Parution : La Science-fiction en France.
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Tiens, sinon, le texte indiqué en haut est celui du communiqué de presse, on peut lire la quatrième de couverture ici. Ils ont utilisé l'avant-dernière maquette un peu partout.
Pour répondre à Hoël : ce n'est ni la fin du déni, ni le début de la fin...
il y a longtemps que la science-fiction fait partie des objets étudiés par l'université, mais en l'absence d'une synthèse fiable (que j'espère avoir fournie), il est risqué de s'engager dans un travail de recherche sur ce type d'objet. Les chercheurs ont tendance à approfondir les connaissances sur des objets déjà repérés, non par paresse, mais parce que le savoir se constitue par strates accumulées, pas par sondages aléatoires. Certains auteurs français font partie d'un petit corpus de classiques étudiés par les spécialistes : Michel Jeury, Serge Brussolo en son temps... et quelques courants revendicatifs se sont fait entendre parce qu'ils correspondent un peu à la manière dont on se représente la vie littéraire hors du domaine SF, comme la SF politique, le groupe Limite, ou le courant métaphysique de Retour sur l'horizon (cf le colloque à Bordeaux du mois prochain, qui devrait d'ailleurs être très intéressant).
Ce que j'ai l'espoir de faire ici, c'est de poser une strate selon moi indispensable afin de favoriser l'étude des auteurs français. L'université fonctionne par champ disciplinaires assez précis. Or, la tendance jusqu'ici (hormis pour les quelques spécialistes y consacrant de l'énergie par eux-mêmes) est de piocher les exemples dans le corpus anglo-saxon, faute de pouvoir repérer facilement des oeuvres en français, ce qui conduit à une situation étrange où l'on utilise des oeuvres étrangères pour une réflexion sur la littérature française.
En littérature comparée, la tendance est moins paradoxale, mais les oeuvres françaises sont attirées dans l'orbite d'un système anglo-saxon, alors qu'elles ont pris naissance dans un système français.
A présent, il sera au moins possible de chercher des références à partir de mon bouquin. Ce ne sera pas une révolution, juste une étape utile.
Quant au début de la fin, la science-fiction n'a pas attendu l'intérêt de l'université pour être déclarée agonisante ou en état de mort clinique... ce qui n'empêche pas la sortie de bons livres de science-fiction chaque année...
Pour répondre à Hoël : ce n'est ni la fin du déni, ni le début de la fin...
il y a longtemps que la science-fiction fait partie des objets étudiés par l'université, mais en l'absence d'une synthèse fiable (que j'espère avoir fournie), il est risqué de s'engager dans un travail de recherche sur ce type d'objet. Les chercheurs ont tendance à approfondir les connaissances sur des objets déjà repérés, non par paresse, mais parce que le savoir se constitue par strates accumulées, pas par sondages aléatoires. Certains auteurs français font partie d'un petit corpus de classiques étudiés par les spécialistes : Michel Jeury, Serge Brussolo en son temps... et quelques courants revendicatifs se sont fait entendre parce qu'ils correspondent un peu à la manière dont on se représente la vie littéraire hors du domaine SF, comme la SF politique, le groupe Limite, ou le courant métaphysique de Retour sur l'horizon (cf le colloque à Bordeaux du mois prochain, qui devrait d'ailleurs être très intéressant).
Ce que j'ai l'espoir de faire ici, c'est de poser une strate selon moi indispensable afin de favoriser l'étude des auteurs français. L'université fonctionne par champ disciplinaires assez précis. Or, la tendance jusqu'ici (hormis pour les quelques spécialistes y consacrant de l'énergie par eux-mêmes) est de piocher les exemples dans le corpus anglo-saxon, faute de pouvoir repérer facilement des oeuvres en français, ce qui conduit à une situation étrange où l'on utilise des oeuvres étrangères pour une réflexion sur la littérature française.
En littérature comparée, la tendance est moins paradoxale, mais les oeuvres françaises sont attirées dans l'orbite d'un système anglo-saxon, alors qu'elles ont pris naissance dans un système français.
A présent, il sera au moins possible de chercher des références à partir de mon bouquin. Ce ne sera pas une révolution, juste une étape utile.
Quant au début de la fin, la science-fiction n'a pas attendu l'intérêt de l'université pour être déclarée agonisante ou en état de mort clinique... ce qui n'empêche pas la sortie de bons livres de science-fiction chaque année...
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
Comme ça Gérard Klein apparaît deux fois sur la couv'.
Y a pas : balaise, ce Dieu.
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Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Attention cependant aux interprétations tendancieuses (dieu unique, dieu unique sous forme de trinité, dieu unique binaire, etc.). Ce "deux fois" pourrait encourager les hérésies…Nébal a écrit :Comme ça Gérard Klein apparaît deux fois sur la couv'.
Y a pas : balaise, ce Dieu.
Mais là, j'anticipe (sans doute) sur le colloque de Bordeaux (j'étais à deux doigts (de vin) d'écrire : le concile de Bordeaux…)
Oncle Joe
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Bjr,Sommaire :
Préface
Introduction
Chapitre I – Précurseurs et modèles : l’imagination scientifique et la science fiction
Chapitre II – Une nouvelle littérature française (1950-1959)
Chapitre III – La science-fiction française en crise (1960-1969)
Chapitre IV – Une expansion éditoriale sans précédent (1970-1980)
Chapitre V – Lire et écrire de la science-fiction en France
Chapitre VI – Architecture des mondes de science-fiction
Chapitre VII – Les horizons de la science-fiction. Propositions théoriques.
Conclusion
Bilan historique
La situation à partir des années 80, c'est dans le chapitre V ?
Non, c'est le "bilan historique", incorrectement listé après la conclusion.
C'est une sorte d'interlude entre la partie historique, les 4 premiers chapitres, et la partie théorique, les 3 suivants. C'est plus court qu'un chapitre, parce que je passe en revue les différents aspects de l'édition et des publications sans détailler le contenu des romans étudiés au même degré que dans les autres.
C'est une sorte d'interlude entre la partie historique, les 4 premiers chapitres, et la partie théorique, les 3 suivants. C'est plus court qu'un chapitre, parce que je passe en revue les différents aspects de l'édition et des publications sans détailler le contenu des romans étudiés au même degré que dans les autres.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
- dracosolis
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