Le programme de parution de Milady
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
- dracosolis
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et en plus, elle est sympa.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
- Epikt
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Je veux une photo de la miss Milady, je ne crois que ce que je vois.
Tu dis que tant que la SF se porte bien tu te portes bien, publié par tel ou tel éditeur tu t'en fous. D'accord avec toi (quoi que je me foute un peu de la SF). A production équivalente (c'est là que le bas blesse). Voilà seulement, ce que fait Bragelonne n'est pas ce que peut faire A&D ou Lunes d'encre, parmi d'autres. Et si "bien se porter" pour la SF c'est faire beaucoup de fric avec de la littérature de divertissement bas du front, au détriment d'une littérature plus ambitieuse, là non, je ne suis plus d'accord.
Ce n'est pas uniquement une histoire de linéaire vampirisé en librairie, mais aussi de formatage commercial (cf le dernier paragraphe de ce post d'Eric).
Mais là où tu te trompes c'est en pensant que hop dès qu'on est sur le web il n'y a plus de concurrence pour la visibilité. Au contraire. Les sites de vente en ligne mettent en avant des bouquins, de la même manière qu'un libraire physique. Pour aller trouver un bouquin plus obscur (puisque publié par une petite maison et diffusé/distribué par un petit structure) il va le plus souvent te falloir taper son titre dans le moteur de recherche - à peu de choses près une démarche similaire à celle de commander un livre à ton libraire (facilitée, certes, mais pas en amont). D'ailleurs le commerce en ligne est bien parti pour favoriser les gros (gros éditeurs, gros distributeurs, centrales d'achats,...) qui ont eux un poids commercial (que n'ont pas les "petits") suffisant pour imposer des conditions, dont une mise en avant favorable.
Aldaran > tu oublies un atout que tu possèdes et moi pas : j'écris des messages clairs et construits, je ne peux pas à loisir modifier leur signification à posteriori si le besoin se fait sentir.
Mon arrogance te salue bien.
J'espère alors que tu peux comprendre alors que cela nous agace de voir un éditeur dont nous apprécions plus que moyennement la ligne éditoriale prendre la place d'autres auxquels nous accordons nos faveurs. "C'est comme ça" ne fait pas parti de notre vocabulaire.Princesse Chaos a écrit :Une nouvelle collection prend peut-être (ou pas) les lecteurs d'une autre... mais c'est comme ça.
Tu dis que tant que la SF se porte bien tu te portes bien, publié par tel ou tel éditeur tu t'en fous. D'accord avec toi (quoi que je me foute un peu de la SF). A production équivalente (c'est là que le bas blesse). Voilà seulement, ce que fait Bragelonne n'est pas ce que peut faire A&D ou Lunes d'encre, parmi d'autres. Et si "bien se porter" pour la SF c'est faire beaucoup de fric avec de la littérature de divertissement bas du front, au détriment d'une littérature plus ambitieuse, là non, je ne suis plus d'accord.
Ce n'est pas uniquement une histoire de linéaire vampirisé en librairie, mais aussi de formatage commercial (cf le dernier paragraphe de ce post d'Eric).
Assez d'accord sur les librairies physiques.Pour les librairies, désolée si je ne suis pas en phase avec la majorité, mais je crois que c'est un métier appelé à disparaître ; dans cette optique, à mes yeux, le débat sur la taille du rayon est vain puisque je l'attends, à terme, nul...
Mais là où tu te trompes c'est en pensant que hop dès qu'on est sur le web il n'y a plus de concurrence pour la visibilité. Au contraire. Les sites de vente en ligne mettent en avant des bouquins, de la même manière qu'un libraire physique. Pour aller trouver un bouquin plus obscur (puisque publié par une petite maison et diffusé/distribué par un petit structure) il va le plus souvent te falloir taper son titre dans le moteur de recherche - à peu de choses près une démarche similaire à celle de commander un livre à ton libraire (facilitée, certes, mais pas en amont). D'ailleurs le commerce en ligne est bien parti pour favoriser les gros (gros éditeurs, gros distributeurs, centrales d'achats,...) qui ont eux un poids commercial (que n'ont pas les "petits") suffisant pour imposer des conditions, dont une mise en avant favorable.
Aldaran > tu oublies un atout que tu possèdes et moi pas : j'écris des messages clairs et construits, je ne peux pas à loisir modifier leur signification à posteriori si le besoin se fait sentir.
Mon arrogance te salue bien.
« Je m’en fiche. Dans ma tête je peux aller où je veux. C’est moi qui décide.
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où. »
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où. »
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http://panieralix.free.fr/index.htm
Citation du jour : "cafards alors sortent en place, cagots tiennent leurs grands jours, forces sessions, stations, perdonnances, syntereses, confessions, fouettemens, anathematizations" [ t. v, p. 146, dans LACURNE ]
Citation du jour : "cafards alors sortent en place, cagots tiennent leurs grands jours, forces sessions, stations, perdonnances, syntereses, confessions, fouettemens, anathematizations" [ t. v, p. 146, dans LACURNE ]
D'ailleurs, il l'est déjà. Les modèles économiques de la distribution numérique reproduisent peu ou prou les mécaniques des magasins physiques. La PLV devient un espace sur un site qui, s'il n'est pas encore monnayé, est d'hors et déjà valorisé lors des deals commerciaux.Epikt a écrit :D'ailleurs le commerce en ligne est bien parti pour favoriser les gros (gros éditeurs, gros distributeurs, centrales d'achats,...) qui ont eux un poids commercial (que n'ont pas les "petits") suffisant pour imposer des conditions, dont une mise en avant favorable.
Moonmotel ♥ u.
Je dis sans doute une connerie (désolée, l'habitude...) mais il me semble que Bragelonne publie aussi des auteurs plus "obscurs" et plus littéraires comme Lovegrove. Et que la maison d'édition garde le principe de "8 livres "commerciaux" en font vivre 2 plus "ambitieux d'un point de vue littéraire".
Ils peuvent se faire plaisir à côté, puisque leurs finances le leur permettent.
Je ne comprends pas ce débat: pourquoi une maison d'édition se retiendrait-elle de réussir pour en favoriser une autre? Les lecteurs de Bragelonne iraient-ils vraiment chercher autre chose ailleurs? Je pense naïvement qu'il y a un lecteur pour chaque livre...
Mais bon, je fais partie des gens qui lisent du Bragelonne (pas tout, disons 20% de leurs sorties) et aussi des Moutons Electriques (et je baise les pieds de Ruaud pour avoir sorti un Crowley et un Burnett Swann...), de l'Atalante ou du Terre de Brumes.
Du poche aussi, quand mes finances sont en baisse ou que j'ai envie de lire un livre mais pas au point de mettre 20 euros dans l'édition grand format.
Ils peuvent se faire plaisir à côté, puisque leurs finances le leur permettent.
Je ne comprends pas ce débat: pourquoi une maison d'édition se retiendrait-elle de réussir pour en favoriser une autre? Les lecteurs de Bragelonne iraient-ils vraiment chercher autre chose ailleurs? Je pense naïvement qu'il y a un lecteur pour chaque livre...
Mais bon, je fais partie des gens qui lisent du Bragelonne (pas tout, disons 20% de leurs sorties) et aussi des Moutons Electriques (et je baise les pieds de Ruaud pour avoir sorti un Crowley et un Burnett Swann...), de l'Atalante ou du Terre de Brumes.
Du poche aussi, quand mes finances sont en baisse ou que j'ai envie de lire un livre mais pas au point de mettre 20 euros dans l'édition grand format.
Modifié en dernier par Anne le lun. juin 02, 2008 5:56 pm, modifié 1 fois.
- Thibaud E.
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