Programme de parutions Pygmalion/J'ai lu 2e semestre 2008

[Nébal]

Si, mais ça le fait vivre, alors ça va.

Je trouve tout de même cette conception de la fantasy réductrice. Tournée vers le passé ? Vers l'histoire ? En dehors de quelques cas de fantasy "réaliste", je dirais bof, quand même. La fantasy n'implique pas le passé... de même que la SF n'implique pas l'avenir. On est chaque fois dans un monde "autre". Après, en tirer des enseignements... Ben ça dépend de la volonté et du talent de l'auteur, pas du genre dans lequel il exerce. Perso, je tire plus d'enseignements du Seigneur des anneaux que de n'importe quel Van Vogt...

(Oui, je sais, je suis mort.)

(Mais je bouge encore.)

(Et je ne pouvais pas passer à côté, c'est une histoire de principes.)

[Thibaud E.]

Pour revenir sur Retour au pays, de Hobb. En effet, cette nouvelle a été publiée de nombreuses fois, et personne ici n'est dupe des raisons de cette surexploitation. Cela étant, ça reste un excellent texte et une parfaite entrée en matière pour qui veut "goûter" Robin Hobb sans avoir à s'attaquer à un gros cycle. C'est dans cette optique que je l'ai mise au programme et insisté pour le faire à un prix plancher : 3,70 €. (Et si vous la voulez encore moins cher, il y a Librio.)

Maintenant, c'est bien mieux de lire toute l'antho "Légendes de la fantasy", où on retrouve aussi du Martin, du Gaiman, etc.

[orcusnf]

Perso, je tire plus d'enseignements du Seigneur des anneaux que de n'importe quel Van Vogt...

T'es mort...



tu veux nous emmener sur le débat sense of wonder versus engagement artistique ? ( les deux sont conciliables certes, mais à quel prix...)

[Quynh Lan]

Bon, je cite Pierre Bordage dans sa conférence aux Imaginales :

La SF parle sans cesse du présent, c’est un décodage du présent avec un saut dans l’espace-temps pour mettre davantage de relief. La fantasy est plus d’ordre mythologique, pré-civilisationnel, porte davantage sur la nature humaine, sur les archétypes éternels.

[Patrice]

Salut,

La fantasy est plus d’ordre mythologique, pré-civilisationnel, porte davantage sur la nature humaine, sur les archétypes éternels.

C'est donc sans intérêt, puisque dit et redit en permanence.

A+

Patrice

[Charlotte]

Salut,

La fantasy est plus d’ordre mythologique, pré-civilisationnel, porte davantage sur la nature humaine, sur les archétypes éternels.

C'est donc sans intérêt, puisque dit et redit en permanence.

A+

Patrice

Patrice, on arrête de troller, c'est mal, mal, mal...

[k_tastrof]

C'est donc sans intérêt, puisque dit et redit en permanence.

Ah ! non ! pas le débat sur la nouveauté et l'originalité comme unique critère de valeur.
C'est un peu pauvre comme filtre...

Kt

[Eric]

Non, moi je trouve pas...

[k_tastrof]

C'est un filtre pauvre parce qu'il ne filtre pas vraiment.
Dire la même chose, autrement, c'est nouveau ou pas ?
A quel moment est-on dans le résolument différent.
Un thème, une approche, un background, un style...
Il y a toujours quelque chose de comparable avec l'existant.
Nouveau/pas nouveau me semble un critère inopérant pour parler de qualité d'une œuvre.

Kt

[Eric]

N'empêche que moi j'trouve pas...

[k_tastrof]

C'est pas très grave. D'ailleurs, maintenant que tu le répètes, pareil, mais pas tout à fait, ça devient presque intéressant !
Comme quoi...

[Eric]

Ah... tu vois !

[Patrice]

Salut,

Patrice, on arrête de troller, c'est mal, mal, mal...

Oui, mais le mal, c'est jouissif.

A+

Patrice

[Thibaud E.]

Ca dépend où on place l'originalité et la nouveauté. La fantasy est à mon sens encore plus une littérature "de genre" que la SF, parce que devant obéir à des codes beaucoup plus stricts (héritage de Tolkien oblige). Un roman de fantasy n'a pas nécessairement besoin de raconter une nouvelle histoire pour être originale, il lui suffit de réinterpréter - voire de renverser - les codes du genre. C'est tout le mérite d'une série comme La Compagnie noire de Glen Cook : il nous raconte l'histoire d'une troupe de mercenaires plongée dans les guerres et la politique d'un monde médiéval et magique. A priori, rien d'original. Mais en évitant délibérément tout manichéisme (même les "bons" sont des salauds chez Glen Cook), en traitant la magie avec humour et légèreté (alors que c'est d'ordinaire un sujet grave en fantasy), en prenant à contrepied tout un tas de clichés que je serais bien en peine d'énumérer tant ils sont nombreux, là il propose quelque chose de nouveau.

[Eric]

Blague à part, ce que tu dis là s'applique aussi à la SF. Cf des auteurs comme Neal Asher par exemple, ou Stross.