QUICKSILVER de Stephenson
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- Eric
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QUICKSILVER de Stephenson
Sur le forum de nos excellents confrères du Cafard Cosmique, Gilles Dumay s'est fendu d'un post pour expliquer où il en était avec la traduction/publication de Quicksilver la trilogie monstre de Neal Stephenson, qui est, je le rappelle, une préquelle du Cryptonomicon.
Une partie de la trad a été assurée par Guy Abadia. En l'état, une telle sortie impliquerait 6 tomes de 500 pages chacun, soit un total de 150 euros pour acheter l'intégralité. Donc, même si il se tâte, Dumay ne le sortira pas, dit-il, sans "un plan de financement viable".
Ce qu'on pourrait sans doute interpréter par : "sans que Folio SF - ou à défaut - n'importe quelle autre édition de poche ne crache sérieusement au bassinet".
Une partie de la trad a été assurée par Guy Abadia. En l'état, une telle sortie impliquerait 6 tomes de 500 pages chacun, soit un total de 150 euros pour acheter l'intégralité. Donc, même si il se tâte, Dumay ne le sortira pas, dit-il, sans "un plan de financement viable".
Ce qu'on pourrait sans doute interpréter par : "sans que Folio SF - ou à défaut - n'importe quelle autre édition de poche ne crache sérieusement au bassinet".
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Eric
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Oui, sauf que Hamilton sortait un peu de nulle part avec son kilo et demi de bouquin, alors que Stephenson est tout de même précédé d'une flatteuse réputation (amplement méritée d'ailleurs).
Je me demande en fait si ce n'est pas plutôt certaines critiques un peu mitigées qui ont accueilli Quicksilver à sa sortie aux U.S qui n'ont pas refroidi nos éditeurs.
Je me demande en fait si ce n'est pas plutôt certaines critiques un peu mitigées qui ont accueilli Quicksilver à sa sortie aux U.S qui n'ont pas refroidi nos éditeurs.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Sur le baroque cycle je pense qu'il y a aussi un problème de genre.
Stephenson a certes une bonne réputation, mais cela n'est pas forcément synonyme de bonnes ventes. Et surtout c'est une réputation assise sur des livres principalement post-néo-trukmuch-cyberpunk. Avec des réseaux et des mondes virtuels et de la nanotechnologie, ce genre de choses.
Le baroque cycle c'est du roman historique. Certes il y a toute la patte de Stephenson, avec ses délires improbables, mais est-ce qu'un roman évoquant notamment les intrigues politiques européennes de la fin du XVIIème siècle peut attirer un amateur de cyberpunk ?
Stephenson a certes une bonne réputation, mais cela n'est pas forcément synonyme de bonnes ventes. Et surtout c'est une réputation assise sur des livres principalement post-néo-trukmuch-cyberpunk. Avec des réseaux et des mondes virtuels et de la nanotechnologie, ce genre de choses.
Le baroque cycle c'est du roman historique. Certes il y a toute la patte de Stephenson, avec ses délires improbables, mais est-ce qu'un roman évoquant notamment les intrigues politiques européennes de la fin du XVIIème siècle peut attirer un amateur de cyberpunk ?
- Eric
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Je pense que c'est justement la question que se posent les éditeurs.
Maintenant, pour reprendre la comparaison de kibu, est-ce que, sur le papier, tu achètes une intrigue spatiale ultra compliquée sur 7000 pages, avec des zombies revenus d'entre les morts et commandés par le fantôme d'Al Capone ?
En outre, le Baroque Cycle est certes d'inspiration historique, mais il reprend exactement les délires cryptographiques chers à Stephenson.
Au fond c'est du proto-steampunk. Exactement comme La Vénus Anatomique de Mauméjean.
Maintenant, pour reprendre la comparaison de kibu, est-ce que, sur le papier, tu achètes une intrigue spatiale ultra compliquée sur 7000 pages, avec des zombies revenus d'entre les morts et commandés par le fantôme d'Al Capone ?
En outre, le Baroque Cycle est certes d'inspiration historique, mais il reprend exactement les délires cryptographiques chers à Stephenson.
Au fond c'est du proto-steampunk. Exactement comme La Vénus Anatomique de Mauméjean.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Humm, si tu pouvais citer exactement ce qu'il disait parce qu'apparemment ce n'était pas sur ce topic.Eric a écrit : Maintenant, pour reprendre la comparaison de kibu
Ceci dit, le travail d'un [bon] éditeur est avant tout de gagner de l'argent sur son activité globale. Il doit donc accepter de prendre des risques et de perdre de l'argent sur un bouquin pour en gagner sur un autre. La question est de savoir si Lunes d'encre a les reins assez solides pour se permettre de perdre du fric sur une entreprise aussi monumentale que Quicksilver.
- Eric
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Au temps pour moi, K2R2...
En fait je ne connais pas l'état des comptes de Lunes d'Encre. Dumay à déjà pluseurs fois dit en itw que du moment qu'il signe un livre par an qui rapporte assez d'argent à la collection pour assumer les risques des autres, ladirection du groupe le laisse tranquille.
J'imagine que ça doit, à peu de choses prêt, être la même chose pour Klein chez Flammarion, sauf que, compte tenu de ses trente ans à la tête de A&D et des auteurs qu'il a amenés, Klein ne doit peut-être pas autant batailler que Dumay pour imposer ses choix.
Donc la vraie question c'est : est-ce que Lunes d'Encre à les reins assez solides pour sortir Quicksilver, compte tenu des priorités éditoriales que s'est fixé Dumay au cours des une ou deux années à venir ?
En fait je ne connais pas l'état des comptes de Lunes d'Encre. Dumay à déjà pluseurs fois dit en itw que du moment qu'il signe un livre par an qui rapporte assez d'argent à la collection pour assumer les risques des autres, ladirection du groupe le laisse tranquille.
J'imagine que ça doit, à peu de choses prêt, être la même chose pour Klein chez Flammarion, sauf que, compte tenu de ses trente ans à la tête de A&D et des auteurs qu'il a amenés, Klein ne doit peut-être pas autant batailler que Dumay pour imposer ses choix.
Donc la vraie question c'est : est-ce que Lunes d'Encre à les reins assez solides pour sortir Quicksilver, compte tenu des priorités éditoriales que s'est fixé Dumay au cours des une ou deux années à venir ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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