrit :
Jean-Claude Dunyach a écrit : C'est le même phénomène qui est à l'oeuvre. La notion de goût majoritaire. Comme dit le proverbe "c'est celui qui paye les violons qui choisit la musique".
Et c'est pour ça qu'on a inventé les théâtres et les salles de concert nationaux. Avec leurs excès et leurs démesures, mais aussi la possibilité d'explorer d'autres pistes, d'offrir autre chose que le goût majoritaire. C'est de là qu'est né le TNP. Aussi.

Et tu remarqueras que, par exemple pour le théâtre, que je connais bien, on a du coup vu se développer un incroyable jeu d'équilibre : les privés se sont mis à faire des choses passionnantes et de superbe qualité, et le public s'est mis à réinventer magistralement les pièces du répertoire populaire.

Alors ? une édition sous fonds publics et une édition sous fonds privés ? :twisted:
A noter que les aides à la publication, ça existe déjà. Est-il possible de s'appuyer sur cette expérience pour imaginer quelque chose de plus efficace?

Oncle Joe

Lucie
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Message par Lucie » jeu. juin 17, 2010 12:39 pm

marypop a écrit :J'ajouterais (je ne sais plus si c'est sur ce fil ou ailleurs) à propos du débat livre grand public / supermarchés / librairies que les librairies ont, pour moi, tort de s'aligner sur les hypermarchés.

Les hyper vendent du livre à de la ménagère
Je déteste cette expression, méprisante, phallocrate et imprégnée de libéralisme, et, en plus, fausse, quand on regarde la population qui fréquente les hyper-marchés.
marypop a écrit :Penser que la dite ménagère va aller en librairie acheter ce qu'elle trouve naturellement chez Carrefour est ... disons au mieux "optimiste".
Les Enfants de Svetambre sont en vente chez Carrefour Market.

Bon, à Rieumes uniquement, faut pas rêver ;)

Intéressant, l'article que tu signales, Roland. Je note
C’est peu dire, par exemple, que les livres contestataires sont à peu près invisibles dans l’espace médiatique dominant ; ou qu’ils subissent les censures insensibles du système de distribution des livres, avec la surproduction et la rotation rapide qui le caractérisent.
et là, je ne peux m'empêcher de repenser à la censure du bouquin d'Anne Larue. Ce livre était écrit et publié pour des universitaires, c'est donc eux qu'on a voulu empêcher de connaître les thèses de l'auteur...

Oui, bon, je sais, c'est pas grand public, tout ça, je :arrow:

Argemmios

Message par Argemmios » jeu. juin 17, 2010 1:12 pm

Les aides à la publication... sont très limitées pour les littératures de l'imaginaire.

D'ailleurs, suite aux conseils du Navire, j'ai approché la DRAC de Haute Normandie... et aucune subvention possible dans cette région, qui renvoie aux subventions du CNL et à leurs conditions d'attribution.
http://www.centrenationaldulivre.fr/?SU ... RS-POUR-LA

Conditions qui précisent bien :
Domaines non éligibles
les ouvrages de pédagogie, les guides et les catalogues d’exposition ;
le roman et la nouvelle d’expression française et la fiction traduite (sauf lacunes).
Après, certaines régions, comme la PACA, offrent d'autres subventions. Mais les régions ne sont pas égales en la matière (ex : la Haute Normandie propose que dalle). Selon où l'on a son siège, on peut se voir la vie facilitée ou pas.

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marypop
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Message par marypop » jeu. juin 17, 2010 1:15 pm

Argemmios a écrit :Les aides à la publication... sont très limitées pour les littératures de l'imaginaire.

D'ailleurs, suite aux conseils du Navire, j'ai approché la DRAC de Haute Normandie... et aucune subvention possible dans cette région, qui renvoie aux subventions du CNL et à leurs conditions d'attribution.
http://www.centrenationaldulivre.fr/?SU ... RS-POUR-LA

Conditions qui précisent bien :
Domaines non éligibles
les ouvrages de pédagogie, les guides et les catalogues d’exposition ;
le roman et la nouvelle d’expression française et la fiction traduite (sauf lacunes).
Après, certaines régions, comme la PACA, offrent d'autres subventions. Mais les régions ne sont pas égales en la matière (ex : la Haute Normandie propose que dalle). Selon où l'on a son siège, on peut se voir la vie facilitée ou pas.
euh ... imaginaire ou pas, cela reste du roman ou de la nouvelle d'expression française. Je ne vois pas à première vue ce qui te dérange ?
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

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