Pour moi, ça l'est en tout cas. Je suis bien entendu les conseils de machin et bidule mais c'est bien souvent insuffisant à combler le rythme et je ne fais absolument pas confiance aux éditeurs (qui pour moi publient davantage un bouquin parce qu'il va bien se vendre que parce qu'il est bon — Dieu est une exception, je pense, même si je suis quasi certain qu'il n'a pas eu le loisir de publier des trucs qu'il trouvait bons parce que ça ne se vendraient pas).Je ne suis pas très 4 de couv' non plus, mais mon point de vue est biaisé. Il va sans dire aussi, que pour la majorité des lecteurs, c'est tout de même un point crucial.
Le programme de parution de Milady
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Heu, y'a que moi qui pense que vous tournez tous autour du pot depuis tout à l'heure?
Tout est une histoire de contexte.
1: où achetez-vous votre livre ? Au carrefour du coin, dans une librairie/papeterie de quartier, une librairie, une librairie spécialisée, sur le net ?
2: votre achat est-il compulsif, a-t-il été conseillé (et dans ce cas, par quel medium; par quelle personne) ?
3: où se trouve ce rayon sur votre lieu d'achat ?
4: quels sont les titres environnant ?
Tous ces éléments vont déterminer votre comportement à l'achat.
La couverture, oui, c'est aussi un élément clé (avant la quatrième de couv', d'ailleurs, désolé de vous décevoir), mais pas seulement. Ou, du moins, pas isolée de son contexte.
Une couverture rouge dans un rayon de couvertures rouges... Hum hum.
Bragelonne a l'avantage du pilonnage. Ils peuvent arroser une très grande surface de rayon; ça augmente de manière empirique les parts de marché.
Quant aux collections, elles sont efficaces, mais uniquement dans le cadre de marchés de niche.
De fait, je suis plutôt de l'avis de Thibaud, pour avoir constaté la même chose en musique et en cinoche. Les labels, il n'y a que les lecteurs avertis* qui y prêtent attention.
*: un lecteur averti existant pour moi à partir du moment où icelui (j'aime écrire "icelui") a compris que les titres lui plaisaient appartenaient majoritairement à la collection n. Vu la moyenne de lecture par habitant...
Tout est une histoire de contexte.
1: où achetez-vous votre livre ? Au carrefour du coin, dans une librairie/papeterie de quartier, une librairie, une librairie spécialisée, sur le net ?
2: votre achat est-il compulsif, a-t-il été conseillé (et dans ce cas, par quel medium; par quelle personne) ?
3: où se trouve ce rayon sur votre lieu d'achat ?
4: quels sont les titres environnant ?
Tous ces éléments vont déterminer votre comportement à l'achat.
La couverture, oui, c'est aussi un élément clé (avant la quatrième de couv', d'ailleurs, désolé de vous décevoir), mais pas seulement. Ou, du moins, pas isolée de son contexte.
Une couverture rouge dans un rayon de couvertures rouges... Hum hum.
Bragelonne a l'avantage du pilonnage. Ils peuvent arroser une très grande surface de rayon; ça augmente de manière empirique les parts de marché.
Quant aux collections, elles sont efficaces, mais uniquement dans le cadre de marchés de niche.
De fait, je suis plutôt de l'avis de Thibaud, pour avoir constaté la même chose en musique et en cinoche. Les labels, il n'y a que les lecteurs avertis* qui y prêtent attention.
*: un lecteur averti existant pour moi à partir du moment où icelui (j'aime écrire "icelui") a compris que les titres lui plaisaient appartenaient majoritairement à la collection n. Vu la moyenne de lecture par habitant...
Moonmotel ♥ u.
- Epikt
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Hum... dans ces domaines les labels sont beaucoup plus transparents et beaucoup moins mis en avant qu'en littérature.Daylon a écrit :De fait, je suis plutôt de l'avis de Thibaud, pour avoir constaté la même chose en musique et en cinoche. Les labels, il n'y a que les lecteurs avertis* qui y prêtent attention.
(sinon, pour ces histoires de contexte, j'approuve)
Joe > donc oui, la couverture (forcément), le titre qui est joli, quelques pages piochées ici et là (je fais énormément d'achats impulsifs en fait). Le nombre de pages aussi !
Des conseils aussi.
Le plus drôle, c'est que j'ai toujours le réflexe de retourner le bouquin, même si à ce moment là je regarde un peu dans le vague.
« Je m’en fiche. Dans ma tête je peux aller où je veux. C’est moi qui décide.
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où. »
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où. »
1. N'importe où sauf sur le Net.Daylon a écrit : 1: où achetez-vous votre livre ? Au carrefour du coin, dans une librairie/papeterie de quartier, une librairie, une librairie spécialisée, sur le net ?
2: votre achat est-il compulsif, a-t-il été conseillé (et dans ce cas, par quel medium; par quelle personne) ?
3: où se trouve ce rayon sur votre lieu d'achat ?
4: quels sont les titres environnant ?
2. Les deux ou l'un sans l'autre (par des centaines de choses et de personnes différentes qu'il serait trop long de lister ici).
3. Le rayon n'existe pas (quand l'achat concerne de la SF) puisque ma petite libraire de quartier n'en propose pas ; je passe commande, donc.
4. Voir réponse 3.
On pourrait multiplier ce genre de questions sans pour autant cesser de tourner autour du pot.
Montparnasse n'est peut-être pas très représentative de l'enseigne, du simple fait du Môssieur en question. Celui-ci n'en fait qu'à sa tête, défend les bouquins qu'il aime, n'écoute pas les "conseils" donnés par ses supérieurs afin d'engranger plus de ventes (ou les suit mais jusqu'à ce qu'ils regardent ailleurs), etc. Un libraire, quoi...Charlotte a écrit :Je suis allée il n'y a pas longtemps à la Fnac Montparnasse, avant d'aller voir le monsieur, j'fais un petit tour dans le rayon SF/polar et le polar empiète royalement sur les présentoirs SF. Le libraire (parce que c'en est un et passionné en plus) met délibérément des ouvrages SFFF dans le rayon polar pour qu'ils se vendent à l'instar du Club des Petites Filles mortes de Gudule qui selon lui n'aurait eu aucune chance de se vendre au rayon SFFF.
J'espère qu'il t'a raconté son coup de cœur sur un bouquin de Werber, ça vaut son pesant de cahouètes.
- Thibaud E.
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Je connais un éditeur un peu fou qui met en rapport la couleur dominante de ses couvertures et les chiffres de vente, mais je dirai pas qui...Daylon a écrit :Une couverture rouge dans un rayon de couvertures rouges... Hum hum.
Blague à part, entre autres choses, la couverture sert avant tout à attirer l'attention, au-delà des critères purement esthétiques qui sont chers aux lecteurs avertis que nous sommes. L'idée étant que le lecteur prenne le livre en main et le retourne... pour lire le 4e. Attention, je ne dis pas que la couverture est plus importante que le 4e, juste antérieure dans la gestuelle de l'achat (moi j'ai bien dire "gestuelle de l'achat").
On peut aimer ou ne pas aimer les couvertures de Bragelonne, il n'en reste que, dans cette optique, elle sont super efficaces. Et comme ils ne cherchent moins à satisfaire les esthètes qu'à conquérir un public toujours plus nombreux, elles sont super réussies.
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Je suis témoin. J'ai découvert Bragelonne grace à leurs couvertures, que je trouvais rigolotes, dans un rayon où ça se partage souvent entre ceux qui se prennent trop au sérieux et ceux qui veulent absolument avoir l'air ultra futuristes...Thibaud E. a écrit : On peut aimer ou ne pas aimer les couvertures de Bragelonne, il n'en reste que, dans cette optique, elle sont super efficaces. Et comme ils ne cherchent moins à satisfaire les esthètes qu'à conquérir un public toujours plus nombreux, elles sont super réussies.
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je crois que tout le problème est là, nous ne sommes pas des gens normaux, dur de nous mettre à leur place...daylon a écrit :De fait, je suis plutôt de l'avis de Thibaud, pour avoir constaté la même chose en musique et en cinoche. Les labels, il n'y a que les lecteurs avertis* qui y prêtent attention.
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- Epikt
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Nous te remercions de ton aimable contribution, mais l'idée de Daylon n'était pas de réaliser un sondage.Aldaran a écrit :1. N'importe où sauf sur le Net.
2. Les deux ou l'un sans l'autre (par des centaines de choses et de personnes différentes qu'il serait trop long de lister ici).
3. Le rayon n'existe pas (quand l'achat concerne de la SF) puisque ma petite libraire de quartier n'en propose pas ; je passe commande, donc.
4. Voir réponse 3.
On pourrait multiplier ce genre de questions sans pour autant cesser de tourner autour du pot.
Il pointait seulement le fait qu'il est délicat de tirer des conclusions générales sur le comportement du public, car celui-ci va dépendre du contexte d'achat. Et que par conséquent la stratégie commerciale va dépendre du contexte de vente.
Nous remercions aussi orcusnf pour ses posts à la valeur ajoutée et la pertinence constamment renouvelées.
Thibaud > bien d'accord sur les couv' de Brage.
D'ailleurs si je suis pas vraiment client de leurs bouquins (à quelques rares exceptions près), d'un point de vue commercial je les admire (vraiment).
« Je m’en fiche. Dans ma tête je peux aller où je veux. C’est moi qui décide.
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où. »
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où. »
Désolée, mais, non, je n'ai aucune raison de me sentir "inquiète".erispoe a écrit :De ce point de vue, la multiplication des livres publiés est une sorte de course en avant qui raccourcit de plus en plus la durée d'exposition des bouquins chez les libraires (avant leur retour chez l'éditeur). Quand on voit le programme de parution de Milady, on peut donc être un peu inquiet...
Non ?
Tu as internet dans ta petite ville, donc tu peux toujours aller voir du côté des librairies en ligne si ton libraire ne te satisfait pas...
Ca s'appelle la jalousie et, effectivement, ça touche des gens qui n'ont pas forcément l'air stupide.Lensman a écrit :Dracosolis:
Mais ça n'explique pas pourquoi Bragelone est perçu par certains négativement, et par des gens qui n'ont l'air si stupides, si méchants et si ignorants que cela. Même si c'est un phénomène purement psychologique, c'est intéressant à étudier.
C'est l'un des sentiments les plus banaux qui soient.