Les Utopiales 2008 en direct
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
Récompensé en 2004 par le Prix européen du réalisateur émergeant à Milan, Alexis Alexiou, diplomé de physique et jeune réalisateur grec s'était fait remarquer dans les festivals, notamment pour son court-métrage Tugo tugo. Son premier long-métrage, Tale 52 concourt dans la compétition internationale. ActuSF a assisté à la deuxième projection.
Tale 52
Iasonas a organisé un dîner entre amis : courses, préparation du repas, il maîtrise, tout presque tout. Car il y a une inconnue à cette équation, une invitée amie d'amie, Pénélope. Qui en prime arrive en retard parce qu'elle s'était perdue. L'inconnue va faire basculer la soirée. Le duo qu'elle forme avec Iasonas fait un malheur au Scrabble en plaçant le mot Propriété. Ce partenariat chanceux au jeu va se prolonger en une autre complicité : ils deviennent un couple. Ils se découvrent, elle soulève des impossibilités dans son comportement ou ses habitudes mais l'amour rend leur cohabitation possible. Cohabitation qui se concrétise quand Pénelope emménage. Dans ses cartons, une paire de chaussures rouge, un tableau (toile à laquelle elle tient et qui représente des vagues) et pas de brosse à dents.
Mais un matin, Iasonas se réveille et Pénélope n'est plus là. Ni ses affaires. Leur amie commune ne fournit qu'un début d'explication à cette disparition. Encore plus insupportable que cette disparition. Iasonas entreprend alors de se remémorer les 7 derniers jours dont il n'a aucun souvenir, de comprendre ce qui a provoqué le départ de Pénélope. Il réécrit et réecrit encore l'histoire pour tenter d'infléchir son cours et de retenir Pénélope à ses côtés.
A l'inverse du protagoniste d'Eternal Sunshine of a spotless mind, le héros du film d'Alexis Alexiou essaie par bribes de reconstituer l'histoire et de lui donner si possible la fin qu'il attendait. Schizophrènie et amnésie se mêlent et se nourrissent.
Le cadrage retranscrit ses changements de perspective, les mouvements de caméra se font l'écho de la pensée du héros. Flou et tourbillon, saccades trahissent le désarroi et la folie d'Iasonas. La bande son s'affole et martèle en même temps que ses pensées.
Pour son premier long métrage, Alexis Alexiou a brillamment surpassé les contraintes liées à son petit budget. Il a créé une atmosphère pleine de tension mais aussi de subtilité. Le film questionne finement la notion même de narrateur et de narration. Car cette histoire est peut-être "celle d'un autre homme qui raconte une histoire qui est proche de la sienne" et la fin de cette histoire rejoint peut-être le milieu ou même le début.
A l'image des vagues qui figurent sur la toile qui constitue un des points de discorde entre les amoureux, ce film avance, se dérobe, réavance, se redérobe mais il crée un mouvement dans l'esprit du spectateur, mouvement qui érode les certitudes et déclenche le questionnement.
Interview vidéo du réalisateur à venir...
Tale 52
Iasonas a organisé un dîner entre amis : courses, préparation du repas, il maîtrise, tout presque tout. Car il y a une inconnue à cette équation, une invitée amie d'amie, Pénélope. Qui en prime arrive en retard parce qu'elle s'était perdue. L'inconnue va faire basculer la soirée. Le duo qu'elle forme avec Iasonas fait un malheur au Scrabble en plaçant le mot Propriété. Ce partenariat chanceux au jeu va se prolonger en une autre complicité : ils deviennent un couple. Ils se découvrent, elle soulève des impossibilités dans son comportement ou ses habitudes mais l'amour rend leur cohabitation possible. Cohabitation qui se concrétise quand Pénelope emménage. Dans ses cartons, une paire de chaussures rouge, un tableau (toile à laquelle elle tient et qui représente des vagues) et pas de brosse à dents.
Mais un matin, Iasonas se réveille et Pénélope n'est plus là. Ni ses affaires. Leur amie commune ne fournit qu'un début d'explication à cette disparition. Encore plus insupportable que cette disparition. Iasonas entreprend alors de se remémorer les 7 derniers jours dont il n'a aucun souvenir, de comprendre ce qui a provoqué le départ de Pénélope. Il réécrit et réecrit encore l'histoire pour tenter d'infléchir son cours et de retenir Pénélope à ses côtés.
A l'inverse du protagoniste d'Eternal Sunshine of a spotless mind, le héros du film d'Alexis Alexiou essaie par bribes de reconstituer l'histoire et de lui donner si possible la fin qu'il attendait. Schizophrènie et amnésie se mêlent et se nourrissent.
Le cadrage retranscrit ses changements de perspective, les mouvements de caméra se font l'écho de la pensée du héros. Flou et tourbillon, saccades trahissent le désarroi et la folie d'Iasonas. La bande son s'affole et martèle en même temps que ses pensées.
Pour son premier long métrage, Alexis Alexiou a brillamment surpassé les contraintes liées à son petit budget. Il a créé une atmosphère pleine de tension mais aussi de subtilité. Le film questionne finement la notion même de narrateur et de narration. Car cette histoire est peut-être "celle d'un autre homme qui raconte une histoire qui est proche de la sienne" et la fin de cette histoire rejoint peut-être le milieu ou même le début.
A l'image des vagues qui figurent sur la toile qui constitue un des points de discorde entre les amoureux, ce film avance, se dérobe, réavance, se redérobe mais il crée un mouvement dans l'esprit du spectateur, mouvement qui érode les certitudes et déclenche le questionnement.
Interview vidéo du réalisateur à venir...
- Stéphane
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Les prix des Utopiales :
Littérature :
Prix européen Utopiales des Pays de la Loire : Javier Negrete pour Seigneurs de l'Olympe
Concours de nouvelles, lycée : Timothée Quincalla*
Concours de nouvelles, collège : Yuen Quartier*
Cinéma :
Grand Prix du Jury : From Inside de John Bergin
Prix SciFi du public : Before the fall de F. Javier Gutiérez
Nomination pour le Méliès d'or : This way up de Smith & Foulkes
Nomination pour le Méliès d'or (public) : Skhizein de Jérémy Clapin
Prix du meilleur scénario court-métrage : Abel Incorporated de Romain Pichon-Saintes*
BD :
Prix de la meilleure BD : Le Monde de Lucie de Kris & Martinez ; Château l'attente de Linda Medley
Jeux de rôles :
Prix du meilleur meneur de jeu : Benoît Cherel*
Prix du meilleur scénario : Sylvain Plagne*
*orthographe exacte inconnue.
Littérature :
Prix européen Utopiales des Pays de la Loire : Javier Negrete pour Seigneurs de l'Olympe
Concours de nouvelles, lycée : Timothée Quincalla*
Concours de nouvelles, collège : Yuen Quartier*
Cinéma :
Grand Prix du Jury : From Inside de John Bergin
Prix SciFi du public : Before the fall de F. Javier Gutiérez
Nomination pour le Méliès d'or : This way up de Smith & Foulkes
Nomination pour le Méliès d'or (public) : Skhizein de Jérémy Clapin
Prix du meilleur scénario court-métrage : Abel Incorporated de Romain Pichon-Saintes*
BD :
Prix de la meilleure BD : Le Monde de Lucie de Kris & Martinez ; Château l'attente de Linda Medley
Jeux de rôles :
Prix du meilleur meneur de jeu : Benoît Cherel*
Prix du meilleur scénario : Sylvain Plagne*
*orthographe exacte inconnue.
Et voici l'interview de Greg Bear par l'imperturbable Jean Rébillat, sous-titré en français, s'il vous plait :
http://www.dailymotion.com/video/x79ka5 ... ubtitle=fr
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Are you my mummy ?
- jlavadou
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Et voici la troisième et dernière chronique de la Salle 101, mise en ligne avec un peu de retard, mais ils nous en excuseront (de toute façon Raoul Abdaloff a disparu, ne laissant que son badge, récupéré derechef par un fan transi).
Utopiales 2008, deux brèves de nuit :
31 Octobre, 1 h du mat', sous un pont de Nantes, discussion environnementale :
"Le défaut de la mer, c'est que c'est pas urbain." (Salomé)
1er novembre, 2 h du mat', room party, tentative de discussion avec Hal Duncan, traducteur Radiolaire :
"Comment on dit, en écossais, "Je préfère la double pédale de grosse caisse" ? " (Métal_pou)
31 Octobre, 1 h du mat', sous un pont de Nantes, discussion environnementale :
"Le défaut de la mer, c'est que c'est pas urbain." (Salomé)
1er novembre, 2 h du mat', room party, tentative de discussion avec Hal Duncan, traducteur Radiolaire :
"Comment on dit, en écossais, "Je préfère la double pédale de grosse caisse" ? " (Métal_pou)
Et je vous offre maintenant une vidéo d'Ellen Kushner, qui parle admirablement bien français, interviewée par l'inimitable Anne Fakhouri.
http://www.dailymotion.com/actusf/video ... 8_creation
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On enchaîne avec une interview d'une auteur maison, Sylvie Lainé, qui répond aux questions de l'irrécupérable Ketty Steward.
http://www.dailymotion.com/actusf/video ... 8_creation
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- jlavadou
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Le dimanche est un peu plus calme, ça nous laisse le temps d'explorer un peu plus les lieux... Voici des photos des différents stands du salon, prises par Stéphane et moi-même.
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Modifié en dernier par jlavadou le dim. nov. 02, 2008 4:19 pm, modifié 1 fois.
- jlavadou
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Exposition : Les téléphones importables de Lionel Stocard (photos et texte de Laurent Lavadou)
Alors que la polémique s'attaque aujourd'hui à la moindre pensée et au moindre objet du quotidien, le téléphone portable en est une victime de choix. Lionel Stocard propose plutôt à l'omniprésence du mobile, la réaction par l'absurde. Et si les téléphones n'étaient pas portables, comment les designer et les imaginer ? L'exposition offre des réponses qui désarçonnent, amusent ou laissent perplexes. Un téléphone sur lequel il faut s'asseoir pour obtenir la tonalité, s'il fallait n'en retenir qu'un, ce serait lui ! Des mécanismes les plus élaborés aux téléphones recueillis sur le Nautilus, l'exposition décline autant de prototypes grandeur nature parmi les moins pratiques et les plus improbables. Reste à trouver le fabricant industriel pour que nos rues se transforment en véritable capharnaum du non-mobile !
Alors que la polémique s'attaque aujourd'hui à la moindre pensée et au moindre objet du quotidien, le téléphone portable en est une victime de choix. Lionel Stocard propose plutôt à l'omniprésence du mobile, la réaction par l'absurde. Et si les téléphones n'étaient pas portables, comment les designer et les imaginer ? L'exposition offre des réponses qui désarçonnent, amusent ou laissent perplexes. Un téléphone sur lequel il faut s'asseoir pour obtenir la tonalité, s'il fallait n'en retenir qu'un, ce serait lui ! Des mécanismes les plus élaborés aux téléphones recueillis sur le Nautilus, l'exposition décline autant de prototypes grandeur nature parmi les moins pratiques et les plus improbables. Reste à trouver le fabricant industriel pour que nos rues se transforment en véritable capharnaum du non-mobile !
- jlavadou
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Les écoles Graphicréatis et Cinécréatis de Nantes présentent des travaux d'étudiants sur le thème du réseau. Les productions touchent aussi bien la sculpture anilée que le dessin infographique ou manuel, brossant ainsi un panel complet de techniques et de créations originales. Elles collaborent également au concours de scenario de court-métrage de l'édition 2008 des Utopiales. Les deux écoles mettront en scène le scénario lauréat.
(photos de Laurent Lavadou)
(photos de Laurent Lavadou)
Jusqu'ici F. Javier Gutierrez s'était déjà fait remarquer par ses courts-métrages récompensés par une soixantaine de prix en Espagne et à l'international. Son premier long Before the fall concourt pour la compétition.
Il ne reste plus que trois jours à la Terre et ses habitants avant l'impact avec une météorite. De cette situation conventionnelle, vue et revue F. Javier Gutierrez tire un film percutant.
Au milieu de la panique collective, les prisonniers se mutinent et s'évadent. Apprenant ces évasions massives, une vieille femme d'un village espagnol craint le retour du pervers qui a tué plusieurs enfants vingt ans auparavant et qui a été arrêté grâce à son fils aîné. Elle craint les représailles sur ses petits-enfants. Elle part les rejoindre pour les protéger accompagnée par son fils cadet, Ale, un jeune homme désoeuvré et angoissé. Elle les trouve livrés à eux-mêmes et ignorant du compte à rebours. Elle est déterminée à leur épargner toute angoisse, à les défendre bec et ongles contre tout danger.
F. Javier Gutierrez transforme le film catastrophe hollywoodien en un thriller psychologique. D'une menace cosmique intangible, le propos se recentre sur une menace personnelle qui réveille de vieux traumatismes et implique la mort d'enfants dans d'atroces souffrances.
De la crise d'angoisse de la grand-mère dans la forêt, à la course-poursuite dans la cimenterie au cours de laquelle Ale doit surmonter ses traumatismes, le réalisateur joue avec les ambiances du film d'horreur et les nerfs de ses spectateurs. Les scènes filmées dans des couleurs sépias dans la scène ménagent des moments plus calmes qui n'en relancent que mieux la montée de tension suivante.
Les dégâts causés par les prémices du météorite ne sont montrés qu'en noir et blanc sur une télé à la transmission brouillée. On est loin des films à gros budget aux scènes de panique pharaoniques.
Le drame familial est si ténu que l'attention est complètement détournée du météorite. Mais celle-ci malheureusement n'est pas détournée...
Un film intelligent et réussi puisqu'il glace jusqu'au sang. Plus dure sera la chute est illustrée ici de façon magistrale.
Il ne reste plus que trois jours à la Terre et ses habitants avant l'impact avec une météorite. De cette situation conventionnelle, vue et revue F. Javier Gutierrez tire un film percutant.
Au milieu de la panique collective, les prisonniers se mutinent et s'évadent. Apprenant ces évasions massives, une vieille femme d'un village espagnol craint le retour du pervers qui a tué plusieurs enfants vingt ans auparavant et qui a été arrêté grâce à son fils aîné. Elle craint les représailles sur ses petits-enfants. Elle part les rejoindre pour les protéger accompagnée par son fils cadet, Ale, un jeune homme désoeuvré et angoissé. Elle les trouve livrés à eux-mêmes et ignorant du compte à rebours. Elle est déterminée à leur épargner toute angoisse, à les défendre bec et ongles contre tout danger.
F. Javier Gutierrez transforme le film catastrophe hollywoodien en un thriller psychologique. D'une menace cosmique intangible, le propos se recentre sur une menace personnelle qui réveille de vieux traumatismes et implique la mort d'enfants dans d'atroces souffrances.
De la crise d'angoisse de la grand-mère dans la forêt, à la course-poursuite dans la cimenterie au cours de laquelle Ale doit surmonter ses traumatismes, le réalisateur joue avec les ambiances du film d'horreur et les nerfs de ses spectateurs. Les scènes filmées dans des couleurs sépias dans la scène ménagent des moments plus calmes qui n'en relancent que mieux la montée de tension suivante.
Les dégâts causés par les prémices du météorite ne sont montrés qu'en noir et blanc sur une télé à la transmission brouillée. On est loin des films à gros budget aux scènes de panique pharaoniques.
Le drame familial est si ténu que l'attention est complètement détournée du météorite. Mais celle-ci malheureusement n'est pas détournée...
Un film intelligent et réussi puisqu'il glace jusqu'au sang. Plus dure sera la chute est illustrée ici de façon magistrale.
Deux vidéos pour conclure ce journal en ligne des Utopiales :
Roland C. Wagner qui lit quelques extraits de son roman L.G.M
http://www.dailymotion.com/actusf/video ... l_creation
Et le mot de la fin pour Pierre Bordage, président du festival :
http://www.dailymotion.com/actusf/video ... iales-2008
Roland C. Wagner qui lit quelques extraits de son roman L.G.M
http://www.dailymotion.com/actusf/video ... l_creation
Et le mot de la fin pour Pierre Bordage, président du festival :
http://www.dailymotion.com/actusf/video ... iales-2008
Are you my mummy ?
J'ajoute quelques photos en attendant de trier le reste.
Chez ActuSF, on joue aux anagrammes.
Qui a donc conseillé des bières locales à Hal Duncan ?
En tout cas, il a l'air content d'être là.
Au bar du Novotel, Alastair Reynolds et Richard Morgan font les geeks.
Ellen Kushner en dédicace.
John Lang alias Pen of Chaos.
Xavier Mauméjean au téléphone.
Vu dans les toilettes de la Cité des Congrès.
A part ça, Jérôme L., j'ai déjà dû te le dire mais j'adore les portraits que tu as faits pendant les dédicaces. Celui de Fabrice Colin est terrible.
Chez ActuSF, on joue aux anagrammes.
Qui a donc conseillé des bières locales à Hal Duncan ?
En tout cas, il a l'air content d'être là.
Au bar du Novotel, Alastair Reynolds et Richard Morgan font les geeks.
Ellen Kushner en dédicace.
John Lang alias Pen of Chaos.
Xavier Mauméjean au téléphone.
Vu dans les toilettes de la Cité des Congrès.
A part ça, Jérôme L., j'ai déjà dû te le dire mais j'adore les portraits que tu as faits pendant les dédicaces. Celui de Fabrice Colin est terrible.