Exact, je l'ai fait, le texte s'appelait "Stigmata" ("Stigmates" dans sa traduction).Mélanie a écrit :Bonne question. J'ai essayé une fois et j'ai trouvé l'exercice intéressant mais déstabilisant : on n'écrit pas de la même façon dans les deux langues, ne serait-ce que parce qu'on *pense* les phrases différemment. Je ne sais pas trop si je me sens de recommencer. Perso, je ne suis pas tentée par le fait d'écrire un texte en le destinant directement au marché anglo-saxon, mais c'est une démarche possible, oui. Je crois que Jean-Daniel Brèque, justement, l'a fait au moins une fois (un texte retraduit ensuite dans "Ténèbres", le titre m'échappe).Papageno a écrit :Et écrire, pour ce marché, directement en anglais, sans passer par la case traduction, est-ce, pour toi, la même chose que de traduire à partir du texte français?
Si j'ai osé tenter le coup, c'est parce que Poppy Brite m'avait demandé un texte pour Love in Vein II. Je crois bien qu'il m'a fallu un mois de travail et trois versions pour être (à peu près) satisfait du résultat.*
Deux ou trois autres de mes textes ont été publiés en Angleterre, dans des traductions (excellentes) de Nicholas Royle.
Si l'on veut persister dans cette démarche -- ie publier en langue anglaise pour un auteur francophone européen (je pense que les Canadiens francophones peuvent tirer parti d'un contexte plus favorable) -- il faut suivre l'exemple de Jean-Claude.
En sachant que ce n'est jamais gagné d'avance.
JDB
*Note : et quand les Ténébreux m'ont demandé de le traduire en français, j'aurais préféré que ce soit un autre qui s'en charge -- surtout pour le fun
PS : Au Grand Galactique qui gère ce forum : faudrait peut-être retitrer et déplacer ce débat, non ? Heureusement qu'il y avait une note sur la page d'accueil, sinon j'aurais jamais pensé regarder...