Une nouvelle collection chez Terre de Brume
Posté : mer. juin 25, 2008 9:07 am
Terre de Brume lance une nouvelle collection, Terra Incognita, dirigée par Sébastien Guillot et Frédéric Jaccaud. Voici le communiqué de présentation :
La collection Terra Incognita propose de redécouvrir des œuvres anciennes, parlant d’autres mondes ou d’autres temps. Des œuvres qui sont issues de l’héritage des littératures du passé et annonce à bien des égards celles du XXe siècle.
Les deux récits qui inaugurent cette collection sont des terra incognita au sens plein. Ce sont des objets oubliés, d’auteurs obscurs qui explorent des territoires inconnus. Ecrits dans des périodes charnières, l’histoire littéraire ne s’en est pas souvenu, obnubilée par des courants d’écriture plus forts. De fait, ces deux romans sont des témoins d’une littérature balbutiante et téméraire. Des fictions issues d’un imaginaire inventif et original qui, s’il était possible un jour de refaire une histoire littéraire plus large, seraient les pivots de celle-ci, puisqu’ils ont en partie influencé – du moins souterrainement – la littérature moderne et contemporaine.
Ignis, écrit en 1883 par le comte Didier de Chousy, est furieusement novateur et riche en images. Il y est question d’une entreprise humaine démesurée, comme seuls peuvent l’imaginer des scientifiques positivistes de la fin du XIXe siècle poussés par le capitaliste bien-pensant. Une première partie décrit le percement de la terre jusqu’en son centre qui permettra de profiter de la chaleur du noyau interne comme une source d’énergie intarissable. La seconde partie est la peinture de la cité nouvelle qui s’érige au dessus de ce puit flamboyant, Industria-City. Le récit est sous-tendu par un humour et une ironie mordante, une écriture parfaitement maîtrisée, une capacité acerbe à la description et au second degré. [déjà disponible]
Star ou Psi de Cassiopée est une rareté de littérature, composée en 1854 par Defontenay. Il s’agit peut-être de l’un des premiers récits à décrire aussi méticuleusement un univers différent et extraterrestre. L’auteur accentue l’effet du dépaysement en osant toutes sortes d'extravagances au sein du texte ; syncopes, recherches typographiques, poésies – un texte exhumé par Raymond Queneau qui devait resurgir. [parution prochaine]
edit : j'ajoute les deux premières couvertures :
La collection Terra Incognita propose de redécouvrir des œuvres anciennes, parlant d’autres mondes ou d’autres temps. Des œuvres qui sont issues de l’héritage des littératures du passé et annonce à bien des égards celles du XXe siècle.
Les deux récits qui inaugurent cette collection sont des terra incognita au sens plein. Ce sont des objets oubliés, d’auteurs obscurs qui explorent des territoires inconnus. Ecrits dans des périodes charnières, l’histoire littéraire ne s’en est pas souvenu, obnubilée par des courants d’écriture plus forts. De fait, ces deux romans sont des témoins d’une littérature balbutiante et téméraire. Des fictions issues d’un imaginaire inventif et original qui, s’il était possible un jour de refaire une histoire littéraire plus large, seraient les pivots de celle-ci, puisqu’ils ont en partie influencé – du moins souterrainement – la littérature moderne et contemporaine.
Ignis, écrit en 1883 par le comte Didier de Chousy, est furieusement novateur et riche en images. Il y est question d’une entreprise humaine démesurée, comme seuls peuvent l’imaginer des scientifiques positivistes de la fin du XIXe siècle poussés par le capitaliste bien-pensant. Une première partie décrit le percement de la terre jusqu’en son centre qui permettra de profiter de la chaleur du noyau interne comme une source d’énergie intarissable. La seconde partie est la peinture de la cité nouvelle qui s’érige au dessus de ce puit flamboyant, Industria-City. Le récit est sous-tendu par un humour et une ironie mordante, une écriture parfaitement maîtrisée, une capacité acerbe à la description et au second degré. [déjà disponible]
Star ou Psi de Cassiopée est une rareté de littérature, composée en 1854 par Defontenay. Il s’agit peut-être de l’un des premiers récits à décrire aussi méticuleusement un univers différent et extraterrestre. L’auteur accentue l’effet du dépaysement en osant toutes sortes d'extravagances au sein du texte ; syncopes, recherches typographiques, poésies – un texte exhumé par Raymond Queneau qui devait resurgir. [parution prochaine]
edit : j'ajoute les deux premières couvertures :
