Deux études de Régis Messac en librairie
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
Deux études de Régis Messac en librairie
Deux des études fondamentales, de Régis Messac, sur l'histoire de la science-fiction paraissent enfin. Annoncées pour l’automne, retardées pour raisons d’organisation, la réédition de Micromégas et l’édition des Premières utopies (inédit)seront disponibles en librairie à partir du 20 janvier. Des documents critiques de l'auteur complètent avantageusement ces deux volumes.
Micromégas
Le récit :
Avec Micromégas, écrit en 1935, Régis Messac se consacre à l'étude des œuvres littéraires traitant de l’homme en face du très grand et du très petit, de l’homme qui change de dimensions sans cesser d'être un être humain. De Platon aux magazines anglais de la première moitié du xxe siècle, de Lamartine à Jules Lermina, aucun aspect de la question n'est abordé sans être mis en relation avec le développement de la science et l'évolution des théories scientifiques.
À travers son étude, Messac nous révèle la cohorte d’idées fausses qu’emmagasine ou que véhicule le roman scientifique, notamment à propos du changement d’échelle qui bouleverse la structure des lois physiques. Cette littérature n'est en fait que de pure fantaisie. Notre organisation est liée à nos dimensions ; il ne peut y avoir d'homme de la taille d'une fourmi ni de fourmi de la taille d’un homme. Messac, cependant, fait une distinction entre deux catégories d’auteurs : ceux qui laissent se développer leur imagination au gré de la science, et ceux qui, comme Rabelais, Swift, Voltaire ou Wells utilisent le genre comme un artifice qui leur permet d’exposer des idées hardies.
Comme la plupart des travaux de Messac, cette histoire d'un genre littéraire est aussi captivante que les meilleurs ouvrages de littérature scientifique.
La critique
« On ne saurait trouver d’auteur plus averti, et de travail plus remarquable [que celui] de M. Régis Messac sur ce thème. »
André Sainte-Laguë
Du connu à l’inconnu (Gallimard)
Régis Messac
Micromégas
Illustration de couverture d’Al Coutelis
Avant-propos de l’éditeur
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-04-6
174 pages, 15 €
Les Premières utopies (suivi de la Négation du progrès dans la littérature moderne)
Les Premières utopies :
« La République de Platon » n’est pas à proprement parler une utopie. Pour autant, l’œuvre de Thomas More ne saurait apparaître « comme une espèce de miracle, sortie tout armée du cerveau d’un seul homme. More a eu des précurseurs, et sans doute en grand nombre, [...] bien que beaucoup de leurs récits soient sans doute perdus sans retour. » C’est cette histoire des idéaux de l’humanité, ou ce qui nous en est parvenu, que Messac a tenté de reconstruire, en concordance avec l’histoire grecque et l’histoire romaine.
La Négation du progrès dans la littérature moderne :
Avec son second essai, Messac analyse ce courant de pensée né après la Révolution, qui conduit des littérateurs à sévir dans un genre réactionnaire, celui de l’antiutopie. « Pour passer pour un philosophe accompli, un penseur profond et original, écrit-il, il suffit de démontrer que toute société meilleure est une chimère. » C'est vers la seconde moitié du XIXe siècle que le mot lui-même d'utopie revêt définitivement un caractère péjoratif. À l’appui de sa thèse, Messac cite en exemple Musset, Hugo, Balzac, ou encore « le pauvre Poe », qui vont tourner en dérision les utopistes progressistes.
Le point de vue de Serge Lehman :
« Ces textes, que je ne connaissais que de réputation, m’ont fait très forte impression. Ce sont, je le crois, des documents fondamentaux pour l’histoire de la science-fiction en France ; d’une certaine manière, on pourrait dire que toute la tradition critique classique, qui va de Bridenne à Klein en passant par Versins et Van Herp, en sort. »
Régis Messac
Les Premières Utopies
Illustration de couverture d’Al Coutelis
Préface de Serge Lehman
Avant-propos de l’éditeur
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-05-4
190 pages, 15 €
Micromégas
Le récit :
Avec Micromégas, écrit en 1935, Régis Messac se consacre à l'étude des œuvres littéraires traitant de l’homme en face du très grand et du très petit, de l’homme qui change de dimensions sans cesser d'être un être humain. De Platon aux magazines anglais de la première moitié du xxe siècle, de Lamartine à Jules Lermina, aucun aspect de la question n'est abordé sans être mis en relation avec le développement de la science et l'évolution des théories scientifiques.
À travers son étude, Messac nous révèle la cohorte d’idées fausses qu’emmagasine ou que véhicule le roman scientifique, notamment à propos du changement d’échelle qui bouleverse la structure des lois physiques. Cette littérature n'est en fait que de pure fantaisie. Notre organisation est liée à nos dimensions ; il ne peut y avoir d'homme de la taille d'une fourmi ni de fourmi de la taille d’un homme. Messac, cependant, fait une distinction entre deux catégories d’auteurs : ceux qui laissent se développer leur imagination au gré de la science, et ceux qui, comme Rabelais, Swift, Voltaire ou Wells utilisent le genre comme un artifice qui leur permet d’exposer des idées hardies.
Comme la plupart des travaux de Messac, cette histoire d'un genre littéraire est aussi captivante que les meilleurs ouvrages de littérature scientifique.
La critique
« On ne saurait trouver d’auteur plus averti, et de travail plus remarquable [que celui] de M. Régis Messac sur ce thème. »
André Sainte-Laguë
Du connu à l’inconnu (Gallimard)
Régis Messac
Micromégas
Illustration de couverture d’Al Coutelis
Avant-propos de l’éditeur
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-04-6
174 pages, 15 €
Les Premières utopies (suivi de la Négation du progrès dans la littérature moderne)
Les Premières utopies :
« La République de Platon » n’est pas à proprement parler une utopie. Pour autant, l’œuvre de Thomas More ne saurait apparaître « comme une espèce de miracle, sortie tout armée du cerveau d’un seul homme. More a eu des précurseurs, et sans doute en grand nombre, [...] bien que beaucoup de leurs récits soient sans doute perdus sans retour. » C’est cette histoire des idéaux de l’humanité, ou ce qui nous en est parvenu, que Messac a tenté de reconstruire, en concordance avec l’histoire grecque et l’histoire romaine.
La Négation du progrès dans la littérature moderne :
Avec son second essai, Messac analyse ce courant de pensée né après la Révolution, qui conduit des littérateurs à sévir dans un genre réactionnaire, celui de l’antiutopie. « Pour passer pour un philosophe accompli, un penseur profond et original, écrit-il, il suffit de démontrer que toute société meilleure est une chimère. » C'est vers la seconde moitié du XIXe siècle que le mot lui-même d'utopie revêt définitivement un caractère péjoratif. À l’appui de sa thèse, Messac cite en exemple Musset, Hugo, Balzac, ou encore « le pauvre Poe », qui vont tourner en dérision les utopistes progressistes.
Le point de vue de Serge Lehman :
« Ces textes, que je ne connaissais que de réputation, m’ont fait très forte impression. Ce sont, je le crois, des documents fondamentaux pour l’histoire de la science-fiction en France ; d’une certaine manière, on pourrait dire que toute la tradition critique classique, qui va de Bridenne à Klein en passant par Versins et Van Herp, en sort. »
Régis Messac
Les Premières Utopies
Illustration de couverture d’Al Coutelis
Préface de Serge Lehman
Avant-propos de l’éditeur
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-05-4
190 pages, 15 €
... ça n'apas 'l'air très bien"! C'est le B A BA des études sur la SF (sauf pour les naïfs qui croient que la SF est née en 1926...). Ne pas les lire et dire s'intéresser sérieusement (je dis sérieusement: on n'est pas obligé de s'intéresser sérieusement à la SF!) au genre n'a simplement pas de sens...Nébal a écrit :Mais ça a l'air bien, ça !
Je note.
Oncle Joe
- bormandg
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Plus exactement : C'est le B-A Ba des études sur la littérature de réflexion qui n'a pas attendu pour exister la récupération en 1926 des idées de Maurice Renard et l'invention par le récupérateur d'une étiquette qu'il a voulu, ensuite, imposer à toutes les oeuvres spéculatives et décréter qu'elles formaient un genre typiquement américain...Lensman a écrit :... ça n'apas 'l'air très bien"! C'est le B A BA des études sur la SF (sauf pour les naïfs qui croient que la SF est née en 1926...). Ne pas les lire et dire s'intéresser sérieusement (je dis sérieusement: on n'est pas obligé de s'intéresser sérieusement à la SF!) au genre n'a simplement pas de sens...Nébal a écrit :Mais ça a l'air bien, ça !
Je note.
Oncle Joe
Modifié en dernier par bormandg le dim. janv. 11, 2009 5:01 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Je suis persuadé qu'il y a une erreur de ponctuation dans cette phrase, ou alors, il manque une proposition intercalée quelque part qui rende l'ensemble intelligible.bormandg a écrit : (...) C'est le B-A Ba des études sur la littérature de réflexion qui n'a pas attendu pour exister la récupération en 1926 des idées de Maurice Renard et l'invention par le récupérateur d'une étiquette qu'il a voulu, ensuite, s'imposer à toutes les oeuvres spéculatives et décréter qu'elles formaient un genre typiquement américain...
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Je serais curieux de connaître le nom de ce récupérateur... ça ne peut pas être Gernsback, qui s'est toujours réclamé de la SF européenne (le tombeau de Jules Verne servait de logo à sa revue, c'est dire!) et qui a publié du Maurice Renard. C'était un internationaliste, qui publiait de la SF non anglo-saxonne quand il le pouvait (allemande, notamment). Alors qui???bormandg a écrit :Plus exactement : C'est le B-A Ba des études sur la littérature de réflexion qui n'a pas attendu pour exister la récupération en 1926 des idées de Maurice Renard et l'invention par le récupérateur d'une étiquette qu'il a voulu, ensuite, s'imposer à toutes les oeuvres spéculatives et décréter qu('eles formaient un genre typiquement américain...Lensman a écrit :... ça n'apas 'l'air très bien"! C'est le B A BA des études sur la SF (sauf pour les naïfs qui croient que la SF est née en 1926...). Ne pas les lire et dire s'intéresser sérieusement (je dis sérieusement: on n'est pas obligé de s'intéresser sérieusement à la SF!) au genre n'a simplement pas de sens...Nébal a écrit :Mais ça a l'air bien, ça !
Je note.
Oncle Joe
A propos de B A BA, certains feraient bien de réviser leurs classiques...
Oncle Joe, perplexe
- bormandg
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J'ai corrigé des fautes de frappe d'une part; j'accorde d'autre part que la volonté de décréter la naturalisation américaine du pseudo-genre est plus le fait des successeurs de Gernsback et, plus encore, celui des défenseurs français du "nouveau" "genre" dans les années 50-60. De tous ceux, en particulier, et il y en a encore, qui affirment que les français ne sont pas capables d'imiter les "maîtres du genre" (sous-entendu: les anglo-saxons). Rappeler que l'usage de la littérature pour la spéculation intellectuelle n'a pas commencé en 1926 aux Etats-unis reste indispensable.
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Quand on sait ce que doit à partir de 1933 la SF américaine à quelques exilés allemand comme Franz Werfel, on se dit que c'est bien un genre d'origine européenne qui va trouver son public aux USA et non le contraire.
Bienvenu chez Pulp Factory :
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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"Plus le fait des successeurs de Gernsback" laisserait encore entendre à un mauvais esprit de mon genre que Gernsback aurait commencé, et que d'autres ont continué. Or, c'est l'exact contraire: Gernsback était parfaitement internationaliste dans ce domaine. Evitons les "on", les "ils", les "ceux", et soyons précis dans ces domaines, en citant clairement des noms. Sinon, cela contribue à colporter des trucs faux que les gens répètent candidement, car ils croient que ceux qui les profèrent sont sérieux... hé! hé!bormandg a écrit :J'ai corrigé des fautes de frappe d'une part; j'accorde d'autre part que la volonté de décréter la naturalisation américaine du pseudo-genre est plus le fait des successeurs de Gernsback et, plus encore, celui des défenseurs français du "nouveau" "genre" dans les années 50-60. De tous ceux, en particulier, et il y en a encore, qui affirment que les français ne sont pas capables d'imiter les "maîtres du genre" (sous-entendu: les anglo-saxons). Rappeler que l'usage de la littérature pour la spéculation intellectuelle n'a pas commencé en 1926 aux Etats-unis reste indispensable.
Oncle Joe
Il y a par contre un effet "boomerang" avec l'arrivée en France de la SF américaine vers 1950. Cela a frappé le public et les critiques, car en peu d'années, elle a développé certaines caractéristiques peu présentes dans la SF française, qui la rendait surprenante. Mais c'est une autre histoire...Fabien Lyraud a écrit :Quand on sait ce que doit à partir de 1933 la SF américaine à quelques exilés allemand comme Franz Werfel, on se dit que c'est bien un genre d'origine européenne qui va trouver son public aux USA et non le contraire.
Oncle Joe
Sans compter que le développement de la SF comme genre populaire moderne, on le doit essentiellement aux anglo-saxons. Je vois pas en quoi Gernsback aurait volé quelque chose. Je vois pas en quoi le fait de décréter que tel ou tel pays aurait inventé la SF change quoi que ce soit.
La SF anglo-saxonne des années 50-60 n'avait rien à voir avec celle de la période antérieure en Europe. C'est pourquoi sa "naturalisation américaine" a du sens et peut être totalement légitime. Ce n'est plus exactement les mêmes fondements, les mêmes ressorts.
De la même manière que les grecs actuels n'ont plus rien à voir avec les ancêtres de Periclès, beaucoup de mouvements artistiques issus de l'Europe sont partis aux USA, ont été profondément modifiés pour revenir en Europe et avoir un impact beaucoup plus grand.
L'important, c'est pas tellement l'inventeur, et sa nationalité. En l'espèce, le mérite américain, c'est d'avoir établi l'existence d'un genre SF, alors qu'en Europe il s'agissait plutôt d'une constellation de textes partageant des caractéristiques communes, mais ne formant pas un genre en soi. Donc, il est parfaitement légitime de dire que la SF a été lancée par les anglo-saxons.
(et, même en ayant corrigé les fautes, la phrase est totalement bancale et à la limite du lisible)
La SF anglo-saxonne des années 50-60 n'avait rien à voir avec celle de la période antérieure en Europe. C'est pourquoi sa "naturalisation américaine" a du sens et peut être totalement légitime. Ce n'est plus exactement les mêmes fondements, les mêmes ressorts.
De la même manière que les grecs actuels n'ont plus rien à voir avec les ancêtres de Periclès, beaucoup de mouvements artistiques issus de l'Europe sont partis aux USA, ont été profondément modifiés pour revenir en Europe et avoir un impact beaucoup plus grand.
L'important, c'est pas tellement l'inventeur, et sa nationalité. En l'espèce, le mérite américain, c'est d'avoir établi l'existence d'un genre SF, alors qu'en Europe il s'agissait plutôt d'une constellation de textes partageant des caractéristiques communes, mais ne formant pas un genre en soi. Donc, il est parfaitement légitime de dire que la SF a été lancée par les anglo-saxons.
(et, même en ayant corrigé les fautes, la phrase est totalement bancale et à la limite du lisible)
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Salut,
A+
Patrice
Heureusement que tu ajoutes "moderne", sinon se serait totalement faux. Que faudrait-il faire des Taillandier bleus, de Ferenczi, de Fayard et autres collections d'aventure populaire qui ont largement publié Limat, La Hire et autres "précurseurs" français...Sans compter que le développement de la SF comme genre populaire moderne
A+
Patrice
il m'a toujours semblé que le fait que beaucoup (pas tous...) de textes de SF aient été regroupés dans des revues VRAIMENT spécialisées (Amazing Stories, Astounding Stories, Wonder Stories, et même Weird Tales) aux USA a joué un très grand rôle. Le côté négatif, paraît-il, c'est que ça a isolé la SF de la littérature générale. Mais bon, comme je suis un amateur furieux de pulps (et d'illustrateurs populaires (justement)) de la période, c'est bien un aspect négatif que je ne considère pas comme tel; tout au contraire, il me semble avoir considérablement aidé au développement de cette SF américaine si percutante, intellectuelle (eh oui!) et populaire en même temps (on peut trouver l'assocaition populaire/intellectuel paradoxale, mais c'est comme ça). Gernsback, Campbell (puis ceux qui leur ont succédé ou les ont concurrencé, comme plus tard Anthony Boucher (F&SF), par exemple) sont de sacrées personnalités, des découvreurs de talents qui avaient des idées sur le genre, et qui n'auraient pas pu agir comme ils l'ont fait si ils n'avaient pas disposé de l'outil de ces revues.Patrice a écrit :Salut,
Heureusement que tu ajoutes "moderne", sinon se serait totalement faux. Que faudrait-il faire des Taillandier bleus, de Ferenczi, de Fayard et autres collections d'aventure populaire qui ont largement publié Limat, La Hire et autres "précurseurs" français...Sans compter que le développement de la SF comme genre populaire moderne
A+
Patrice
Je me passionne à la lecture du courrier des lecteurs de mes vieux pulps et digests US. On y voit un dialogue étonnant s'établir entre rédacteur en chefs, auteurs et lecteurs. C'est assez fascinant, ça ne se trouve pas partout, cette extraordinaire émulation. Pas dans les Tallandier bleu et autres publications populaires françaises, en tout cas (et que l'on ne vienne pas me faire passer pour un contempteur des Taillandier bleu!)
Oncle Joe
PS: le déclin de l'influence des revues anglo-saxonnes, même si certaines tiennent courageusement le coup depuis des décennies, ce qui est extraordinaire, est à relier avec le déclin des formes courtes, évidemment. Mais là, ce n'est pas vraiment l'un qui est la conséquence de l'autre, c'est concomitant.