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La remise du prix aura lieu durant la sixième édition du festival, le samedi 12 mai 2007 à 19 h, en présence de monsieur Michel Heinrich, Député Maire d’Épinal, et des membres du jury.

Les vainqueurs pour cette année sont :

ROMAN FRANCOPHONE
Le lauréat est : Pierre Bordage, 1794 (L’enjomineur, T. 3), L’Atalante

ROMAN ÉTRANGER TRADUIT
Le lauréat est : Robin Hobb, La Déchirure & Le Cavalier rêveur (Le Soldat chamane T. 1 & 2), traduction de Arnaud Mousnier-Lompré, Pygmalion

ŒUVRE POUR LA JEUNESSE
Le lauréat est : Lian Hearn, Le Vol du Héron (Le Clan des Otori T. 4), traduction de Philippe Giraudon, Gallimard

NOUVELLE
Le lauréat est : Eric Boissau, Le Pouvoir des Maux, Rivière Blanche

ILLUSTRATION
Le lauréat est : Benjamin Carré, pour Blanche et le vampire de Paris (Blanche T. 3) de Hervé Jubert, Albin Michel

PRIX SPÉCIAL
Le lauréat est : Le grand légendaire de la France de Marie-Charlotte Delmas, Omnibus

Salut,

PRIX SPÉCIAL
Le lauréat est : Le grand légendaire de la France de Marie-Charlotte Delmas, Omnibus

Ce livre, c'est pourtant une belle escroquerie...

A+

Patrice

Ce n'est pas ce prix qui a récompensé Henri Loevenbruck l'année dernière ?

Ah ah ah ah !
La bonne blague...

Le problème avec les prix, c'est qu'ensuite ca prête à critique pendant des semaines...
Relativisez !!!

Pour relativiser, il me suffit de me remémorer quelques extraits de ces chefs-d'oeuvre...

« Le Haut-roi entendit sa femme soupirer dans le grand lit derrière lui. Il se retourna et vit qu’elle s’était redressée pour s’adosser à la tête du lit. Elle était sublime. Petite beauté cachée des terres galatiennes. Elle n’était pas née noble et l’on avait persiflé jusqu’en Bisagne lorsqu’il avait annoncé qu’il allait épouser la fille d’un forgeron, mais quand il présenta sa future femme aux nobles de Sarre, de Bisagne et de sa propre cour, plus personne n’osa médire tant elle était belle et décidée, tant son regard était empli de noblesse et son discours hardi. […]
Comment est la nuit ? demanda-t-elle en souriant au roi.
Comme vous, mon charme. Etrange et belle !
Amine se leva à son tour. Elle était nue mais elle marcha à travers la pièce sans la moindre pudeur. Et elle n’avait pas à en avoir. Son corps était parfait. Ses hanches fines, ses jambes longues, son ventre lisse comme la peau d’un nouveau-né, sa poitrine ravissante, comme dessinée par la main inspirée des plus grands maîtres bisagnais. Et son visage, si jeune et si sûr à la fois.
Comme il fait chaud ! Exhala-t-elle.
Voulez-vous que je mande un bain froid ? S’enquit le roi. »
La guerre des loups

ou encore

« Dans son regard brillait la mort de ses victimes passées et de ses ennemis futurs. Il ne bougeait pas mais son immobilité évoquait déjà la puissance. Comme une force lente, destructrice, que rien ne pouvait arrêter. Il n’y avait plus rien d’humain dans cette créature silencieuse, ni dans son regard, ni dans le sourire menaçant qu’on devinait dans l’ombre de son visage. »
La louve et l'enfant

Je vais finir par croire que les lecteurs de manuscrits chez Bragelonne sont embauchés chez les fans des castors juniors...

toujours plaisant d'assister en direct à cette remise de prix sous le chapiteau!

Salut,

Relativisez !!!

Mais je relativise! Le grand légendaire de France n'est qu'un compilation de truc déjà connus de tous ceux qui ont mis le nez un jour ou l'autre dans des ouvrages de folklore. Si tu lis les Omnibus de Paul Sébillot ou de Claude Seignolle, tu y retrouves souvent les mêmes choses. La différence: ici on te colle une couverture qui ferait passer ça pour des bouquins de fantasy.
Pire: on y trouve aussi des éléments que l'absence de proximité locale lui fait intégrer à ses bouquins alors qu'on sait bien maintenant qu'ils n'ont pas lieu d'y être (je pense par exemple pour la Normandie à l'histoire de Jean Patye, le chanoine de Bayeux, qui est un texte clérical relativement récent et non une légende).
J'avais reçu le premier tome en service de presse, et finalement je n'ai jamais fait le compte rendu...

A+

Patrice

Personellement, je suis content que le Prix Imaginales de la nouvelle aille à Eric Boissau. Je suis content, pas pour moi, mais pour l'auteur. Un jeune auteur qui après un passage à vide va, je l'espère, se relancer avec son recueil et ce prix.

C'est un avis totalement personnel et totalement subjectif, et je le revendique comme tel. Franchement cela me fait énormément plaisir.

Quoique c'est moi qui vait devoir prononcer le discours (écrit par Eric) à Epinal et je n'aime pas trop cela.


Philippe qui boira une coupe de champ après Ward

Zut, je vais louper le discours de Philippe !
un podcast, un podcast ou un youtube !

kibu a écrit :Pour relativiser, il me suffit de me remémorer quelques extraits de ces chefs-d'oeuvre...

« Le Haut-roi entendit sa femme soupirer dans le grand lit derrière lui. Il se retourna et vit qu’elle s’était redressée pour s’adosser à la tête du lit. Elle était sublime. Petite beauté cachée des terres galatiennes. Elle n’était pas née noble et l’on avait persiflé jusqu’en Bisagne lorsqu’il avait annoncé qu’il allait épouser la fille d’un forgeron, mais quand il présenta sa future femme aux nobles de Sarre, de Bisagne et de sa propre cour, plus personne n’osa médire tant elle était belle et décidée, tant son regard était empli de noblesse et son discours hardi. […]
Comment est la nuit ? demanda-t-elle en souriant au roi.
Comme vous, mon charme. Etrange et belle !
Amine se leva à son tour. Elle était nue mais elle marcha à travers la pièce sans la moindre pudeur. Et elle n’avait pas à en avoir. Son corps était parfait. Ses hanches fines, ses jambes longues, son ventre lisse comme la peau d’un nouveau-né, sa poitrine ravissante, comme dessinée par la main inspirée des plus grands maîtres bisagnais. Et son visage, si jeune et si sûr à la fois.
Comme il fait chaud ! Exhala-t-elle.
Voulez-vous que je mande un bain froid ? S’enquit le roi. »
La guerre des loups

ou encore

« Dans son regard brillait la mort de ses victimes passées et de ses ennemis futurs. Il ne bougeait pas mais son immobilité évoquait déjà la puissance. Comme une force lente, destructrice, que rien ne pouvait arrêter. Il n’y avait plus rien d’humain dans cette créature silencieuse, ni dans son regard, ni dans le sourire menaçant qu’on devinait dans l’ombre de son visage. »
La louve et l'enfant

Je vais finir par croire que les lecteurs de manuscrits chez Bragelonne sont embauchés chez les fans des castors juniors...

Ce n'est pas sur ce cycle qu'il a été primé

Je sais
D'ailleurs lorsque je lirai l'ouvrage primé, si c'est une oeuvre majeure (comme on devrait s'y attendre...), je m'engage à faire les louanges de l'auteur et à hurler à la lune : "Henri, tu es un dieu !".

kibu a écrit :Je sais
D'ailleurs lorsque je lirai l'ouvrage primé, si c'est une oeuvre majeure (comme on devrait s'y attendre...), je m'engage à faire les louanges de l'auteur et à hurler à la lune : "Henri, tu es un dieu !".

J'aimerais bien voir ça

pward a écrit :Personellement, je suis content que le Prix Imaginales de la nouvelle aille à Eric Boissau. Je suis content, pas pour moi, mais pour l'auteur. Un jeune auteur qui après un passage à vide va, je l'espère, se relancer avec son recueil et ce prix.

C'est un avis totalement personnel et totalement subjectif, et je le revendique comme tel. Franchement cela me fait énormément plaisir.

Quoique c'est moi qui vait devoir prononcer le discours (écrit par Eric) à Epinal et je n'aime pas trop cela.


Philippe qui boira une coupe de champ après Ward

Mince ! J'ai loupé ça, ainsi que le discours de Pierre, et de tout le monde en fait. J'étais dehors à prendre l'air (et à essayer de me réveiller )

Lucie a écrit :

pward a écrit :Personellement, je suis content que le Prix Imaginales de la nouvelle aille à Eric Boissau. Je suis content, pas pour moi, mais pour l'auteur. Un jeune auteur qui après un passage à vide va, je l'espère, se relancer avec son recueil et ce prix.

C'est un avis totalement personnel et totalement subjectif, et je le revendique comme tel. Franchement cela me fait énormément plaisir.

Quoique c'est moi qui vait devoir prononcer le discours (écrit par Eric) à Epinal et je n'aime pas trop cela.


Philippe qui boira une coupe de champ après Ward

Mince ! J'ai loupé ça, ainsi que le discours de Pierre, et de tout le monde en fait. J'étais dehors à prendre l'air (et à essayer de me réveiller )

ben c'était très bien comme discours en fait. Il remerciait tout le monde et même ceux qui ont écouté les remerciements. Superbe prestation Philippe !

ROMAN FRANCOPHONE
Le lauréat est : Pierre Bordage, 1794 (L’enjomineur, T. 3), L’Atalante

patrice a écrit :Ce livre, c'est pourtant une belle escroquerie...

Bizarrement, ça marche aussi ici...Non franchement, le T3 de l'enjomineur est tout sauf indispensable, son vrai titre est "comment j'ai réussi à faire un tome de plus en rajoutant du blabla à une histoire qui tient déjà dessus dans les 2 précédents tomes."

Et pourtant, j'adore le pierre bordage du space op et de la science fantasy, mais là...