Vous êtes tombés dedans comment ?
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
A l'âge de 13 ans… Des amis de mes parent on eu un fils qui est mort (un suicide si je ne me trompe) et ses parents avait tenu à leurs léguer sa collection de SF en souvenir.
Pour des personnes comme des parents c'était le genre de legs d'ont on ne sait quoi faire.
D'un coté par correction on ne peut les jeter, de l'autre on ne peut mettre ce genre de livre (et encore les appeler livres c'était leurs faire bien honneur) dans la bibliothèque.
Ils ont donc fini dans un carton caché dans un coin derrière une porte.
Et un jour j'ai trouvé et ouvert le carton…
Pour la petite histoire ils ont fini à la poubelle pour me sauver cette anti-littérature, mais bon il faut croire que c'était trop tard.
Pour des personnes comme des parents c'était le genre de legs d'ont on ne sait quoi faire.
D'un coté par correction on ne peut les jeter, de l'autre on ne peut mettre ce genre de livre (et encore les appeler livres c'était leurs faire bien honneur) dans la bibliothèque.
Ils ont donc fini dans un carton caché dans un coin derrière une porte.
Et un jour j'ai trouvé et ouvert le carton…
Pour la petite histoire ils ont fini à la poubelle pour me sauver cette anti-littérature, mais bon il faut croire que c'était trop tard.
Salut,
C'est marrant cette incapacité récurente de sortir du carcan américain... Mince alors. Pourtant les francophones (sans parler des autres) sont tout aussi bons. Je dirais même parfois meilleur en ce qu'ils n'ont pas pu prendre la manie d'écrire des romans au kilomètre.
Pour les amateurs de space opera, lisez donc les romans de Laurent Génefort paru au Fleuve. Ca vous ferait du bien par où ça passe.
A+
Patrice
C'est marrant cette incapacité récurente de sortir du carcan américain... Mince alors. Pourtant les francophones (sans parler des autres) sont tout aussi bons. Je dirais même parfois meilleur en ce qu'ils n'ont pas pu prendre la manie d'écrire des romans au kilomètre.
Pour les amateurs de space opera, lisez donc les romans de Laurent Génefort paru au Fleuve. Ca vous ferait du bien par où ça passe.
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Patrice
- orcusnf
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Allez, je t'aide, j'ai eu les philippe ebly...Patrice a écrit :Salut,
Ben mince, il n'y a personne de la génération Philippe Ebly??? Ca c'étaient de bon petits romans de SF pour pré-ados et ados. Après ça, tout passe.
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Patrice
Mais avant, ya eu les chairs de poules et le truc avec les ados qui se transforment en animaux pour lutter contre des parasites à la goal'ud. ( animorph je crois)
Mais avant, il y a eu les jeunesses comme camus, grenier, horowitz.
et encore avant les verne et les wells, et même van vogt. ( ouais je sais, j'ai fait du dur avant le facile, mais jeune et con)
et puis yavait aussi plein de recueils d'auteurs divers, dont je ne me rappelle plus trop.
En gros, c'était vers mes 10-11 ans quoi.
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- marc
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Le jour où tu me trouveras un auteur francophone capable d'écrire un équivalent à Dune ou Hypérion, peut-être que je changerai d'avis. Comme je ne crois pas que c'est pour demain, je continuerai à lire des auteurs anglo-saxons, et de temps en temps lire un auteur francophone.Patrice a écrit :C'est marrant cette incapacité récurente de sortir du carcan américain... Mince alors. Pourtant les francophones (sans parler des autres) sont tout aussi bons. Je dirais même parfois meilleur en ce qu'ils n'ont pas pu prendre la manie d'écrire des romans au kilomètre
J'ai beaucoup aimé "La mécanique du talion" de Genefort. Mais ça s'est limité à ça. J'ai pas achevé Omale, que je relirai plus tard. Donc j'attends qu'il renouvèle "La mécanique...". Il faudrait que je trouve des chroniques de chacun de ses livres pour m'y intéresser un peu plus.Patrice a écrit :Pour les amateurs de space opera, lisez donc les romans de Laurent Génefort paru au Fleuve. Ca vous ferait du bien par où ça passe
Modifié en dernier par marc le mer. févr. 07, 2007 11:47 pm, modifié 4 fois.
Marc Le Blog science-fiction de Marc et Phenix Mag
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- marc
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Pour te rassurer, je te dirai que j'ai gardé Omale, car je compte lui donner une seconde chanceBull a écrit :Aïe, me dis pas ça, je l'ai acheté la semaine dernière !!!

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- Eric
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Oui mais comme marc est irrationnellement réfractaire à la SFF, donc ce n'est pas un point de comparaison fiable.Bull a écrit :Aïe, me dis pas ça, je l'ai acheté la semaine dernière !!!marc a écrit : (...) J'ai pas achevé Omale, (...)
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- marc
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Tu as entièrement raison, Eric. Je suis pour l'instant irrationnellement réfractaire à la SFF. Mais j'espère que cela changera dans l'avenir. Reste plus qu'à... Par contre, pour la fantasy ou le fantastique le problème ne se pose pas du tout. Je peux très bien lire un auteur francophone sans faire la moindre distinction. C'est vraiment que sur la SFF que je bloque. Les auteurs suivants passent dans une certaine mesure : Bordage, Carsac, Henneberg, Genefort, Klein, Wagner, Herault et Guieu (ça doit être un reliquat du FNA) .Eric a écrit :Oui mais comme marc est irrationnellement réfractaire à la SFF, donc ce n'est pas un point de comparaison fiable.
Modifié en dernier par marc le jeu. févr. 08, 2007 12:06 am, modifié 3 fois.
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- jlavadou
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Mon premier livre de SF (et même mon premier livre lu volontairement) a été Le maître des rêves, de Roger Zelazny. C'est le titre et la couv qui m'ont attiré, je devais avoir 14 ans. J'ai pas tout compris, mais comme il y avait une promo sur la collection Autres temps, autres mondes de Casterman dans la librairie du coin, j'en ai acheté plusieurs autres.
Ensuite c'est le coup de foudre pour La cité des robots, inspiré par Asimov, et évidemment ensuite j'ai continué avec presque toute la production du Bon Docteur. Comme je voulais vraiment toute la production, j'ai commencé à rechercher tous les Fiction avec une de ses nouvelles. Pas facile, mais ça m'aura fait découvrir plein d'auteurs, et surtout donné de la curiosité.
Entre temps j'ai fait un peu de King (Le pistolero, Running Man, Marche ou crève...), et ensuite ce fut l'ouverture à tout plein de trucs (Brunner, Clarke, Jeury...) jusqu'à la découverte des forums SF qui m'ont fait découvrir les auteurs français (Wagner, Dufour, Berthelot...).
Ensuite c'est le coup de foudre pour La cité des robots, inspiré par Asimov, et évidemment ensuite j'ai continué avec presque toute la production du Bon Docteur. Comme je voulais vraiment toute la production, j'ai commencé à rechercher tous les Fiction avec une de ses nouvelles. Pas facile, mais ça m'aura fait découvrir plein d'auteurs, et surtout donné de la curiosité.
Entre temps j'ai fait un peu de King (Le pistolero, Running Man, Marche ou crève...), et ensuite ce fut l'ouverture à tout plein de trucs (Brunner, Clarke, Jeury...) jusqu'à la découverte des forums SF qui m'ont fait découvrir les auteurs français (Wagner, Dufour, Berthelot...).
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Omale, c’est très bien, le premier possède au moins une scène inoubliable, (je ne précise pas pour ne pas déflorer). Les deux suivants sont à mon avis un peu moins bon, mais tout de même très agréable à lire. Il y a sans doute quelques longueurs mais le « sense of wonder » est bien présent. C’est de la littérature populaire mais dans le bon sens du mot. J’ai adoré.Aïe, me dis pas ça, je l'ai acheté la semaine dernière !!!
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- Localisation : Amiens (eh oui la ville de Jules)
moi c'etait à 13 ans pour je ne sais plus queele maladie
on etait donc en 1969 et mon grand pere avait recu d'un client
qq fleuves noirs d'histoires de fusée (j'etais fasciné par la conquete de l'espace) qq fleuves noirs ancienne presentation une duzaine: des Jimmy Guieu, des Vargo Statten mais aussi un Wyndham et un Paul French (j'ignorais que c'etait Asimov)
on etait donc en 1969 et mon grand pere avait recu d'un client
qq fleuves noirs d'histoires de fusée (j'etais fasciné par la conquete de l'espace) qq fleuves noirs ancienne presentation une duzaine: des Jimmy Guieu, des Vargo Statten mais aussi un Wyndham et un Paul French (j'ignorais que c'etait Asimov)
Regis
Dune c'est chiant et hypérion c'est que du recyclagemarc a écrit :Le jour où tu me trouveras un auteur francophone capable d'écrire un équivalent à Dune ou Hypérion, peut-être que je changerai d'avis.

On peut renverser ta phrase: trouve-moi un auteur américain capable d'écrire un truc comme les Jeury parus en A&D dans les années 70 (le temps incertain...).
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
(Oserais-je mentionner Dick ?)
Sinon, pour en revenir au sujet de 'comment nous sommes tous tombés dedans petits', pour ma part, c'était à cause (ou grace à) d'un Rois des Etoiles de Hamilton paumé dans un recoin de la bibliothèque de l'école. Je devais être en CM1 ou un truc comme ça. Puis ce fut la bibliothèque verte et les Philippe Ebly dont j'attendais la nouvelle mouture des Conquérants de l'impossible avec une impatience intenable. Son 'Matin des Dinosaures' a coiffé Crichton sur le poteau.
Puis vint l'adolescence, son besoin de pulsion de mort et de vie : mes hormones demandèrent plus. Je tombai alors dans le King, Masterton, Barker. J'avais du sexe, j'avais du sang, j'étais content. Puceau, mais content.
Et le temps vint de s'assagir un peu (quoique..) et je découvris la "trinité divine" Dick, Brunner, Spinrad. Leur ton violents, desepérés ou déconnectés résonnaient en moi, bien plus que ne le faisaient les écrits de leurs successeurs cyberpunks.
Quant au Seigneur des Anneaux, je crois bien n'avoir lu qu'une page sur deux...
Sinon, pour en revenir au sujet de 'comment nous sommes tous tombés dedans petits', pour ma part, c'était à cause (ou grace à) d'un Rois des Etoiles de Hamilton paumé dans un recoin de la bibliothèque de l'école. Je devais être en CM1 ou un truc comme ça. Puis ce fut la bibliothèque verte et les Philippe Ebly dont j'attendais la nouvelle mouture des Conquérants de l'impossible avec une impatience intenable. Son 'Matin des Dinosaures' a coiffé Crichton sur le poteau.
Puis vint l'adolescence, son besoin de pulsion de mort et de vie : mes hormones demandèrent plus. Je tombai alors dans le King, Masterton, Barker. J'avais du sexe, j'avais du sang, j'étais content. Puceau, mais content.
Et le temps vint de s'assagir un peu (quoique..) et je découvris la "trinité divine" Dick, Brunner, Spinrad. Leur ton violents, desepérés ou déconnectés résonnaient en moi, bien plus que ne le faisaient les écrits de leurs successeurs cyberpunks.
Quant au Seigneur des Anneaux, je crois bien n'avoir lu qu'une page sur deux...
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.
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- Cordwainer
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- Enregistré le : dim. janv. 21, 2007 5:10 pm
Le jour où tu me trouveras un auteur francophone capable d'écrire un équivalent à Dune ou Hypérion, peut-être que je changerai d'avis.
Dune c'est chiant et hypérion c'est que du recyclage



En fait voilà, les points de vue sont diamétralement opposés. Ca ne peut pas vraiment s'expliquer de manière rationnelle.
Là, je ne vais pas me faire des amis parmi les inconditionels de la SFF mais je la perçois comme du réchauffé. Comme une tentative de faire "comme les US".
Le problème c'est que ça n'a pas le souffle épique de nombreux romans anglo-saxons; que c'est étriqué, parfois même carrément "franchouillard" avec un coté "intello de gauche" mâtiné de psychologie élitiste et que quand un roman ou une nouvelle débute à St Etienne ou à Clichy, moi je referme tout de suite le bouquin.
Ceci dit, je n'ai rien contre St Etienne ou Clichy et les "intellos de gauche" ne me dérangent pas du tout, mais je préfère une littérature qui me fait rêver à des pseudos thèses de philosophie.
Mais cela n'engage que moi, bien sûr, et il se peut que je n'ai tout simplement pas encore trouvé, parmi la SFF, "le" roman que j'attends.
Alors, je cherche........
Pendant mes vacances d'été, sur la terrasse, le premier livre que je lis vraiment tout seul (je dois avoir 5 ou 6 ans) me met une claque incroyable : les Contes de Grimm.
Puis je découvre les Strange et consorts. J'en dévore des tonnes et des tonnes.
Enfin, au CM1, mon instit' nous fait lire La Guerre des Mondes de Wells et Vingt Mille lieues sous les mers.
Voilà comment j'ai chopé le virus (et notamment celui des récits post-apocalyptiques).
Puis je découvre les Strange et consorts. J'en dévore des tonnes et des tonnes.
Enfin, au CM1, mon instit' nous fait lire La Guerre des Mondes de Wells et Vingt Mille lieues sous les mers.
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